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Notice d'autorité
Collectivité

Association des juristes progressistes

  • Collectivité
  • 1970-*

L’association des juristes progressistes de Genève, supposément fondée en 1970, est une association ouverte aux avocat.e.s, juristes, magistrat.e.s et étudiant.e.s qui a pour objectif de défendre et promouvoir une pratique humaniste du droit et de « lutter pour la justice sociale et le respect des droits fondamentaux ». (source: site de l'AJP)

Au fil des années, la présidence a été assumée par les personnes suivantes (liste non-exhaustive) :
Sabina Mascoto, Michael Kaeser, Raymond de Morawitz, Yves Aeschlimann, Clara Schneuwly et Camille Maulini (coprésidence), Camille Maulini et Clémence Jung Moratti (coprésidence)

En tant qu’interlocutrice juridique, l’AJP émet des consultations sur des projets de loi au niveau cantonal et fédéral, propose des solutions juridiques visant à défendre les personnes les plus vulnérables et les groupes sociaux défavorisés, et crée activement des espaces de rencontre et de discussion.

Association des usagers des bains des Pâquis (AUBP)

  • 12345
  • Collectivité
  • 1987-*

L’Association des usagers des bains des Pâquis a été fondée en février 1987. La Ville de Genève projetait alors de démolir et reconstruire les bains des Pâquis sur la rive droite de la rade de Genève. Ces bains publics, en béton armé, datent de 1931-1932 date à laquelle l’infrastructure des bains déjà existant a été augmentée avec l’ajout d’une buvette, de cabines supplémentaires, etc.

En 1987, la Ville de Genève, propriétaire des bâtiment, affirme que les bains risquent de s’effondrer, d’où la nécessité de les démolir et de reconstruire à neuf. L’AUBP souhaite empêcher la démolition. Elle dépose dans ce but une pétition qui demande :

  • le maintien de l’accès à la plage pendant les travaux ;
  • le maintien du prix d’entrée à 1.- après les travaux ;
  • le maintien de la polyvalence des bains (espaces mixtes et non-mixtes).

Les autorités municipales ne donnent pas suite à ces revendications et votent, le premier décembre 1987, le crédit de démolition reconstruction. L’AUBP lance alors un référendum municipal, déposé le 8 janvier 1988 avec plus de 9’000 signatures. Dans le cadre de la campagne, elle fait contre-expertiser l’état de l’infrastructure et établir un devis de restauration par une entreprise spécialisée (série 1).

Le 25 septembre 1988, le corps électoral de la Ville de Genève donne raison à l’AUBP par 71,11 % des voix. Le projet de démolition est refusé. Les autorités de la Ville de Genève mettent alors au défi l’AUBP de présenter un projet de rénovation pour une somme inférieure aux 9 millions du projet municipal. La condition est posée que l’AUBP devienne gérante des bains. Deux membres obtiennent la gérance de la buvette pour 1989 et 1990. En mars 1990, le Conseil administratif (exécutif municipal) propose au législatif le projet de gestion établi par l’AUBP. Le 15 juin 1990, le législatif confie la gestion des bains à l’Association.

Sur proposition de l’AUBP, la Ville mandate, dès 1989, un collectif d’architectes composés de Marcellin Barthassat, C. Butty, Gabriele Curonici, Jacques Menoud et Jean-Pierre Cêtre pour élaborer un projet de rénovation sans démolition. Les travaux s’étalent sur trois périodes de huit mois, à la saison morte (mi-septembre à mi-mai).

Une fois les bains rénovés, l’association s’occupe à la fois de la gestion du site et de l’animation de celui-ci. Une quantité considérables d’animations culturelles et de loisirs est organisée chaque année. L’AUBP aménage par la suite un sauna et des bains turcs.

Armand Brulhart, Les bains des Pâquis, Slatkine, Genève, 2002. Dépliants de présentation des Bains des Pâquis, diverses dates, Série 1.

Association Etat d'urgences

  • 206108
  • Collectivité
  • 1985-1998

Constitution d'Etat d'urgences: mars 1985. Une conférence de presse est organisée à l'occasion de la fermeture de la Maison du Grütli aux activités culturelles. 27 avril 1985: «attentat rock» au centre commercial de Balexert organisé par Etat d'urgences. Le collectif mène de multiples actions revendicatives (manifestations, concerts, discos, expositions, etc.) dénonçant la fermeture systématique de lieux culturels. Les autorités municipales, avec lesquelles le collectif négocient, réclament une personnalité juridique pour Etat d'urgences. Une association est constituée en octobre 1985.

Novembre 1985: fermeture du Bouffon, une disco, sur ordre des autorités municipales. Réouverture illégale du lieu avec le soutien d'Etat d'urgences. Fin novembre l'association obtient en prêt à usage de la part de la Ville de Genève, la Villa Fiasko (10, rue Beaulacre). Le 10 décembre, une convention est signée et des rénovations sont effectuées par des membres du collectif. Dès l'inauguration publique de la villa (14, 15, 16 mars 1986), le voisinage se plaint des nuisances provoquées par les activités organisées. Le 19 juin 1986, après deux pétitions et de multiples plaintes, les autorités municipales ordonnent la cessation de toute activité publique dans la villa, des solutions de repli sont proposées et refusées par Etat d'urgences. Une nouvelle vague d'action de protestation démarre.

Etat d'urgences mène alors de front des négociations avec les autorités municipales et de nouvelles actions revendicatives (notamment les Fiaskomobiles). En septembre 1986, les autorités promettent de mettre à disposition l'Usine genevoise de dégrossissage d'or (UGDO), un bâtiment industriel désaffecté dans le quartier de la Jonction à Etat d'urgences, Post Tenebras Rock et le Groupe de liaison des associations de jeunesse (GLAJ). Etat d'urgences et PTR (le GLAJ a décliné la proposition) inaugurent les lieux en juin 1989, après de gros travaux.

En 1989, une charte est rédigée en vue de fixer quelques éléments d'organisation du lieu (S01). On y distingue ainsi les «Ateliers» qui sont des groupes qui gèrent un espace dans l'Usine, les «groupes» qui «utilisent régulièrement les espaces de l'Usine» un groupe de gestion qui «assure le fonctionnement du l'Usine», se réunit une fois par semaine et comprend des représentants des ateliers et des groupes.

On trouve à l'Usine: une salle de concert, un cabaret-dancing, un magasin, un bistrot (Débido), un cinéma (Spoutnik), un théâtre, une galerie. Ces lieux sont dits publics et ils sont gérés par des groupes désignés par l'association. Il y a également des ateliers fermés au public. Dès le début, Etat d'urgences fonctionne sans subvention. En 1992, constatant l'essoufflement des bénévoles, trois structures (cinéma, théâtre et espace d'art) demandent des subventions de fonctionnement.

En janvier 1998, L'Usine ferme pour huit mois, afin de procéder à des travaux importants de cloisonnement des différents espaces et, plus largement, pour rendre le lieu plus fonctionnel pour les activités culturelles qui y sont déployées. L'association Etat d'urgences est dissoute en 1998 et c'est l'association Usine qui prend sa suite.

Association genevoise pour la reconnaissance et l'encadrement des enfants sans statut légal (AGRES)

  • 691002
  • Collectivité
  • 1984-1991

Fondée en 1984 à la suite du refus par le corps électoral de l'initiative Être solidaire, l'AGRES se donne pour mission de favoriser la scolarisation des enfants de saisonnier.èr.es résidant sans statut légal dans le canton de Genève. Ces enfants, en effet, ne peuvent pas être inscrits à l'école publique. L'AGRES met donc en place «la petite école» qui accueille, sous certaines conditions, les enfants sans statut.

En 1991, le Conseil d'État genevois autorise, conformément à la Déclaration des droits de l'enfant, l'inscription des enfants sans statuts à l'école publique.

Association Graffiti

  • Collectivité
  • 1992-1999

Groupe de recherche pour un tour de ville sous l'angle de l'histoire des femmes.

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