Affichage de 2116 résultats

Notice d'autorité

Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501126
  • Collectivité
  • 1974-1990?

En 1974 le Mouvement des ouvriers et employés catholiques - Suisse (Katholische Arbeitnehmer-Bewegung der Schweiz, KAB) rassemble une « trentaine d'organisations et de partis » (Commentaire officiel de l'initiative "Être solidaires", décembre 1974), à l’issue surtout du milieu syndical et associatif-religieux, autour de la question de la xénophobie. Ce rassemblement débuche sur un rencontre le 15 mai 1974 à Olten, où le lancement de l'initiative populaire fédérale « être solidaires en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers » est décidé.
Le 20 octobre 1977, en déposant 55'954 signatures à la Chancellerie fédérale, ce réseaux prend la forme d'une association qui s'appelle « Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers », qui sera ensuite mise en votation le 4-5 avril 1981. Son but est de « élaborer pour la Suisse une politique à l'égard des étrangers fondée sur les principes de l'égalité de traitement et des droits de l'homme » (Statuts, art. 2). À la suite de l'échec de la votation une décision est prise : continuer le travail de sensibilisation, production de discours et réflexion publique autour des problèmes de la population immigrée. Par conséquent, l'assemblée générale du 6 novembre 1982 vote la modification du statuts et du nom officiel de l'association, maintenant « Communauté de travail "Être solidaires" Suisses-Immigrés » qui continue à promouvoir rencontres, initiatives, ainsi que la publication du bulletin, devenu en fin 1983 le journal Piazza.
En septembre 1990 la Communauté est formellement encore en vie (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501127
  • Collectivité
  • 1974-1985[1990?]

Afin de suivre les travaux de reforme de la Loi sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE ou AMAG en allemand) de 1977-79, un groupe d'étude se met sur pied au sein du CCSI et appelle, en septembre 1978, à la création d'un « Comité d'action contre la nouvelle Loi sur les Étrangers » (convocation séance constitutive du 5 octobre 1978, 22.09.1978, cf. CCSI-S005-SS01-D02-SD01 Assemblée générale) qui prendra le nom de « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi [ou : contre la nouvelle loi ; contre AMAG]) ». A ce comité prend partie, au moins dès la rentrée 1979, le Comité genevois "Être solidaires". Néanmoins, le premier comité devient de plus en plus active aussi par rapport à la campagne en faveur de l'initiative "Être solidaire". En janvier 1981 il est le moteur du nouveau comité genevois en faveur d'Être solidaire, qui vient d'être créé pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de l'initiative quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981, jusqu'au point de suspendre « provisoirement ses propres activités » (cf. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales). La convocation de cette séance prévoyait déjà, pour ce comité, une « existence de courte durée, soit du 29 janvier au 15 avril 1981 ».
Suite à l'échec de la votation populaire, le comité continue ses activités en tant que secrétariat genevois de l'organisation qui avait menée la campagne au niveau nationale, c'est-à-dire la Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui en septembre 1990 est encore formellement en vie, au moins en tant que structure nationale (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

Barone, Anne-Marie

  • 501129
  • Personne
  • 1955-

« [N]ée en 1955 dans une famille de gauche intellectuelle, s’engage à Genève dans le groupe de collégiens du CLP, « Ecole et lutte de classe », dès 16 ans, avant d’intégrer l’organisation politique en 1973. Elle commencera dès 1976 à fréquenter des groupes féministes, notamment le Centre femmes ouvert à Genève. Elle quittera le CLP en mars 1977, avec d’autres, lors d’une scission, en raison de son engagement féministe et du fonctionnement très hiérarchisé de l’organisation, mais elle ne restera que quelques mois membre du groupe « Collectif politique » qui en a résulté. Elle militera ensuite notamment dans différents groupes luttant contre les violences faites aux femmes ou des mouvements de solidarité internationale avec différents pays d’Amérique latine. Après l’obtention de son brevet d’avocate en 1982, elle rejoindra en 1990 un collectif d’avocat-e-s progressistes où elle travaillera durant 10 ans, en charge notamment de dossiers portant sur les violences faites aux femmes et aux enfants et le harcèlement sexuel au travail, puis sera élue magistrate en 2000. » (v. sources).

OFRA Genève (Organisation pour la cause des femmes)

  • 501299
  • Collectivité
  • 1982-1997

Selon Kiani (2019), « l'OFRA genevoise commence ses activités en 1982 ». Participe notamment à la campagne contre l’initiative « Pour le droit à la vie ». Le groupe genevois est créé dans le but « d'apparaitre publiquement », « d'intervenir sur des questions de politique traditionnelle et parlementaire », et d'agréger différentes tendances féministes sur des questions communes.

Symposium de la solidarité (1978)

  • 502210
  • Collectivité
  • 1978

Se tient à Lausanne en fin 1978 en réponse au Premier Symposium Latino-Américain - Européen pour la coopération économique (Montreux, octobre 1977). Il semblerait avoir aucune proximité avec le comité au même nom de 1980, d'après l'introduction de la brochure diffusée en 1981 (cf. Broch 0004).

Syndicat des services publics (SSP-VPOD)

  • 507712
  • Collectivité
  • 1920-

«La Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats (1905), après avoir fusionné en 1920 avec la Fédération suisse des employés des tramways, prit le nom de Syndicat suisse des services publics (SSP/VPOD) en 1924. Cette appellation neutre reflétait une ouverture précoce aux travailleurs de différents statuts (ouvriers, employés et fonctionnaires). Les services communaux connurent un développement massif à la fin du XIXe s.; leurs ouvriers, surtout ceux de la voirie, s'organisèrent alors au niveau local (dès 1891 à Bâle), puis national, avec la Fédération fondée en 1905, que rejoignirent rapidement quelques ouvriers cantonaux et fédéraux (du personnel militaire surtout). Les associations d'employés des tramways, apparues en 1896, constituèrent, en 1905 également, une fédération nationale (mais en majorité alémanique). Avant la fusion de 1920, elles étaient assez proches des associations de cheminots. [...] Les effectifs [...] augmentèrent nettement à la fin de chacune des deux guerres mondiales et au début de la grande crise des années 1930; du milieu des années 1960 au milieu des années 1990, ils stagnèrent autour de 40 000 (1649 membres en 1906, 10 229 en 1920, 18 505 en 1940, 36 898 en 1960, 42 561 en 1993, 36 619 en 2000, 35 486 en 2010). Mais cette stabilité cache une mutation fondamentale: à partir des années 1960, de nouveaux groupes professionnels (formation, services sociaux, santé publique) prirent le pas sur les groupes d'adhérents traditionnels (travaux publics, transports urbains, services industriels). En même temps, la part des femmes s'accrut fortement et atteignit 50% en 2011. »

Conférence de Berne

  • 550129
  • Collectivité
  • ?-1976

D'après Cécile Péchu, « tentative conflictuelle, et avortée en 1976, de structurer au niveau national d’autres organisations marxistes-léninistes » (v. sources), notamment Centre de liaison politique Genève (CLP), Rupture pour le communisme Lausanne (RplC), RGB Bâle, Revolutionnär Aufbau Zürich et « Shinagu Berne » (Decarro).

Autres membres: Collettivo politico leninista; Lutte prolétaire - Bienne; Lutte politique - Neuchâtel; Kritisches Forum - Winterthur; Sozialistiche Aufbaugruppe; Revolutionäre Gruppe - Basel

Decarro, Eric

  • 550293
  • Personne
  • 1940-2017 (24.04.1940-04.08.2017)

Études en sociologie et économie à l'Université de Genève (1962-67), il est au Mouvement démocratique des étudiants (MDE) et contribue à créer l'Action syndicale universitaire (ASU), puis devient membre de l'Association générale des étudiants. Dès 1965 au Comité directeur du Parti du Travail (auquel il a adhéré en 1962), il est élu avec son père au Conseil communal de Chêne-Bourg. Il passe à la Nouvelle Gauche en participant à la création du Centre de liaison politique (CLP) en 1970, dont il est expulsé avec Christian Tirefort en 1977. En tant qu'employé de l'Office d’Orientation et de Formation Professionnelle (OOFP) il adhère au SSP en 1967, où il assume ensuite des responsabilités au niveau cantonal et national. Avant de devenir président nationale de 1995 à 2003, il siège au Comité fédératif (1979-91) et au Comité directeur (1991-95), étant élu président de la section genevoise entre 1978 et 1982 et puis de 1985 à 1987. Il est en outre élu président de l'Union syndicale du canton de Genève (USCG), faîtière genevoise des syndicats adhérents à l'USS, donc membre de l'Assemblée des délégué·es (1987-90) et ensuite du Comité de l'USS (2001-03). Il participe aussi à la fondation du parti SolidaritéS, dont il restera membre jusqu'à son décès. « Dès les années 90, Eric Decarro s'est fortement investi dans le mouvement altermondialiste permettant au SSP d'y jouer un rôle actif. Il a participé activement à des mobilisations contre l’OMC, le WEF ou le G8. Il fut également l'un des principaux initiateurs du Forum social suisse » (de À la mémoire d'Eric Decarro, USS, republié par SSP/VPOD, 8 août 2017).

Résultats 81 à 90 sur 2116