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Notice d'autorité
Personne

Zep

  • Personne
  • 1967-*

Né à Genève. École des Arts décoratifs à Genève (d'après Ariel Herbez, Affiches BD, 1996).

Vuilleumier, Marc

  • 061MV
  • Personne
  • 1930-2021

Naissance en 1930. Immatriculé à la Faculté des Lettres des l'Université de Genève, filière Langues classiques, en 1948. Se destine à l'enseignement secondaire. Assiste à une conférence d'Albert Soboul dans le cadre de Travail et Culture (association liée au Parti du Travail). Stages dans l'enseignement secondaire en 1952-1953, n'obtient jamais de remplacement. Dès 1948, membre du Groupe d'études socialistes (GES), membre du Parti Suisse du Travail (PST), membre de SolidaritéS. Lance, à Genève, une pétition pour la paix et une autre contre l'arme atomique en 1949 et 1950. Est exclu temporairement des cours pour cette raison. Participe à Horizons, bulletin édité par le GES. Assiste au congrès de l'Union internationale des étudiants à Prague en août 1950.

N'obtenant jamais de remplacement dans le secondaire, il effectue des remplacements dans l'enseignement primaire où il est nommé par concours (1953). Suite à une rencontre avec Alfred Borel, conseiller d'État (exécutif cantonal) en charge de l'instruction publique, au cours de laquelle il demande que soit levé l'ostracisme qui le frappe en raison de son engagement politique, il obtient un remplacement, puis sa nomination au Collège Calvin en 1958 où il enseigne jusqu'en 1961.

Bourse de Jeune chercheur du FNRS en 1962, puis assistant de Sven Stelling-Michaud de 1963 à 1969 (Université de Genève). Assistant à la Faculté des Sciences économiques et sociales de 1974 à 1979, puis chargé d'enseignement dans cette même faculté. Marc Vuilleumier a assuré l'édition scientifique de nombreux textes très importants pour l'histoire du mouvement ouvrier au XIX<sup>e</sup> siècle. Par de nombreux articles, aujourd'hui réunis en volume, il a fait oeuvre de pionnier dans les domaines de l'histoire du mouvement ouvrier en Suisse et en Europe.

Vogt, Skander

  • 349561
  • Personne
  • 1980-2010

Condamné pour des délits mineurs à 15 mois de prison, Skander Vogt est frappé, en 2001, sur la base d'une expertise psychiatrique, par une mesure d'internement, ordonnée par le Tribunal correctionnel de Lausanne (Vaud). Son incarcération est dès lors prolongée indéfiniment, malgré ses demandes répétées de libération et de nouvelle expertise psychiatrique.

Dans la nuit du 10 au 11 mars 2010, il met le feu au matelas de sa cellule des Établissements de la Plaine de l'Orbe (EPO) et décède dans l'incendie, sans que le personnel du pénitencier ne lui porte secours. Les communications échangées par téléphone avec les services d'urgence, qui ont été publiées par un journal romand, indiquent au contraire le mépris du personnel pénitentiaire pour Vogt. Il s'ensuit un bref scandale médiatique.

Vautier, Jean-Claude

  • 00010002
  • Personne
  • 1923-2015

Médecin, installé comme généraliste à Orbe. Membre de l'Association des médecins progressistes vaudois. Adhère au Parti socialiste vaudois en 1958. Député au Grand Conseil vaudois de 1966 à 1981. Il est l'artisan de l'apparentement des listes du Parti socialiste et du POP Vaudois en 1971 (Congrès d'Épalinges). Dans les années 1970, il est membre du groupe dit d'Yverdon animé par François Masnata. Il se situe ainsi à la gauche du Parti socialiste. Très actif dans le soutien au peuple Sahraoui. Il effectue de nombreux voyages dans le camp de réfugié de Tindouf et reçoit une médaille du Front Polisario.

Urban, Alain

  • Personne
  • 1953-1980

Études d'agronomie à l'École polytechnique fédérale de Zürich, puis de lettre à l'Université de Genève, Alain Urban était membre du comité de l'ADUPSY et membre du Groupe action prison. Il travaillait au Centre Liotard. Comme le relève l'hommage qui lui a été rendu par ses amis (Fonds 124 Au pièce 15), «c'est à la suite de sa confrontation avec l'institution psychiatrique qu'il avait axé toute son existence sur la recherche d'une réelle alternative, d'un lieu différent.»

Le 14 juin 1980, Alain Urban est interpelé par la police et emmené à la Clinique de Bel-Air où il est placé en cellule d'isolement. Malgré les interventions de ses amis et de l'avocat de l'ADUPSY, la mesure d'isolement n'est pas levée et une «cure de sommeil» est prescrite et mise en oeuvre. Alain Urban n'est plus autorisé à recevoir des visites à l'exception de celle de sa famille et de son avocat qui le rencontre une dernière fois le 26 juin. Alain Urban est retrouvé mort le dimanche 29 juin 1980 au matin.

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