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Notice d'autorité

Biner, Pierre

  • 4321
  • Personne
  • 1939-*

Licence ès lettres à l’Université de Genève en 1962. Critique de cinéma et de théâtre au Journal de Genève (1963-1968). Il rencontre la compagnie du Living Theatre dont il est membre de 1968 à 1976. Il accompagne la troupe dans plusieurs tournées aux États-Unis, au Brésil et en Europe. En 1972, il traduit et publie, sous le titre Le Legs de Caïn, plusieurs textes de Julian Beck et Judith Malina, les deux fondateurs du Living Theatre.

Pierre Biner s’établit à Genève en 1976 et donne des stages d’interprétation à l’École supérieure d’art dramatique jusqu’en 1984. Il met également en scène des spectacles, parmi lesquels Le Procès de Peter Weiss (1987). Dès 1985, il travaille à la Télévision Suisse Romande. Il est journaliste à Temps présent (1985-87), producteur de l'émission culturelle Viva (1987-2001) et de Confidentiel (1999-2002).

Il a été membre du GHLOG (Groupe d'homosexuels libertaires genevois, février 1975), puis du GHOG (Groupe homosexuel de Genève, 1978).

Comité de solidarité avec le peuple brésilien (CSPB)

  • 407809
  • Collectivité
  • 1972- ca. 1980

Le Comité de solidarité est fondé après deux années d'activités diverses visant à faire connaître la répression exercée par la dictature brésilienne. Dans ce cadre, plusieurs meeting ont lieu en Suisse romande, notamment avec des dirigeants d'organisations brésiliennes interdites au Brésil (A. de Carvalho, L. Dowbor, novembre 1970, J.M. von der Weid de l'Union nationale des étudiants brésiliens). A l'été 1971, l'évêque Don Helder Camara donne des conférences à Fribourg et Zurich. Enfin, à Genève, une campagne de solidarité avec le leader paysan Manuel da Conceiçao est organisée.

Le Comité est fondé après ces deux ans d'activités. Il se donne en particulier pour but d'informer la population suisse sur la dictature brésilienne. Il édite à cet effet un Bulletin ainsi que des brochures. Il organise également des expositions, des projections de films et des conférences.

Action Portugal Afrique australe (APAA)

  • 405988
  • Collectivité
  • ca. 1973-1976

Le groupe s'est formé lors d'un week-end de l'Action commune Tiers-Monde (7 et 8 avril 1973) au Cazard à Lausanne. Une première séance de travail a eu lieu le 10 avril 1973, en présence notamment de Georges Kolb, Jean-Philippe Jeannerat, Giovanni Chicherio, Gérard Dyens, Denis Muller, Michel Grenier, André Gachet, François de Vargas, Jacky Corthay, Jean Fischer et jean-Claude Luthy. L'objectif immédiat du groupe était d'organiser la réaction à la présence du Portugal comme hôte d'honneur du Comptoir suisse (septembre 1973). Dans ce but, il rémunère un secrétaire à mi-temps (Jacky Corthay) de mai à septembre 1973.

L'APAA continuera son action au-delà de la dénonciation de la présence du Portugal au Comptoir suisse, notamment en éditant un journal et en organisant des événements de popularisation des luttes pour l'indépendance de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée-Bissau. Le secrétariat sera assurée ensuite pendant un certain temps par Pierre Szynalski.

En 1974, l'APAA participe à une campagne pour la reconnaissance de l'indépendance de la Guinée-Bissau, puis en faveur des prisonniers politiques de Namibie, du Zimbabwé et d'Afrique du Sud en collaboration avec le Mouvement Anti-apartheid de Suisse. L'APAA participe également à la semaine nationale de solidarité avec le PAIGC, le MPLA et le FRELIMO.

Le buts de l'APAA, tels que définis dans son bulletin, sont: «dénoncer le système colonialiste qui continue de dominer politiquement, militairement, économiquement ou culturellement certains pays d'Afrique; approfondir l'analyse de l'impérialisme et le rôle que le capitalisme suisse joue dans ce contexte; apporter un véritable soutien aux mouvements de libération et populariser leurs luttes» (Bulletin n°2, 1974).

Il existe des groupes cantonaux de l'APAA.

Fasel, Jacques

  • 405789
  • Personne
  • 1952-*

Objecteur de conscience, condamné pour ce motif à une peine de prison au milieu des années 1970, il fait la connaissance de Daniel Bloch au pénitencier de Bellechasse en 1977. Ensemble, ils réalisent une première série d'attaques de convoyeurs de fonds, de bureaux de poste et de trains postaux. Jacques Fasel est arrêté en 1979. Il s'évade à plusieurs reprises. En 1985, il est condamné à une peine de 14 ans de prison, ramenée à 12 ans en deuxième instance. Fin 1987, il publie Droit de révolte aux éditions d'en bas. En détention, il fonde, avec d'autres détenus, l'Association de défense des prisonniers de suisse. Il se mobilise autour de la question anticarcérale avec des militants de l'extérieur (en particulier avec le Groupe action prison). Libéré en 1991, il exerce divers métiers et collabore à différentes revues et publications anarchistes.

Comité référendaire contre la fusion hospitalière

  • 401129
  • Collectivité
  • 1997-1998

Comité référendaire lancé par Forum santé avec l'adhésion de : Alliance de Gauche (PdT, Indépendants, SolidaritéS), Les Verts, Parti socialiste genevois, SIT (Syndicat interprofessionnel des travailleuses et des travailleurs), SSP/VPOD (Syndicat suisse des services publics), Cartel intersyndical de la fonction publique, Association des sages-femmes, GPS (Groupement du personnel soignant de l'Hôpital cantonal), Comité de la CUAE (Conférence universitaire des associations d'étudiantes), Médecins progressistes, ASI (Association suisse des infirmiers). Il s'opposa à la loi relative au concordat instituant le Réseau hospitalo-universitaire de Suisse occidentale (RHUSO, 3.10.1997, K 2 15.0 - 7585).

Centre école-familles migrantes (CEFM)

  • 400122
  • Collectivité
  • 1990-?

Créé en tant qu'association indépendante en septembre 1990, le CEFM a pur but de « continuer à utiliser au maximum toutes les compétences et savoir-faire » accumulés par le CCSI par rapport à l'école et l'éducation, toute en clarifient le rapport avec le CCSI même, qui débouche sur la reprise de « toute l'activité "École" antérieurement assumée par la Commission école du CCSI (celle-ci disparaît) » et devient un commission interne au CEFM (procès-verbal de la séance Commission école du CCSI et Comité du CEFM du 31.10.1990). Le CEFM reprend aussi le rôle d'accueil aux familles qui était une des tâches de la permanence de l'AGRES, en gardant Giuliana Abriel comme responsable.

Godinat, Gilles

  • 388457
  • Personne
  • 1947-*

Né et grandi à Genève, marié avec trois enfants, médecin dans le Groupe médical des Grottes (cabinet de groupe). Après avoir milité dans différents groupes (Action syndicale universitaire, ASU ; Comité d'action pour la démocratisation des études, CADE ; groupe «Immigration et impérialisme» ; Tribunal populaire pour les conditions des immigrés) et une brève militance au Parti du travail, il a rejoint le mouvement trotskiste en 1982 (Ligue marxiste révolutionnaire/Parti socialiste ouvrier et dans SolidariteS depuis 1992). Membre fondateur et premier président de l'Association de médecins progressistes (en 1975-85?), il a été active dans le Comité d'action santé et aussi dans Forum santé, dont il a été président (2002-04).

Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé

  • 372610
  • Collectivité
  • 1984-1989

En raison de l'existence d'un réseau informel depuis le 1981, le « Comité pour un tarif plus social de la médecin ambulatoire » (contre le "tarif Werner"), dont faisait partie l'Association genevoise de Médecins Progressistes (AMP-Ge), a décidé en 1984 de créer un groupe de discussion et intervention sur la politique de la santé. Il a pris le nom de « Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé ». Le modèle est le « Rassemblement e faveur d’une politique sociale du logement ». La documentation conservé laisse entendre que l'association n'a jamais été formalisée jusqu'à 1989, quand le projet a pris la forme de Forum santé.

Collectif Tout va bien

  • 35268
  • Collectivité
  • 1972-1983

Tout va bien est une revue mensuelle créée par des militants de gauche romands ayant traversé Mai 68, non liés à des partis de gauche ou aux groupuscules d'extrême-gauche, mais proches de ces derniers.

Leur but était d'offrir (n° 1, novembre 1972):

  • «une contre-information en rupture avec le discours polluant et mystifiant de la presse asservie et des médias»;
  • «Démonter les mécanismes par lesquels la société capitaliste se reproduit quotidiennement»;
  • «Populariser et décloisonner les luttes locales et nationales et faire ressortir leurs potentialités révolutionnaires».

Dans la période très politisée des années 1970, Tout va bien réussit à percer et s'affirme en Suisse romande comme référence pour le monde militant. Le journal dépasse les 4'000 abonnés et titre à 10'000 exemplaires.

Forts de ce succès, les fondateurs et membres de l'association à but non lucratif - structure juridique qui édite le journal - décident de transformer le mensuel en hebdomadaire. Cette transformation est effective à l'automne 1978.

Cependant, l'augmentation des charges salariales et d'impression que la périodicité nouvelle induit nécessite une croissance équivalente des recettes, c'est-à-dire avant tout du nombre d'abonnés. Dès 1979, cette préoccupation et les efforts de l'équipe pour la promotion du journal vont devenir de plus en plus pesants. En 1982, la publication de Tout va bien doit être interrompue faute de moyens financiers et une souscription est lancée.

La publication reprend en novembre 1982, mais le répit sera de courte durée. A Pâques 1983, Tout va bien sort son dernier numéro et les dernières tentatives de renflouer les caisses restent vaines.

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