Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Moyen
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Archives du fonctionnement et des activités du CCSI.
Pour l'essentiel, le classement original a été maintenu. Deux sous-fonds et une sous-série (Être solidaires) ont fait l'objet d'un inventaire plus détaillé que le reste du fonds en raison de l'intérêt patrimonial particulier qu'ils représentent.
Les publications, nombreuses en raison de l'existence d'un centre de documentation, contenues dans le fonds ont été décrites pièce à pièce dans notre catalogue de bibliothèque. On en trouve la liste exhaustive [ici](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-search.pl?q=CCSI).
Un certain nombre de documents stockés dans une armoire et étant issus du bureau de Pilar Ayuso, ancienne permanente du CCSI, ont été joints aux séries pertinentes du présent inventaire. Le caractère hétéroclite de documents conservés dans cette armoire ne justifiait pas le maintient de l'ensemble en tant que tel.
Les archives de l'ATEES et de l'Associazione Genitori Scuola italiana qui se trouvaient dans le versement du CCSI ont été décrites comme des fonds séparés. Ces deux organisations n'avaient pas de lien organique avec le Centre.
* Les procès-verbaux et pièces annexes de la commission fédérale des étrangers n'ont pas été conservés.
* Un échantillonnage a été effectué dans les publications conservées par le centre de documentation du CCSI. Les manuels de droit, les guides pratiques et autres publications en série à but pratique ont été éliminées. Les publications officielles (rapports de commissions fédérales, rapports annuels de diverses institutions, etc.) ont été éliminées.
* Les dossiers de presse aux thématiques trop éloignées des activités du Centre ont été éliminées.
* Les revues de presse de l'OFIAMT et de diverses institutions publiques ont été éliminées.
Décision du comité du CCSI.
Des accroissements sont attendus dans la mesure où le CCSI continue son activité.
Les membres fondateurs du Centre ont été sollicités pour verser les archives qu'ils détenaient par devers eux. En réponse à cet appel, un versement complémentaire a été effectué par Florio Togni. Il est intégré au présent inventaire.
A l'occasion de l'exposition _Nous, saisonniers, saisonnières..._, le CCSI a été contacté pour obtenir le prêt de certaines de ses archives historiques alors stockées dans ses locaux. Le CCSI devait déménager quelques mois plus tard et la question de la conservation des archives historiques a été évoquées. Marianne Halle, permanente du Centre, a confié à Adrian Rey Rodrigues, étudiant de la Haute école de gestion, un premier relevé de l'ensemble des archives dispersées dans les différentes pièces composant les locaux.
Sur la base de ce relevé, les Archives contestataires ont accepté de recevoir ces archives. Le comité du CCSI s'est prononcé en faveur de cette solution à l'automne 2019. Le déménagement a été effectué en novembre 2020.
Certains documents font l'objet de restrictions d'accès.
[Site internet du CCSI](http://ccsi.ch)
* CCSI, _[28 ans d'histoires de vie et d'histoires de papiers](https://ccsi.ch/wp-content/uploads/historique_ccsi-2005.pdf)_, [Genève, 2005].
* Mélissa Llorens, _Sortir l'immigration de son ghetto: le Centre de Contact Suisses-Immigrés de Genève, relais des revendications des immigrés? 1974-1990_, Mémoire de master, Genève, 2013.
* Laetizia Carreras, _Histoires de vie, histoires de papiers_, Lausanne, d'en bas, 2002.
* Emmanuel Gripon, _Mémoire de l'action immigrée_, film, 2014.
* CCSI, _[Centre de contacts Suisses-Immigrés, 40 ans d'histoire](https://ccsi.ch/wp-content/uploads/2017/07/R%C3%A9sum%C3%A9Llorens_Final_site.pdf)_, Genève, 2014.
AG: 342, 161. Comité: 199, 340, 341, 342, 343, 349, 370. Comité et colloques: 479 à 487.
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Procès-verbaux et convocations des assemblées générales, rapports d'activité. Procès-verbaux et correspondance du comité. Procès-verbaux du secrétariat (une partie de l'équipe salariée et une partie du comité). Procès-verbaux des colloques (séances d'équipe).
Chronologique et par organe.
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La Communauté de travail pour l'accueil et l'intégration des étrangers (CTAIE) est une commission officielle constituée suite à une motion des députés socialistes Berthier Perregaux et Jacqueline Berenstein Wavre. Elle collabore étroitement avec le CCSI au point qu'en 1993-1994 un projet de fusion est discuté. Ce projet ne verra pas le jour. En lieu et place est constituée, en 1997, une Fondation pour l'intégration des immigrés (FINIM), dissoute en 2001.
La CTAIE est productrice d'une émission de radio diffusée sur Radio Cité.
AEG 2003va029
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Les ébauches des rapports d'activité 2008 et 2009 ont été regroupé dans le deux chemises, tandis que un exemplaire du rapport d'activité du 1988-1989 est relié et annoté lors de l'AG du 13 avril 1989.
Les rapports définitifs, par contre, se présentent reliés en deux volumes séparés (de 1975/76 à 1982 et de 1982 [double] à 1997), ainsi qu'en copie non reliées (de 1998 à 2008; manquants: 2003-2007). Le rapports d'activité de 1989-1990 dans le second volume relié ne contient pas les deux dernières pages : une seconde copie complète a été donc conservée. L'exemplaire manquant (1991) dans le second volume relié, intitulé "École pour tous", a été réintégrés depuis les nombreux numéros épars contenus dans le fonds.
16, 110, 112, 113, 114, 341.
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Procès-verbaux du secrétariat non inclus dans la série 1, documents relatifs aux salariés, aux stagiaires.
Les sous-séries sont constituées de documentation relative à des questions spécifiques traitées par le CCSI. Leur présence sous cette série n'implique pas que le secrétariat et l'équipe de travail aient l'exclusivité du traitement de ces questions. Elles ont été constituées par la réunion d'ensembles de documents disséminés en différents endroits des locaux du Centre.
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Boîte 1/2
Classeur (197):
* Correspondance, prises de position, documentation du Comité suisse pour la défense du droit d'asile (CSDDA) 1984-1987.
* Correspondance, publications: Assises européennes du droit d'asile et Centre européen de défense des réfugiés et immigrés (CEDRI) (1985-1987).
Chemises:
* Matériel divers pour la campagne LEtre et LAsi
* Coordination genevoise pour la défense du droit d'asile 1997 (matériel divers)
* Coordination genevoise pour la défense du droit d'asile 1999-2000 (procès-verbaux, correspondance)
* Coordination genevoise pour la défense du droit d'asile et Comité genevois contre le démantèlement du droit d'asile 1997-1999 (procès-verbaux, correspondance)
* Coordination genevoise pour la défense du droit d'asile 1985-1987, conférence de presse, dossiers de presse
* Coordination genevoise pour la défense du droit d'asile 1985-1987, procès-verbaux, communiqués, correspondance
Boîte 2/2
Diverses publications (dont certaines ont été cataloguées séparément) et revues de presse.
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Correspondance entrante et sortante.
Classement chronologique et par collaborateur (alphabétique). Le classement original a été maintenu.
356-449
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Ensemble de la documentation contenue dans le Bureau enfance, éducation et santé. Il s'agit de dossiers de suivi d'inscription à l'école, de demandes de subsides d'assurance maladie, de rapports statistiques sur le suivis de cas individuels, de correspondance avec des institutions.
Le classement original a été maintenu.
Restrictions d'accès, signature d'un accord de confidentialité et autorisation du CCSI obligatoire pour les dossiers individuels.
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Cette série permet une étude approfondie de la contribution genevoise et romande à l'organisation de la campagne pour l'[initiative Être solidaire](https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis128.html) (votation le 4-5 avril 1981). Elle contient aussi une partie du fonds de la Communauté de travail, qui avait mené la campagne au niveau national. Pour des raisons liées aux trajectoires plurielles qui ont caractérisé cette campagne, la série recueille la documentation de plusieurs sujets collectifs et surtout du comité genevois qui, en 1978, s'opposait à la réforme de la loi sur les étrangers (LEtr; AMAG), dans lequel le CCSI a joué un rôle critique.
Pour tenter de visibiliser de manière claire les différentes composantes de ce fonds, on a fait le choix de classer la documentation en deux dossiers distincts:
* la Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers : active au niveau national
* le Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers (contre la nouvelle LEtr), qui absorbe la documentation du Comité genevois "Être solidaires" créé en 1974, ensuite fonde le Comité de soutien à "Être solidaires" en vue de la votation du 1981 et continue, sur la même ligne, ses activités après la votation
* les numéros du «Bulletin de la Communauté de travail "Être Solidaires" Suisses-Immigrés» (1977-1983), ainsi que «Ciao Mitenand» (1981), «Info-interne» (1981) et le bulletin du Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers (contre la nouvelle loi) (1979-1981?) ont été rajouté à la bibliothèque
* certains copies du Bulletin (provenance du versement 151) ont fait l'objet d'une conservation à double et clairement séparée en tant que copies adressées à « [Interessengemeinschaft der Beratungs- und Kontaktstellen Schweizer-Ausländer (IGSA)](https://www.findmittel.ch/archive/archNeu/Ar62.html?tab=aktenserien) » (réseau des centres de contact avec siège à Winterthur)
* les numéros du Bulletin en allemand « Rundbrief » (nn. 6, nov 1977; 9, sept 1978 et n. 3, mar 1977) ont été rajoutés à la bibliothèque avec les autres Bulletin de la Communauté de travail
* le «Dossier migrants», édité par le journal «ToutVaBien» après la votation du 5 avril 1981, a été rajouté à la collection du périodique (entre le n. 103 et 105 ; le 104 étant manquant ; il existe aussi une copie numérisée), en s'agissant d'un recueil d'«articles parus, depuis la naissance de l'hebdo, sur le problème des migration et la situation des travailleurs étrangers en Suisse», comme l'explique l'éditorial en première page
* Archives sociales suisses Ar 62 [Mitenand-Initiative](https://www.findmittel.ch/archive/archNeu/Ar62.html)
* Archives sociales suisses Ar 597 [Être solidaires](https://www.findmittel.ch/archive/archNeu/Ar597.html)
Restriction d'accès sur certaines chemises (dans les deux dossiers).
* Piguet, Etienne (2017), _L'immigration en Suisse : soixante ans d'entrouverture_, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 3e éd.
* Mahnig, Hans (dir.) (2005), _Histoire de la politique de migration, d'asile et d'intégration en SUisse depuis 1948_, Zürich, Seismo
* Arlettaz, Gérald; Arlettaz, Silvia (2004), _La Suisse et les étrangers. Immigration et formation nationale (1848-1933)_, Lausanne, Antipodes
En 1974 le Mouvement des ouvriers et employés catholiques - Suisse (Katholische Arbeitnehmer-Bewegung der Schweiz, KAB) rassemble une « trentaine d'organisations et de partis » (_Commentaire officiel de l'initiative "Être solidaires"_, décembre 1974), à l’issue surtout du milieu syndical et associatif-religieux, autour de la question de la xénophobie. Ce rassemblement débuche sur un rencontre le 15 mai 1974 à Olten, où le lancement de l'initiative populaire fédérale « [être solidaires en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers](https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis128.html) » est décidé.
Le 20 octobre 1977, en déposant 55'954 signatures à la Chancellerie fédérale, ce réseaux prend la forme d'une association qui s'appelle « Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers », qui sera ensuite mise en votation le 4-5 avril 1981. Son but est de « élaborer pour la Suisse une politique à l'égard des étrangers fondée sur les principes de l'égalité de traitement et des droits de l'homme » (Statuts, art. 2). À la suite de l'échec de la votation une décision est prise : continuer le travail de sensibilisation, production de discours et réflexion publique autour des problèmes de la population immigrée. Par conséquent, l'assemblée générale du 6 novembre 1982 vote la modification du statuts et du nom officiel de l'association, maintenant « Communauté de travail "Être solidaires" Suisses-Immigrés » qui continue à promouvoir rencontres, initiatives, ainsi que la publication du bulletin, devenu en fin 1983 le journal _Piazza_.
En septembre 1990 la Communauté est formellement encore en vie (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).
Publié
Ce dossier contient toute la documentation relative à la Communauté de travail Être solidaires conservée au CCSI. À l'état actuel, il n'est pas clair s'il s'agit de la documentation reçue par le Comité genevois en soutien à l'initiative Être solidaires ou s'il s'agit d'une partie de la documentation de la Coordination romande, arrivée à Genève par le biais de son président Jean-Pierre Thévenaz (ou d'autres genevois·es qui étaient à la fois très lié·e·s au CCSI et membres, à plusieurs niveaux, des structures nationales d'Être solidaires, notamment Florio Togni, Pilar Ayuso, Gérald Crettenand, etc.). Notre choix a été de traiter cette partie presque comme un sous-fonds de la Communauté de travail afin de la rendre plus visible et constatant son importance pour l'étude du fonctionnement interne de la Communauté de travail.
Possible mais pas prévu.
Certains chemises font l'objet d'une restriction d'accès.
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Ce sous-dossier se compose de cinq chemises, dont le premières quatre recueillent les convocations, les procès-verbaux et parfois les documents présenté à la discussion des différents organes statutaires, pour la plupart en allemand. Elles ont été classées comme suit :
* ch. 1 : Assemblée générale (Generalversammlung) (1975-1985)
* ch. 2 : Comité (Vorstand) (1979-1984)
* ch. 3 : Bureau (Ausschuss) (1975-1983)
* ch. 4 : Comité d'initiative (Initiativ-Konferenz, I-K, 1975); Conférence nationale de coordination (Nationalen Koordinationskonferenz, NKK, 1980-81); une troisième sous-chemise recueille les procès-verbaux/comptes rendus d'autres instances (pour des séances extraordinaires nationales, régionales, etc. ou en dehors des instances statutaires, 1979-1982)
* ch. 5 : cette chemise, par contre, contient trois sous-chemises : diverses copies des statuts, même en projet, de la Communauté de travail (1977-78; 1982) ; un recueil de documents qui concernent la comptabilité et les budgets (1979-1984) ; plusieurs listes des membres à différents niveaux (1974-1984)
Restriction d'accès sur une partie de la ch. 5 avec les listes des membres.
Publié
Ce sous-dossier contient la correspondance relative à la Communauté de travail, fort probablement reçu en copie par le groupe genevois. Néanmoins, elle a été classée en courriers sortants (ch. 1-2, 1974-1985) et entrants (ch. 3, 1974.1983).
Publié
Ce sous-dossier recueille des documents de nature très différente, allant des notes manuscrites aux propositions et projets soumis à la discussion des diverses instances de la Communauté de travail, mais aussi aux documents d'organisations proches (cf. notamment la communiqué de presse sur la pétition de l'Action nationale « contre l'immixtion étrangère dans la politique suisse » signé par CCSI, Comité genevois Être solidaires et Comité d'action contre la hausse des impôts). Cette documentation a été classée chronologiquement pour ce qui concerne les ch. 1-2 (1973-1985, avec une sous-chemises contenant quelque coupure de presse et le document _Pour une politique humaine de l'immigration_ de l'Institut social du KAB, 16.11.1973) et par typologie (ch. 3, 1974-1983), pour ce qui concerne le matériels produits par d'autres organisations (même contre Être solidaire, cf. notamment le journal-tract "_Ras-le-bol_" de l'Action nationale pour la votation du 6 juin 1982), ainsi qu'une sous-chemise avec les document relatifs au lancement de l'initiative (avec aussi une mouture provisoire du texte élaboré par le KAB, 1973).
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Dans ce sous-dossier on y trouve : les communiqués de presse, ainsi que les convocations pour des conférences de presse (ch. 1, 1974-1982) ; un recueil de tracts (ch. 2, 1978-1981), une copie incomplète du _Dossier en vue de la votation du 4/5 avril 1981_ (ch. 2, 1981), un feuille de signatures en allemand (ch. 2, 1981) et le photocopie d'une partie de la version allemande du livre blanc [_Die Ausländer in der Schweiz: weissbuch_](https://swisscovery.slsp.ch/permalink/41SLSP_NETWORK/19n6r1g/alma991061716369705501) (ch. 2, 1979?) (tr. du fr. : _Les étrangers en Suisse: livre blanc_, 1978).
* [_Les étrangers en Suisse: livre blanc_](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=885#)
* [_Stranieri in Svizzera: libro bianco_](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=886)
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Ce sous-dossier contient deux chemises : une avec la documentation (correspondance, tracts, notes, etc.) relative au rencontre "Forum 85" qui se tenait à Zürich le 19 octobre 1985 (1984-1985) et une avec des documents divers sur d'autres rencontres et séminaires (tenus entre 1982 et 1984, sur plusieurs villes suisses).
Afin de suivre les travaux de reforme de la Loi sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE ou AMAG en allemand) de 1977-79, un groupe d'étude se met sur pied au sein du CCSI et appelle, en septembre 1978, à la création d'un « Comité d'action contre la nouvelle Loi sur les Étrangers » (convocation séance constitutive du 5 octobre 1978, 22.09.1978, cf. CCSI-S005-SS01-D02-SD01 Assemblée générale) qui prendra le nom de « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi [ou : contre la nouvelle loi ; contre AMAG]) ». A ce comité prend partie, au moins dès la rentrée 1979, le [Comité genevois "Être solidaires"](http://inventaires.archivescontestataires.ch/index.php/comit-genevois-tre-solidaires). Néanmoins, le premier comité devient de plus en plus active aussi par rapport à la campagne en faveur de l'initiative "Être solidaire". En janvier 1981 il est le moteur du nouveau comité genevois en faveur d'Être solidaire, qui vient d'être créé pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de l'initiative quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981, jusqu'au point de suspendre « provisoirement ses propres activités » (cf. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales). La convocation de cette séance prévoyait déjà, pour ce comité, une « existence de courte durée, soit du 29 janvier au 15 avril 1981 ».
Suite à l'échec de la votation populaire, le comité continue ses activités en tant que secrétariat genevois de l'organisation qui avait menée la campagne au niveau nationale, c'est-à-dire la [Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers](http://inventaires.archivescontestataires.ch/index.php/communaut-de-travail-tre-solidaires), qui en septembre 1990 est encore formellement en vie, au moins en tant que structure nationale (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).
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Ce dossier contient le fonds du « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi) », active à partir de 1978 pour contraster la reforme de la loi sur l'établissement et le séjour des étrangers. En 1981 il s'avère que ce comité a hérité les fonctions du Comité genevois "Être solidaires" (né en 1974) et il en absorbe, par conséquence, une partie de la documentation, qui a été donc rajoutée au présent dossier. Par ailleurs, quelque mois avant la votation de l'initiative Être solidaire (4-5 avril 1981), il devient aussi le moteur de la création du Comité de soutien à Être solidaires et, après l'échec du vote, il continue ses activités en tant que « Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers (Genève) » jusqu'au moins 1985.
En tenant compte de ces changements de sujet producteur, le classement de la documentation a maintenu l'unité du fonds, tout en respectant les différences et les passages d'un sujet à l'autre.
Les cinq sous-dossier (Administration, Correspondance, Matériels d'étude, Organisation de la campagne de vote et Après vote) donnent un aperçu clair des fonctions statutaires (AG, comité et bureau, comptabilité, etc.) et de la documentation relative aux fonctions de mobilisations durant la campagne de vote et après.
Possible mais pas prévu.
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Ce sous-dossier se compose de quatre chemises classées comme suit :
* ch. 1 : Assemblée générale : à l'intérieur on peut identifier trois sous-chemises avec les convocations et les procès-verbaux du Comité genevois "Être solidaires" (1974-75), du Comité genevois contre l'AMAG (1978-1981) et du Comité de soutien à Être solidaires (1981)
* ch. 2 : Comité et bureau : une première sous-chemise contient les convocation et procès-verbaux du comité du Comité genevois Être solidaires (1974-1975), une deuxième du bureau du Comité genevois contre l'AMAG (1978-1980) et une troisième regroupe toutes les listes des membres
* ch. 4 : Comptabilité (1981) : cette chemise contient de la documentation concernant le seul Comité de soutien à Être solidaire, classée en une sous-chemise "Bilan et budget" (1981) et une "Facture, contrats, etc."
* ch. 5 : Contacts avec d'autres groupes et comités (1978-1981) : dans cette chemise on trouve des échanges de documentation, des procès-verbaux, des tracts et communiqués de presse, ainsi que des analyses des groupes suivantes : Groupe de soutien Être solidaires du quartier des Pâquis (1981), Coordination romande des comités contre l'AMAG (1979-1980), Comité unitaire pour les droits politiques des étrangers (Genève) (1979-1980), Comité Être solidaires de : Vaud, Chaux-de-Fonds (NE) et Tessin (1978-1980)
Restriction d'accès sur : sous-chemises avec les liste des membres (dans la ch. 2) ;
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Cette chemise contient la correspondance, classée en entrante (1975; 1979-81; 1983) et sortante (1979-80), des différents comités ou. Parmi les courriers entrants on y trouve aussi des lettres, vraisemblablement transférée aux différents comités, des membres les plus actifs (Florio Togni, Berthier Perregaux, Jean-Pierre Thévenaz).
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Ce dossier contient des documents utilisés comme base de discussion et étude, des textes brefs à circulation fort variée, des notes manuscrites - prises (surtout par Florio Togni) lors de séances et rencontres les plus diverses -, ainsi que des coupures de presse. Ce matériel n'a pas été forcement produit par les trois comités regroupés sous cette série : notamment, une sous-chemises recueille toute sorte de documentation relative à la campagne _contre_ l'initiative Être solidaires, classé par sujet producteur : Comité genevois contre Être solidaires, Comité suisse d'action contre l'initiative sur les étrangers, Comité romand contre Être solidaires, Libéraux, Radicaux, Vigilance (et al.), Action nationale (deux affiches concernant le référendum du 1982).
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Tout ce qui concerne la campagne en soi, à partir des feuilles de récolte des signatures jusqu'aux publications, a été classé sous ce dossier. On y trouve :
* ch. 1 : communiqués et conférences de presse (1978-1981) ; tracts et textes brefs (1979-1981) : à signaler : le tract avec l'historique de l'initiative en français [aussi en version manuscrite du 1980] et allemand ; le tract concernant l'occupation d'un « appartement prévu pour des saisonniers » (mars 1980?) ; une intervention en forme de lettre ouverte d'un « travailleur portugais » ; le programme de la Journée de solidarité entre travailleurs suisses et immigrés du 19 mai 1979 avec stands, musique, bal populaire et un rencontre/table ronde avec Bruno Trentin [dirigent du syndicat italien de la CGIL] ; autocollants)
* ch. 2 : feuilles de signatures (1974-1977) ; annonces, textes et organisation de la campagne de presse, ainsi qu'une collection d'affiches en photographie (imprimées, mais aussi en négatif, 1981) ; autres organisations (matériels de la même sorte produit par d'autres sujets, 1979-1982)
* ch. 3 : quelque copie du _Dossier en vue de la votation 4/5 avril 1981_ (français, italien)
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
Publié
Ce sous-dossier contient la documentation relative aux rencontres et séminaires qui ont suivi la votation du 4-5 avril 1981 et qui, la plupart des fois, ont pris le nome de « forum ». Ces forums ont été organisés sans distinction par le CCSI ou par le réseau plus ou moins lâche qui sorte de l'échec de l'initiative (et demeure, au moins en partie, sous la forme de secrétariat genevois de la Communauté de travail Être solidaire). Il s'agit donc d'une démarche très pragmatique avec le but de ne pas disperser les énergies et les idées accumulées durant la campagne de vote, mais aussi pour trouver des moyen d'organisation, ainsi que des champs d'action privilégiés.
La documentation a été organisée en gardant le classement originaire, qui regroupait documents très différents (tracts, correspondance, document de travail, etc.) selon les différents forums. Plus précisément :
* chemise 1 : « Forum 82 Suisses-Immigrés » (25.09.1982): il s'agit ici du seule forum organisé au niveau national par la Communauté de travail suisse, mais la documentation conservée permets de suivre la contribution du CCSI et le travail au niveau local ; « Forum 3 » (30.04.1982) ; Rencontre "xenophobie" (10.03.[1982?], avec notes manuscrites de Florio Togni)
* chemise 2 : « Forum sur la participation des immigrés à la vie cantonale » (6.03.1982, avec correspondance, matériels de préparations et liste des présences et des coupures de presse) ; Assemblée générale, vraisemblablement du CCSI (25.06.1981, avec une proposition de questionnaire pour former des nouveaux groupes de travail) ; séminaires mai 1981 (plusieurs dates, avec liste des présences et adresses)
Restriction d'accès sur la chemise 2 (liste des présences et des adresses).
11, 159, 160, 217, 218, 219, 222
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Campagne en faveur de l'initiative populaire cantonale Tous citoyennes, tous citoyens (IN28, TCTC) soumise au corps électoral le 6 juin 1993 et rejetée par celui-ci à 71,3%. Procès-verbaux, listes d'adresses, suivi de mobilisation, dossiers de presse, imprimés de propagande, compte de campagne.
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Participation à diverses campagnes politiques: J'y vis, j'y vote, Réinventons Genève, etc.
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Du centre de documentation, subsiste un classeur contenant les procédures d'acquisitions et autres documents relatifs au fonctionnement ainsi qu'un fichier à cartes. Les documents du centre, après échantillonnage, ont été placés dans la bibliothèque des Archives contestataires, on en trouvera la liste [ici](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-search.pl?q=ccsi).
Échantillonnage en fonction de l'intérêt historique: les mémoires universitaire et de l'Institut d'études sociales ont été largement conservés, de même que l'ensemble des publications au sujet de la politique migratoire de la Suisse. Ont été éliminées les publications ayant des fonctions pratiques: manuels de droit, manuels de procédures administratives, annuaires, etc.
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Affiche pour un "festival" pour les 25 ans du Centre de Contact Suisses-Immigrés. En haut de l'affiche on voit deux bulles de bande dessinée, une dit: "Bienvenue en CH", la suivante répond: "vraiment?". Plus bas on annonce des animations, des expositions, des concerts et des débats et on donne d'autres informations pratiques.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Set de table et affiche contre les révisions des lois sur l'asile et les étrangers, en votation le 24 septembre 2006. L'affiche est composée de deux cases de bande dessinée. Sur la première on voit un personnage viser des pigeons avec une fronde et un policier l'interpeller en disant "Je peux voir votre permis de chasse?", en dessous du dessin il est écrit: "Couper l'aide sociale des requérants déboutés c'est les pousser à la délinquance". La deuxième case montre un ouvrier en porte-jarretelles et talons pousser une brouette, il dit à son patron "ça fait mal aux pieds", lequel répond "désolé, mais j'ai seulement pu obtenir un permis pour une danseuse de cabaret". Sous le dessin on lit: "La Suisse veut interdire l'entrée de non-européens "sans capacités professionnelles particulières", excepté pour les danseuses de cabaret. C'est priver de main d’œuvre le bâtiment, l’agriculture, l’hôtellerie, le nettoyage, la santé, les maisons de retraite,etc...,etc..."
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
Né à Rome. Maturité artistique et École supérieure d'art visuel à Genève. Crée l'atelier Tiramisù avec Claudine Kasper (d'après Ariel Herbez, _Affiches BD_, 1996).
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Set de table contre les révisions des lois sur l'asile et les étrangers, en votation le 24 septembre 2006. L'affiche est composée de deux cases de bande dessinée. Dans la première case "Pas de passeport: on n'entre pas en matière!" on voit un homme assis à un bureau dit à un homme portant une valise, manifestement épuisé, "Vous connaissez le film "Mission Impossible" avec ce type qui doit retrouver son passeport en 48h?". En dessous du dessin il est écrit: "La révision de la loi sur l'asile prévoit de ne pas entrer en matière si le requérant d'asile ne présente pas dans les 48h un passeport ou une carte d'identité. Or, près de 40% de la population mondiale est dépourvu de tels document et les personnes persécutées doivent souvent fuir leur pays en hâte, sans pouvoir se munir de leurs papiers. Il arrive bien souvent que ceux-ci soient confisqués par les États persécuteurs". La deuxième case "les mariages mixtes systématiquement soupçonnés!" montre le même personnage derrière son bureau, cette fois face à un couple désirant se marier. Il leur dit, avec un air suspect, "embrassez vous pour voir...". Sous le dessin on lit: "La nouvelle loi sur les étrangers exigera des officiers de l'état civil qu'ils refusent de célébrer un mariage qu'ils considèrent comme une union de complaisance. Cette disposition ouvre ainsi la porte à la suspicion systématique de mariage blanc pour tous les couples binationaux dont un des conjoints est extra-européen et au jugement arbitraire de l'officier de l'état civil".
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
Né à Genève. École des Arts décoratifs à Genève (d'après Ariel Herbez, _Affiches BD_, 1996).
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« Le Centre de Contact Suisses-Immigrés souffle ses 30 bougies ! »
Set de table pour une série d'événements à l'occasion du trentième anniversaire du CCSI. Projections, spectacles et fêtes.
Dessin de Zep représentant des enfants peignant une croix suisse sur le sol.
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Set de table pour la votation du 24 avril 2005 pour l'initiative jumelle en faveur du droit de vote pour les étrangers. Quatre cases autour du thème dessinée par quatre dessinateurs.
recto de AC_aff_0470_v
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Affiche et programme pour un festival de films organisé par le CCSI aux cinémas du Grütli à l'occasion de son 40ème anniversaire.
« Droits des migrants, 40 ans de lutte »
Programme des projections au recto.
verso de AC_aff_0470_r
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Affiche et programme pour un festival de films organisé par le CCSI aux cinémas du Grütli à l'occasion de son 40ème anniversaire.
« Droits des migrants, 40 ans de lutte »
Programme des projections au recto.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Affiche pour une pièce de théâtre, création de l'atelier théâtre « Femmes d'ailleurs et d'ici » au Théâtre Forum Meyrin.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Affiche pour la commémoration des 20 ans du droit à l'éducation à la Maison des Associations à Genève. Image représentant des enfants de dos, qui porte une banderole avec le titre de l'affiche.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Affiche pour une campagne de défense des droits des travailleur·euse·s domestiques. « Dans le cadre de cette campagne nationale, la Plateforme des sans-papiers – à laquelle le CCSI participe activement – a élaboré une brochure sur les employées de maison sans statut légal. » ([source](https://ccsi.ch/2017/11/30/aucune-employee-de-maison-nest-illegale-publication-de-brochure/))
1982 Fondation du GSsA. Le 12 septembre 1982, 120 personnes fondent le Groupe pour une Suisse sans Armée au restaurant « Kreuz » à Soleure, dans le but de lancer une initiative populaire pour abolir l’armée suisse.
1986 Première initative pour l’abolition de l’armée. L’initiative «Pour une Suisse sans armée et une politique globale de paix» est lancée le 21 mars 1985. L’initiative est validée avec 111’300 signatures valables.
1989 Fin de l’armée via les urnes?
En 1988, le Conseil fédéral publie son message sur l’initiative: «La Suisse n’a pas d’armée, elle est une armée», dit-il dans son introduction. La classe politique est quasi-unanime pour rejeter l’initiative. Un peu plus de 35% des votants acceptent l'initiative. La participation est très élevée.
1990 Appel au refus de servir par le GSsA
En 1990, le GSsA lance un appel au refus collectif de servir, suite aux révélations sur l’armée secrète P26 et le service de renseignement clandestin P27. Les objecteurs de conscience devaient affronter les tribunaux en se réclamant d’un mouvement, afin d’obtenir l’introduction d’un service civil. Les tribunaux jugent néanmoins les objecteurs au cas par cas.
En 1992, le parlement décide de l’achat de 34 avions de combat F/A-18. Le GSsA lance une initiative pour une Suisse sans nouveaux avions de combat. En un mois, 503’519 signatures sont récoltées. Au mois de mai, suite à une initiative parlementaire, le principe d’un service civil est largement plébiscité par le peuple. La loi n’entrera en vigueur qu’en 1996, suite à d’âpres discussions parlementaires.
En 1994 a lieu une votation sur la création d’un corps suisses de Casques bleus pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU, alors que la Suisse n’en faisait pas partie à l’époque. Le débat est intense au GSsA entre partisans des soldats de la paix et opposants au système onusien aux mains des principales puissances du globe. Finalement, le mot d’ordre du vote blanc est acquis au niveau national et les groupes romands font une campagne pour le non. Au final, le peuple dira non. A cette époque aussi, le GSsA soutient activement dans toutes les régions de l’ex-Yougoslavie les mouvements locaux qui s’opposent à la guerre et qui cherchent à trouver des solutions pacifiques aux conflits qui minent ces pays. Avec le Service Civil International, le GSsA lance un projet de reconstruction de la ville divisée de Pakrac.
En 1996, le GSsA prend l’option du lancement de deux nouvelles initiatives. Le groupe de Genève lance aussi une initiative «Genève, République de paix», pour concrétiser l’image antimilitariste et pacifiste du canton avec des mesures d’éducation à la paix, le soutien à des efforts internationaux pour la paix etc.
La deuxième initiative pour l’abolition de de l'armée et l’initiative pour un service civil en faveur de la paix sont refusées.
[Un historique succinct du GSSA par lui-même](https://www.gssa.ch/category/histoiregssa/ )
[Notice de Bernard Degen pour le Dictionnaire Historique Suisse](https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/015312/2017-08-24/)
Né à Genève, maturité au Collège du soir, autodidacte (source : Ariel Herbez, _Affiches BD_, 1996).
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Affiche pour l'initiative Pour une Suisse sans nouveaux avions de combat. Image représentant un jardinier défrichant un champ où des armes remplacent les mauvaises herbes. Il porte un tablier avec l'inscription « Post Tenebras Pax ».
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Affiche pour une exposition BD de Daniel Ceppi, portant sur les planches de _La nuit des clandestins_ (Ed. Les Humanoïdes Associés). Dessin tiré d'une case de cet ouvrage, représentant deux adultes et trois enfants de dos, devant un car qui démarre, un·e des enfants agite sa main dans un signe d'adieu.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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« Les regards de sept jeunes migrant·e·s sur leur vie à Genève »
Affiche pour une « série de sept courts-métrages réalisés par des jeunes migrant-e-s sur leur vie à Genève » ([source](https://ccsi.ch/ressources/un-train-qui-arrive-est-aussi-un-train-qui-part-2003-2009/))
L'affiche représente un train sur des rails en forme de pellicule.
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Affiche appelant à voter contre l'Initiative populaire fédérale Contre l'immigration clandestine.
« Non à une initiative simpliste et trompeuse »
L'affiche représente de nombreux personnages blancs visiblement mécontents regardant dans la direction d'un personnage racisé au visage calme.
En 1974, une vingtaine de personnes constituent une coopérative (Société coopérative d'information sur les mouvements de libération) dans le but de diffuser des imprimés au sujet des mouvements de libération. Le projet comprend une librairie, une bibliothèque, une imprimerie, un café et une maison d'édition. Le salariat est présenté comme une nécessité pour la pérennité du projet.
Le démarrage du projet repose sur un seul des membres fondateurs, les autres étant occupés à d'autres tâches. Il s'avère rapidement que la gestion courante n'est pas assurée correctement et, à l'été 1975, la coopérative est proche de la liquidation.
En juillet 1975, un document énonce les conditions d'une reprise de l'activité sous forme associative et sur la base du bénévolat. C'est sur ces bases qu'existera la Librairie Que faire? jusqu'à sa dissolution en 1995. Ce document critique aussi la manque de lien des activités de la coopérative avec les luttes locales. Le projet de reprise souligne l'importance d'articuler les luttes des mouvements de libération avec les luttes locales. Les personnes qui s'engagent dans ce projet de librairie dès l'été 1975 sont, en bonne partie, celles qui quitteront l'Organisation de lutte pour le communisme (OLC) l'année suivante.
La librairie disposera d'un local à la Place des Grottes (1201 Genève). Elle publiera une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels les premiers livres du collectif Interfoto.
Dès 1992, les membres de l'association font le constat d'un certain isolement et de la difficulté à mobiliser des bénévoles. Un questionnaire est envoyé assez largement, mais cette démarche, non plus que d'autres allant dans le même sens, n'apporte aucune perspective nouvelle. En 1995, la décision est prise de dissoudre l'association.
Les livres propriété de la librairie sont donnés en soutien à la création d'un centre culturel avec bibliothèque à Ouagadougou. L'argent restant est versé au quotidien _Le Courrier_. Les livres édités par Que faire? seront diffusé par les éditions d'En bas.
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« Librairie populaire : livres, revues, disques, affiches sur les luttes des travailleurs et des peuples en suisse et dans le monde ».
Collage représentant la salle d'étude de la Bibliothèque de Genève et un soldat lisant un livre.
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Affiche pour une rencontre avec les « Grands-Mères de la place de Mai » à la salle communale de Plainpalais, suivie d'un concert de chants et musique d'Amérique latine. Image représentant un enfant.
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Affiche pour la semaine des détenus disparus.
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Affiche pour des ateliers « pour la pratique du droit international public et du droit humanitaire » à Genève, et pour une exposition « La décennie des Nations unies pour le Droit international ».
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Affiche du Centre de recherches et d'informations pour l'application du droit international. Dessin de Moebius représentant un personnage en équilibre sur une bille rose et bleu.
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Affiche pour une manifestation nationale à Berne « contre l'exclusion et contre le racisme ».
Une foule de personnage forme les mots « pour moi et toi ».
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Affiche reproduisant la phrase « Qui que tu sois et qui que tu aimes, tu es bievenu·e ici ! » en sept langues. Pictogrammes de personnages féminins et masculins avec une tête en forme de cœur, sur un cœur au couleur de l'arc-en-ciel.
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Affiche appelant à voter pour l'Initiative pour la réduction du trafic.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
Né à Genève. École des Arts décoratifs à Genève (d'après Ariel Herbez, _Affiches BD_, 1996).
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« Accueil, conseil, accompagnement, réflexion, action »
Affiche du Centre de contact suisses-immigrés. Dessin de Zep représentant des enfants peignant une croix suisse au sol.
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Affiche pour l'initiative populaire visant à octroyer le droit de vote au niveau communal pour les étrangers domiciliés sur le territoire cantonal. Affiche pour la commune de Onex.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Affiche pour une fête à l'occasion « du 10ème anniversaire du respect du Droit à l'éducation » et pour la campagne « Permis de formation pour les jeunes sans-papiers » visant notamment la formation professionnelle.
L'agence Interfoto a été créée en 1976 par un groupe de photographes non-professionnels.
Proches des syndicats et organisations de gauche, leur premier objectif était de fournir à ces groupes un matériel photographique pour leur tracts, journaux, livres et expositions en photographiant les événements alors peu couverts par les agences commerciales : manifestations, occupations, luttes syndicales ou de quartier. Parallèlement Interfoto s'est de plus en plus intéressée à différents aspects de la vie quotidienne : vie au travail, habitat urbain, transports en commun…et a progressivement créé elle-même des publications et des expositions sur ces thèmes.
Les photographes d'Interfoto ont choisi de ne pas privilégier la photo d'auteur, mais au contraire la création collective : c'est en équipe qu'ils déterminent les reportages à effectuer, qu'ils décident des photos à distribuer, qu'ils se répartissent les tâches sans hiérarchie ou spécialisation. C'est selon les disponibilités de chacun qu'ils effectuent les prises de vue, le travail en laboratoire, l'archivage et l'administration, la construction des expositions et des livres.
Ce travail collectif et une grande autonomie financière (aucun photographe n'est rétribué pour son travail) sont les deux moyens que se donne Interfoto pour garder sa liberté, celle de donner à lire sa vision des réalités sociales dans les images de la vie quotidienne.
Actuellement l'agence se compose de six membres : Andrea Baccini, Franco Cavadini, Véronique Jeanneret, Cornelia Kerkhoff, Jacques Saugy, Riccardo Willig.
(Extrait du [site Internet](http://www.interfoto.ch/) de l'agence)
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Affiche pour le droit de vote aux résidents étrangers à Genève. Photographie représentant une personne sur un chantier, une vue de la ville de Genève et de la Cathédrale Saint Pierre derrière lui.
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Affiche pour l'octroit du droit de vote à l'échelle communale aux résidents étrangers à Genève. Dessin d'un personnage à la fenêtre, sa maison en forme d'urne.
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Les enregistrements sonores sont principalement des émissions de radio auxquelles des membres du Centre de contacts ont pris part, plus rarement des séances de discussion ou des conférences organisées par le CCSI. Les images représentent principalement des manifestations sur la voie publique auxquelles le CCSI a pris part, plus rarement des événements organisés par le CCSI. Les deux enregistrements vidéos sont d'une part une journée de débat sur la formation des jeunes sans statut légal et une émission de la TSR sur le même thème (Mise au point) et d'autre part un film sur le CCSI.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Soirée de réflexion sur les questions liées aux personnes sans-papiers.
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Radio indépendante basée à Ferney-Voltaire (FR). 93,8 FM.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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Débat au Village alternatif du Salon du livre. Bernard Boéton, TDH Lausanne. Pierre Charpié, avt. membre du CID, animé par Jean Musy.
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Consultation sur place uniquement.
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Consultation sur place uniquement.
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* 7’24’’ explications sur l’AGRES (Petite école) par Giuliana Abriel et le système de pré-inscription Bouton d’or
* 15’24’’ témoignage de Suzanne, une élève de la Petite école
* 17’44 témoignage d’une institutrice
* 20’22’’ témoignage du curé de la paroisse du Sacré-Cœur qui accueille la Petite école,
* 22’29’’ témoignage d’un secrétaire du syndicat SIT sur le durcissement de l’application de la loi sur le regroupement familial
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Émission «L'étranger et nous» produite par la Communauté de travail pour l'intégration des étrangers et diffusée sur Radio Cité. Dans cette émission, Florio Togni (CCSI) et Benedetto Franzonello (Syndicat interprofessionnel des travailleurs) sont interrogés sur l'initiative Toutes citoyennes, tous citoyens.
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à réfléchir si on la déplace comme sous-série de la série SS04 "Enfants, formation, santé"
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Cette sous-série contient la documentation produite par la Commission école (parfois appelée simplement 'groupe école') du CCSI entre 1981, début de son activité, et le début des années Nonante, quand elle est absorbée par le Centre école-familles migrantes (CEFM). Ce groupe de travail a « comme but principal la stimulation et la coordination de la réflexion et l'action sur les problèmes des élèves migrants. C'est un regroupement de personne et d'associations, de parents, d'enseignants, de spécialistes, suisses et étrangers, qui se veut d'un côté un multiplicateur d'expériences et de réflexion, d'un autre côté un moment de proposition de changements (et dans se [sic] sens nous nous sentons comme un interlocuteur des autorités scolaires suisses) ou encore un instrument d'aide concret pour les parents immigrés (la permanence "école")» (_Réalisation et projets du groupe "Ecole"_ projet d'article pour le Bulletin du CCSI à paraître en décembre 1985, cfr. convocation 19.11.1985).
Elle a été classée comme suit :
* chemises 1-2 : Réunions (1982-1990) : contient quelque procès-verbal (ch. 1, 1982-1985; 1990), ainsi que les convocations (souvent couplées avec la liste des signatures des personnes présentes ainsi qu'avec un aperçu des discussions abordées durant la séance passée ; ch. 2, 1984-1990)
* chemise 3 : Listes des contacts (1981/82? - 1984?) : recueille les coordonnées des participants aux séances de la commission, quelque talon d'inscription (conservés aussi en copie vierges)
* chemises 4-6 : Correspondance (1982-1994) : divisée en entrante (ch. 1, 1982-1994) et sortante (ch. 2-3 : 1986-1991 et 1982-1985)
* chemises 7-8 : Forum « École et Immigration » (1983) : il s'agit de la documentation d'un important moment de discussion élargie (y participait officiellement le Département de l'instruction publique genevois, DIP) organisé par la Commission école le 14-15 octobre 1983 ; son but était de solliciter un débat au sein de l'opinion publique sur les problèmes des élèves (né·e·s en Suisse ou pas) en milieu scolaire et de rédiger un document de propositions pour le DIP ; d'octobre à janvier-février 1984 les travaux du Forum se terminent, toute en laissent la place à la « Communauté de travail pour l'intégration des Étrangers à Genève », présentée à la séance du 8 mars 1984 et dont feront partie certains membres de la commission école. Les documents ont été organisés en sous-chemises : Brochure intitulée _Forum "École et Immigration"_ ; Tracts ; Lettres d'invitation ; Interventions ; Textes (contentant le "manifesto" de la Commission école _L'école et l'intégration_ et un texte présenté comme proposition au Forum) ; Documentation (contenant la photocopie de l'article _Enfants étrangers à l'école_ et un feuille d'information aux titulaire des classes de 2P à 6P, probablement du DIP) ; Coupures de presse (octobre-novembre 1983)
* chemise 9 : Varia (1982-1990) : contient une sous-chemise "Communiqués, presse etc." (1989-1990) et un recueil d'écrits diverses utilisés comme "Matériels d'étude" (1982-1990 ; avec une numéro photocopié de «Travail social» [revue de l'Association suisse des assistants sociaux ed éducateurs diplômés SBS/ASAS] n. 7/8, juillet-août 1987, ainsi qu'un document intitulé _Création d'un "Centre école-familles migrantes_ daté 30.01.1990)
Une lettre du "Comitato genitori scuola italiana" (qui deviendra après l'Associazione genitori scuola italiana, AGSI) au Consulat général d'Italie a été numérisée, à cause de la probable future dégradation du papier fax utilisé pour la photocopier.
Restriction d'accès sur la chemise 3 (listes des contacts).
à faire:
* indiquer la présence des questionnaire au sein du réseau Ê-S
Fondée en 1984 à la suite du refus par le corps électoral de l'initiative Être solidaire, l'AGRES se donne pour mission de favoriser la scolarisation des enfants de saisonnier.èr.es résidant sans statut légal dans le canton de Genève. Ces enfants, en effet, ne peuvent pas être inscrits à l'école publique. L'AGRES met donc en place «la petite école» qui accueille, sous certaines conditions, les enfants sans statut.
En 1991, le Conseil d'État genevois autorise, conformément à la Déclaration des droits de l'enfant, l'inscription des enfants sans statuts à l'école publique.
Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).
«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)
Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.
Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.
Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.
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à faire:
* indiquer la présence des questionnaire au sein du réseau Ê-S
* Florio Togni, Christiane Perregaux, _[Enfant cherche école. Pour le droit à l'éducation en Suisse](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=871)_, Zoé, Genève, 1989.
* Mottet, Geneviève, et Claudio Bolzman, _L’École et l’élève d’origine étrangère : Genèse d’une catégorie d’action publique_, Genève : Éditions ies, 2009. URL : http://books.openedition.org/ies/124.
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Cette série contient la documentation relative à l'administration de l'association et a été classé comme suit :
* chemise 1 : Assemblées générales (1984-1991) : les convocations et surtout les procès-verbaux, les deux pas toujours présents (avec une lacune pour le 1985 et le 1987), sont généralement très synthétique ; la séance constitutive du 16 novembre 1984 est conservée
* chemises 2-3 : Comptabilité (1985-1991) : la première chemise contient comptes, budgets, bilans et projets de bilan, rapports de vérification à l'échéance annuelle (31 août), ainsi que quelque états des comptes partiales (mars) et, dans une sous-chemise, quelque pièce justificative (surtout de l’Économat cantonal) ; la deuxième par contre est un recueil des tallons d'inscription ou donation (les donateurs ne sont pas automatiquement membres) et, dans un sous-chemise, quelque liste de donateur-rice-s (individus et collectivités)
* chemises 4-5 : Rapports d'activité (1985-1991) : parfois en plusieurs copies, les rapports ont été regroupés par années avec, les cas échéant, d'autres documents probablement utilisés comme matériels de préparation
* chemises 6-11 : Comité (1985-1991) : les convocation et les procès-verbaux du comité suivent la périodicité de l'activité de l'AGRES, donc de la Petite école (septembre-juin), sauf pour la première année scolaire (1984/85), dont on y trouve que les séances à partir de janvier 1985 ; dans un sous-chemise les listes des membres du comité (renouvelé-e-s chaque deux années)
Un échantillon des tallons d'inscription/donation, ainsi que des bulletins de versement (vides ou remplis).
Restriction d'accès sur la ch. 3 concernant la comptabilité des dons.
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Cette série contient la correspondance sortante (chemise 1, 1984-1992) et entrante (chemise 2, 1984-1991). Il ne s'agit pas seulement de la correspondance de la présidence. En fait, l'unité archivistique a été gardée même quand l'expéditeur ou le destinataire ne mentionne pas explicitement l'AGRES, mais seulement un des ses membres actifs ou quand il s'agit évidemment de lettres reçues en copie. Une troisième chemise contient, regroupés en sous-chemises, les coordonnées et les contacts des enfant-e-s et des familles, des collaboratrice-eur-s/permanent-e-s, ainsi qu'un dossier avec les procédures d'embauche d'une nouvelle enseignante en 1985.
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Cette série contient le peu de documentation produite par la Petite école en dehors des supports pédagogiques, qui n'a pas été conservé. Elle est organisée en trois sous-chemises :
* réunions de coordination hebdomadaire (mercredi) entre l'équipe des permanents et bénévoles en présence d'un-e membre du Comité (année scolaire 1987/1988 : un procès-verbal avec date incertaine, 13 janvier 1987, très probablement novembre/décembre);
* deux bilans pédagogiques (1987-88) concernant, le premier, un cours de portugais langue maternelle et, le deuxième, sur l'accueil des enfant-e-s en générale (1987);
* un sous-chemise de "varia" avec : la proposition d'embauche au Comité en faveur de Dona Augusta (enseignante portugaise qui avait beaucoup aidé à créer les liens avec le milieu des familles portugaises), photocopie d'un règlement interne de l'école manuscrit, une liste de notions pour la deuxième année d'école primaire, un feuille manuscrits avec la répartition des horaires parmi les permanent-e-s, ainsi que différentes initiatives prises au sein de l'école (réunions avec les parents, fêtes, semaine en camp/colonie, etc.).
Un des deux bilans pédagogiques est incomplet et, vraisemblablement, l'intitulé de la première page a été coupée (mais il est conservé).
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Cette séries contient une première chemise avec les communiqués pour la presse, les appels à soutien, les invitations ou les textes pensés pour une circulation en dehors de l'association. Avec l'invitation à la conférence de presse du 11 avril 1989 on y trouve aussi des notes manuscrites. Dans une sous-chemise un tract et un dépliant qui expliquent le projet. La deuxième chemise, par contre, contient un texte intitulé _Les enfants clandestins_ en deux moutures qui a été utilisé probablement pour préparer la brochure éditée en décembre 1984 intitulée _Projet de structure d'accueil et d'encadrement pour des enfants sans statut légal_ (elle aussi en deux moutures : la première signée par le CCSI, tandis que la deuxième contient déjà le nom de l'AGRES).
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Cette séries contient du matériel très varié qui a été probablement recueilli durant l'activité de l'AGRES à fin d'étudier ou développer certains aspects de la réflexion autour de l'accueil des enfant-e-s et l'accès à l'école. Elle a été classée comme suit :
* chemises 1-2 : Matériel d'études ou à circulation interne (1984-1991, dates très incertaines), notamment des statistiques, écrits sur la question de l'inscription à l'école des enfants sans statuts (1990-1991), quelque copie de lettres du Contrôle de l'habitant ou du Département de l'instruction publique (DIP), l'avis de droit intitulé _Problèmes constitutionnels relatifs aux renseignements transmis par l'hospice général au contrôle de l'habitant_ (1990), la consultation de Charles-Albert Morand sur les «enfants clandestins à Genève» sollicité par le DIP (1989), un questionnaire préparé par Christiane Perregaux et envoyé aux enseignant-e-s qui travaillent à l'école publique et "reçoivent" des enfant-e-s ex-clandestin-e-s, un projet de recherche (de maturité?) intitulé _L'enfant qui n'existe pas_ et un _Projet d'encadrement des enfants africains_ par l'Association des familles africaines (s.d.) et quelque copie du document _Prise en charge des adolescents clandestins par le Centre de contact Suisse [sic]-Immigrés_ (Marie-Pierre Gottardi et Valérie Langer, 22.01.1990) qui est probablement produit dans le cadre du groupe de travail "Jeunes, formation professionnelle et regroupement familiale"
* chemise 3 : un recueil de notes manuscrites (sans date ou seulement parfois), ainsi que d'autres documents portant surtout sur les travail quotidien de l'association (permanence)
* chemise 4 : _Répertoire genevois des personnes et institutions intéressées à l'éducation interculturelle_ (1987-1988) : il s'agit d'une réalisation dans le cadre du projet de recherche sur «divers aspects interculturels relatifs à l'enseignement primaire à Genève» sous la direction de Pierre R. Dasen avec Christiane Perregaux, Novine Berthoud et al. (Université de Genève, Fac. de psychologie et des sciences de l'éducation). La participation de l'AGRES se fait notamment par la rédaction d'un texte de présentation du projet de l'association
* chemise 5 : coupures de presse (1986; 1989)
Créé en tant qu'association indépendante en septembre 1990, le CEFM a pur but de « continuer à utiliser au maximum toutes les compétences et savoir-faire » accumulés par le CCSI par rapport à l'école et l'éducation, toute en clarifient le rapport avec le CCSI même, qui débouche sur la reprise de « toute l'activité "École" antérieurement assumée par la Commission école du CCSI (celle-ci disparaît) » et devient un commission interne au CEFM (procès-verbal de la séance Commission école du CCSI et Comité du CEFM du 31.10.1990). Le CEFM reprend aussi le rôle d'accueil aux familles qui était une des tâches de la permanence de l'AGRES, en gardant Giuliana Abriel comme responsable.
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Ce sous-fonds contient une partie de la documentation du CEFM qui résulte évidemment très lacunaire. L'organisation choisie est donc très légère et se compose de trois chemise:
* chemise 1 : Comité, commission école et correspondance (1989-1991) : classée en sous-chemises avec les procès-verbaux du comité (1991), de la commission école (1991) et la correspondance entrante (1989-1991; une lettre datée 1997 est présente) et sortante (1991)
* chemise 2 : Rapports d'activité (1991) : rapport d'activité du 1991 et rapport intermédiaire (en deux copies différentes, dont une annotée, les deux datées avril 1991)
* chemise 3 : Projets, documents internes et interventions publiques (1990-1992) : pareillement classée en trois sous-chemises : 1) projet _Promotion de la formation professionnelle auprès de jeunes migrants nouvellement arrivés_ (1992) ; 2) documentation interne avec les notes pour les maîtres enseignantes sur l'inscription des enfants sans permis et le passage de la formule "bouton d'or" à la "formule verte" (1990); 3) interventions, tracts etc. (1991?; tract tiré d'un article de Jacques Mino paru dans le bulletin de la Ligue suisse des droits de l'homme du mai 1997)
Une quatrième chemise est probablement à placer dans ce sous-fonds, en s'agissant du groupe de travail "Jeunes, formation professionnelle et regroupement familiale" du CCSI qui apparemment a été absorbé par le CEFM selon une démarche très similaire à celle suivi par la Commission école. Ce groupe de travail, comme on le lis dans un document de bilan (s.d., mais moitié 1993), est actif depuis février 1987. La chemise contient aussi un document intitulé _Prise en charge des adolescents clandestins par le Centre de contact Suisse [sic]-Immigrés_ daté 22.01.1990 et signé par Marie-Pierre Gottardi et Valérie Langer qui est probablement issu de cette groupe de travail.
À ne pas exclure (il pourrait s'avérer qu'une partie de la documentation se trouve ailleurs)
435, 468-475
Le Collectif de soutien aux sans-papiers de Genève est une association faîtière regroupant une trentaine d'organisations actives dans la défense des migrant-e-s sans statut légal.
Les différentes instances de l'association sont :
* Le comité, qui se réunit une fois par mois et est chargé de prendre les décisions sur les orientations et activités de l'association.
* Le bureau, qui se réunion également une fois par mois en alternance au comité, et qui suit les affaires courantes.
* L'assemblée générale ordinaire, convoquée une fois par an, chargée de définir les grandes lignes d'actions et de vérifier la bonne tenue des comptes.
Selon ses statuts, les objectifs du Collectif sont de :
* lutter pour des régularisations collectives et la reconnaissance des droits des personnes immigrées sans statut, ainsi que de leur famille ;
* défendre les droits des personnes immigrées sant statut face aux discriminations que cette situation entraîne;
* promouvoir, stimuler et coordonner toutes les activités ayant pour but la défense et la reconnaissance des droits de ces personnes;
* soutenir les personnes immigrées sans statut qui veulent sortir de l'ombre dans leur lutte pour des reconnaissances légales et collectives;
* favoriser pour ce faire les formes d'organisation collectives impliquant les personnes immigrées sans statut elles-mêmes.
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Correspondance, documents internes (procès-verbaux),
Il ne s'agit pas à proprement parler des archives du CSSP, mais des archives des contacts étroits entre le Collectif et le CCSI. Les deux associations partagent en effet leurs locaux.
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* Boîte 1 (CL 144): Correspondance IGSA Commission fédérale consultative pour le problème des étrangers (CFE) 1977-1987. Compte-rendus des séances de coordination entre les deux institutions.
* Boîte 2 (CL 145): Jahresrechnung, Budget, revision (compte annuels, budget, révision); Jahresbericht (rapports annuels); Protokoll GV (procès-verbaux assemblées générales); Protokoll vorstandsitzungen (procès-verbaux du comité) 1977-1987
* Boîte 3 (CL 146): AG Türken - Groupe de travail Turcs; Kleinkredit (petit crédit); AG Saisonniers; Italo-Svizz. Sozialversicherung (sécurité sociale Italier-Suisse); Asylrevision, révision du droit d'asile; Fremdarbeiten Verordnung (règlementation du travail des étrangers); Bürgerechtgesetzt (citoyenneté). 1983-1987
* Boîte 4 (CL 147): Adresses; Veranstaltungenaktionen Événements; Rundbriefe Circulaires, 1975-1985.