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Action syndicale universitaire (ASU)

  • Collectivité
  • 1962-1969

L'Action syndicale universitaire est fondée en février 1962 et constitue une scission du Mouvement démocratique des étudiants (MDE). Elle regroupe des membres du MDE, notamment des étudiant.e.s membres ou proches du Parti du Travail, des membres d'associations facultaires et «certains dirigeants des communautés catholiques et protestantes de l'Université.» (Brochure Action syndicale universitaire: syndicalisme étudiant, Genève, s.d.9 L'ASU constitue des listes de candidats aux instances de l'Association générale des étudiants (AGE), une structure corporatiste dont sont automatiquement membres les étudiant.e.s immatriculé.e.s. A plusieurs reprises, l'ASU obtient la majorité dans les organes décisionnels de l'AGE à laquelle elle redonne une dynamique. En 1966, l'ASU décide de quitter l'AGE. Les circonstances entourant la Loi sur la démocratisation des études (1966) conduisent l'ASU à constituer un comité d'action large, c'est le Comité d'action pour la démocratisation des études (CADE). L'ASU ne survit pas au mouvement de 1968-1969.

Association de défenses des assurés et des patients (ADEPAS)

  • 446109
  • Collectivité
  • 1999-2005

Issue de l'activité du Forum santé, l'ADEPAS est crée comme une association indépendant de défense collective et politique des patients et des assurés. Compte tenu de son indépendance formelle, dès le mars 2000 les consultants de la Permanence du Forum santé sont automatiquement membres de l'ADEPAS (v. Relation Permanence-ADEPAS, janvier 2000, avec note manuscrite rajoutée et datée mars 2000, FS_SF02, Varia). Dans les années 2000, les réunions de son comité sont superposées à celles du comité du Forum santé, ainsi que les interventions publiques par le biais du "journal-tract" (4 pp.) « La page de l’ADEPAS », qui devient notamment « La page de l’ADEPAS et du Forum Santé ». Le 13 mai 2005 l'ADEPAS est dissoute et son capital participe à créer un fonds d'aide juridique.

Association pour les droits des usagers de la psychiatrie

  • 561456
  • Collectivité
  • 1979- ca. 1984

Fondée en mars 1979, l'ADUPSY mène à la fois une activité politique pour modifier le cadre législatif et administratif de la psychiatrie à Genève et une action individuelle en tenant une permanence et en proposant un soutien juridique. La constitution de l'association a lieu dans un contexte de contestation de la psychiatrie genevoise. L'ADUPSY mène une première lutte politique dans le cadre de la révision de la Loi sur le régime des personnes atteintes d'affections mentales (décembre 1979, loi de 1936). Elle pointera par la suite les dysfonctionnements du Conseil de surveillance psychiatrique (CSP).

Selon une brochure parue en septembre 1979, l'ADUPSY «a été fondée le 2 mars 1979 à Genève par des membres comprenant des soignants (médecins, psychiatres, psychologues, ergothérapeutes, assistants sociaux) des juristes et des usagers et anciens usagers de la psychiatrie.

» Le but de l'association est de promouvoir la défense des droits des psychiatrisés conformément aux règles des droits démocratiques fondamentaux et au principe du caractère contractuel que doivent revêtir les rapports entre le psychiatrisé, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet le psychiatrisés, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet les psychiatrisés ou usagers de la psychiatrie.»

Barone, Anne-Marie

  • 501129
  • Personne
  • 1955-

« [N]ée en 1955 dans une famille de gauche intellectuelle, s’engage à Genève dans le groupe de collégiens du CLP, « Ecole et lutte de classe », dès 16 ans, avant d’intégrer l’organisation politique en 1973. Elle commencera dès 1976 à fréquenter des groupes féministes, notamment le Centre femmes ouvert à Genève. Elle quittera le CLP en mars 1977, avec d’autres, lors d’une scission, en raison de son engagement féministe et du fonctionnement très hiérarchisé de l’organisation, mais elle ne restera que quelques mois membre du groupe « Collectif politique » qui en a résulté. Elle militera ensuite notamment dans différents groupes luttant contre les violences faites aux femmes ou des mouvements de solidarité internationale avec différents pays d’Amérique latine. Après l’obtention de son brevet d’avocate en 1982, elle rejoindra en 1990 un collectif d’avocat-e-s progressistes où elle travaillera durant 10 ans, en charge notamment de dossiers portant sur les violences faites aux femmes et aux enfants et le harcèlement sexuel au travail, puis sera élue magistrate en 2000. » (v. sources).

Centre de contact Suisses Immigrés (CCSI)

  • 105203
  • Collectivité
  • 1974*

Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).

«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)

Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.

Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.

Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.

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