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Barone, Anne-Marie

  • 501129
  • Personne
  • 1955-

« [N]ée en 1955 dans une famille de gauche intellectuelle, s’engage à Genève dans le groupe de collégiens du CLP, « Ecole et lutte de classe », dès 16 ans, avant d’intégrer l’organisation politique en 1973. Elle commencera dès 1976 à fréquenter des groupes féministes, notamment le Centre femmes ouvert à Genève. Elle quittera le CLP en mars 1977, avec d’autres, lors d’une scission, en raison de son engagement féministe et du fonctionnement très hiérarchisé de l’organisation, mais elle ne restera que quelques mois membre du groupe « Collectif politique » qui en a résulté. Elle militera ensuite notamment dans différents groupes luttant contre les violences faites aux femmes ou des mouvements de solidarité internationale avec différents pays d’Amérique latine. Après l’obtention de son brevet d’avocate en 1982, elle rejoindra en 1990 un collectif d’avocat-e-s progressistes où elle travaillera durant 10 ans, en charge notamment de dossiers portant sur les violences faites aux femmes et aux enfants et le harcèlement sexuel au travail, puis sera élue magistrate en 2000. » (v. sources).

Fédération des association de quartiers et d’habitants (FAQH)

  • 448201
  • Collectivité
  • 1979-1994?

En printemps 1979, sous l'initiative des associations des quartier des Eaux-Vives, des Grottes, de St. Jean-Cayla-Av. d'Aïre et de Plainpalais (cf. lettre de R. Pagani, 11.04.1979, 101_RP-SF01-S02), plusieurs associations décident de constituer une fédération des associations d'habitants (ou: de quartier), formellement fondée le 24 juin 1980 avec adresse à la case postale 74, qui a pur but de «lutter contre la dégradation des conditions de vie des habitants, de promouvoir de nouvelles améliorations pour le droit à l'habitat, de développer la solidarité des habitants de tout le canton de Genève, de promouvoir leur droit de décision concernant leur quartier» (Statuts, art. 2, 101_RP-SF01-S01, ch. 1). L'occupation, soit symbolique (Sacré Cœur, novembre 1980) soit afin de trouver une solution de logement (Pré-Naville, 1980), représente une des pratiques de lutte mises en place à côté du lancement de pétition et de différentes initiatives (pétition contre le 1000 logement vides, janvier 1981; IN cantonale "droit au logement", octobre 1981).

Au début de l'année 1983 un texte de Remy Pagani ouvre une «controverse» au sein de la Fédération: à partir des divergences existantes sur la question des occupations, des baux individuels/collectifs, de l'autonomie des associations fédérées etc., il accuse explicitement l'organisation Front rouge et Daniel Marco - majoritaire dans certaines associations comme le Groupe d'Habitants des Eaux-Vives - d'imposer sa propre vision à la FAQH en s'«auto proclam[ant] détentrice de "LA" pensée révolutionnaire» (cf. R. Pagani, Rien ne va plus à la Fédération, 16.01.1983, 072_GHEV_SF01_S01, ch. 1). Par conséquent il lance une grève avec laquelle solidarisent plusieurs associations (Plainpalais, APAG, Jonction et St-Gervais). En revanche, le GHEV, l'Association de défense des habitants du quartier de la Servette, l'Association des habitants du quartier Montbrillant/rue des Gares et le Groupe d'habitants des Pâquis accusent les associations grévistes de «boycottage» et revendiquent la continuité de la FAQH à une nouvelle structure, qui entre-temps déplace son adresse à la case postale 373, sans modifier les statuts. Cette seconde FAQH lance en décembre 1983 une initiative cantonale pour une "loi sur le locaux d'habitation inoccupés", qui aiguise les raisons du conflit. Deux Fédérations existent jusqu'au 1987, quand le Tribunal genevois de Première Instance interdit formellement au deuxième groupe d'utiliser le nome FAQH.

Action syndicale universitaire (ASU)

  • Collectivité
  • 1962-1969

L'Action syndicale universitaire est fondée en février 1962 et constitue une scission du Mouvement démocratique des étudiants (MDE). Elle regroupe des membres du MDE, notamment des étudiant.e.s membres ou proches du Parti du Travail, des membres d'associations facultaires et «certains dirigeants des communautés catholiques et protestantes de l'Université.» (Brochure Action syndicale universitaire: syndicalisme étudiant, Genève, s.d.9 L'ASU constitue des listes de candidats aux instances de l'Association générale des étudiants (AGE), une structure corporatiste dont sont automatiquement membres les étudiant.e.s immatriculé.e.s. A plusieurs reprises, l'ASU obtient la majorité dans les organes décisionnels de l'AGE à laquelle elle redonne une dynamique. En 1966, l'ASU décide de quitter l'AGE. Les circonstances entourant la Loi sur la démocratisation des études (1966) conduisent l'ASU à constituer un comité d'action large, c'est le Comité d'action pour la démocratisation des études (CADE). L'ASU ne survit pas au mouvement de 1968-1969.

Fédération des indépendants, artistes, artisans et animateurs de théâtre (FIAT)

  • Collectivité
  • 1983-1992

La FIAT est créée en 1983 par Philippe Berthet, Pierre Biner, Eric Jeanmonod, Daniel Jeannet, Marcel Robert et Sandro Rossetti. Elle vise à « mettre en évidence, par son label, des projets de spectacles et des requêtes de subventions [...] ». À la recherche d'un lieu dès sa création, elle est mandatée en 1987 par la Ville de Genève pour gérer le théâtre de la Maison des arts et de la culture du Grütli, au sein de laquelle elle est active jusqu'en 1993.

Marche mondiale des femmes – Genève marche

  • Collectivité
  • 1999-*

« En mai 1995, à l’initiative de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), quelques 850 femmes marchèrent pendant dix jours à travers le Québec pour réclamer des mesures pour éliminer la pauvreté. La présence de femmes du Sud suggère à deux québécoise, Françoise David et Diane Matte, l’idée d’une marche Mondiale des Femmes en l’an 2000. La MMF est alors constituée en 1996, moment où la Fédération des femmes du Québec amorçait un vaste mouvement en proposant aux groupes de femmes du monde entier d’entreprendre, pour l’an 2000, une action concertée contre la pauvreté et la violence envers les femmes. » La marche débute le 8 mars et se termine le 17 octobre 2000 (source).

Saurer, Andréas

  • 445781
  • Personne
  • 1948-*

Né à Prättigau (Grisons), il est médecin interniste et du travail à Genève au sein du Groupe médical des Grottes (cabinet de groupe) depuis 1984. Participe, en tant qu'étudiant, au '68 genevois au sein de différents groupes de base liés à la Faculté de médecine, l'hôpital, Opposition universitaire, etc. Militant de la Ligue marxiste révolutionnaire/Parti socialiste ouvrier (1975-1988), puis des Verts/Parti écologiste genevois (1988-?).

Très actif dans les campagnes sur la politique de la santé depuis les années 1980, membre fondateur de l'Association de médecins progressistes, il est un des principaux animateurs du Forum santé et son premier président (1990-93). A été député au Grand Conseil de Genève pour deux législatures (1989-93; 1993-97) et à l'Assemblée constituante genevoise (2008-2012).

Fontaine, Jean-Jacques

  • 599201
  • Personne
  • 1947-

Formé à la pédagogie et la psychologie expérimentale. Enseignant au CO (1968-71) et au CEPIA (Centre d'enseignement professionnel pour l'industrie et l'artisanat), assistant universitaire (EPSE, 1970-72). Correspondant du Brésil pour des médias francophones durant les années quarte-vingts, il travaille en tant que journaliste auprès de la Télévision suisse romande à Genève. À nouveau au Brésil, il tient le blog en français "Vision Brésil" dès 2009 jusqu'à son déplacement au Portugal en 2020.

  • Fédération des syndicats chrétiens de Genève (FSC)

Decarro, Eric

  • 550293
  • Personne
  • 1940-2017 (24.04.1940-04.08.2017)

Études en sociologie et économie à l'Université de Genève (1962-67), il est au Mouvement démocratique des étudiants (MDE) et contribue à créer l'Action syndicale universitaire (ASU), puis devient membre de l'Association générale des étudiants. Dès 1965 au Comité directeur du Parti du Travail (auquel il a adhéré en 1962), il est élu avec son père au Conseil communal de Chêne-Bourg. Il passe à la Nouvelle Gauche en participant à la création du Centre de liaison politique (CLP) en 1970, dont il est expulsé avec Christian Tirefort en 1977. En tant qu'employé de l'Office d’Orientation et de Formation Professionnelle (OOFP) il adhère au SSP en 1967, où il assume ensuite des responsabilités au niveau cantonal et national. Avant de devenir président nationale de 1995 à 2003, il siège au Comité fédératif (1979-91) et au Comité directeur (1991-95), étant élu président de la section genevoise entre 1978 et 1982 et puis de 1985 à 1987. Il est en outre élu président de l'Union syndicale du canton de Genève (USCG), faîtière genevoise des syndicats adhérents à l'USS, donc membre de l'Assemblée des délégué·es (1987-90) et ensuite du Comité de l'USS (2001-03). Il participe aussi à la fondation du parti SolidaritéS, dont il restera membre jusqu'à son décès. « Dès les années 90, Eric Decarro s'est fortement investi dans le mouvement altermondialiste permettant au SSP d'y jouer un rôle actif. Il a participé activement à des mobilisations contre l’OMC, le WEF ou le G8. Il fut également l'un des principaux initiateurs du Forum social suisse » (de À la mémoire d'Eric Decarro, USS, republié par SSP/VPOD, 8 août 2017).

Organisation de lutte pour le communisme (OLC)

  • 607892
  • Collectivité
  • 1974-1976

Fondée en 1974 sous la forme d'une transformation du Mouvement socialiste autonome (MSA), l'Organisation de lutte pour le communisme est un groupe marxiste-léniniste, pro-chinois. L'organisation interne est fortement centralisée: le Bureau politique assume clairement des tâches de direction du mouvement et non plus la seule coordination comme ce fût le cas au MSA. Le travail par cellules est introduit.

En octobre 1976, intervient une scission importante: une vingtaine de militant.e.s sur les 44 que compte l'organisation démissionnent en portant tout une série de critiques contre le Bureau politique. En 1977, l'OLC fusionne avec Rupture pour le communisme, la plus grande organisation marxiste-léniniste vaudoise. Le groupe des scissionnistes tentera de remettre sur pied une organisation, sans succès. Une partie d'entre eux s'investissent ensuite au sein de la librairie et maison d'édition Que faire?

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