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00:02:57 - La pièce Aloïse au Théâtre St Gervais, sur Aloïse Corbaz. Extraits d'enregistrements de la pièce. Discussion avec Aurore Prieto, comédienne et metteuse en scène. - 00:23:51

00:24:25 - Rencontre avec Jacqueline Porret-Forel, médecin qui s'intéresse aux dessins d'Aloïse qui la soutient dans sa démarche artistique. Discussion sur l'internement.

Première émission de Radio Pleine Lune, émission pirate sur la clinique psychiatrique de Bel-Air à Genève. Une « pièce policière ». L'émission est intitulée « Le Cabinet du docteur Pissot » en référence à René Tissot, directeur de la clinique de Bel Air.

00:01:55 // Après l'introduction avec Brigitte Fontaine, moquerie sur les émissions de la Radio Suisse Romande. Pièce policière sur Bel Air et ses méthodes. Folie et enfermement, « finir à Bel Air » en tant que femmes. Début du feuilleton. Plusieurs téléphone au docteur Pissot pour interner des gens. En 1979, 864 entrées non-volontaires et 783 entrées volontaires. Refus des sorties, puis « sursis ». Conseil de surveillance psychiatrique. Le séjour à l'asile. Définition du mot « asile ». Six morts suspects depuis 1980 à Bel-Air. // 00:10:18

00:11:37 // Docteur Tissot et « sa bande ». Pouvoir du médecin. Reprise du feuilleton. Représentant en médicament. Médicamentation, neuroleptiques. Effets secondaires. Choeur de noms de médicaments. La cure de sommeil. // 00:16:16

00:17:24 // Cure de sommeil, quels médicaments. Mort de Alain Urban pendant une cure de sommeil. Noms des médicaments administrés. Danger du surdosage, quantités qu'Alain Urban a reçu. // 00:19:04

00:20:15 // Les électrochocs. L'isolement. Évasion. Aider les personnes à sortir. Lecture d'une lettre ouverte d'Anna B. de l'ADUPSY à Georges-Henri Martin, rédacteur de la Tribune Genève. L'internement comme pilier de l'institution psychiatrique. Revendications de l'ADUPSY : suppression de l'internement ; accord des patients pour la médicamentation ; le cachot, l'abus de médicaments et les électrochocs doivent être supprimés. // 00:25:37

00:26:56 // Bel-Air et Champdollon. Responsabilités des directeurs de ces institutions sur les personnes qui y meurent. Liste de plusieurs personnalités de ces deux institutions. // 00:29:41

00:00:01 // Suite de l'émission. Rapport aux autorités, récit d'une femme violentée par l'institution. // 00:01:35

00:05:21 // Non-exceptionnalité de la situation de Marine Desmond. Évocation de l'affaire Alain Urban. Horreur des pavillons fermés. Difficulté d'obtenir des témoignages de l'intérieur et des autres patientes. Organisation entre patientes pour faire sortir des courriers. Évocation d'un suicide d'une femme. // 00:15:26

00:21:10 // Suite après l'internement, séquelles psychiques et physiques comme conséquence des traitements. Création de l'ADUPSY, présentation de ses missions. Promotion d'une psychiatrie non-violente. Évocation des décès. Organisation de l'ADUPSY, permanences, témoignages. Intervention toutefois limitée. Réception du livre. Conclusion de l'émission, quelles réformes à Bel Air. Revendications de l'ADUPSY qui sont systématiquement rejetées par les autorités. // 00:31:22

Émission autour du livre Torture psychiatrique à Bel Air (Éditions d'En bas), en présence de l'autrice Martine Desmonts.

00:00:01 // Présentation de l'émission. Présentation du projet de livre par Martine Desmonts, fruit d'une expérience personnelle de la psychiatrie. Recherche d'un éditeur. // 00:05:28

00:09:21 // Discussion autour de la clinique de Bel Air à Genève. Comparaison entre le milieu carcéral et le milieu de l'hôpital psychiatrique. Internement forcé. Récit de l'expertise psychiatrique. Médicamentation forcée. // 00:21:26

00:24:35 // Rapport avec les autres patientes. Alcoolisme comme échappatoire. Prise de note constante de l'expérience d'internement, courriers envoyé au procureur général et à Willy Donzé. Responsabilité des autorités. // 00:31:30

Appel de l'ADUPSY à une table ronde/débat public sur la psychiatrie « à Genève et ailleurs ». Y participent en tant qu'intervenants des directeurs d'établissements psychiatriques suisses, des membres d'organisations pour les droits des patients, l'ADUPSY, l'association des Médecins progressistes et le groupe Bel-Air du syndicat VPOD. Sur l'affiche on voit deux photos, la vue aérienne d'une clinique psychiatrique et une chambre avec comme seul mobilier un matelas posé à même le sol. Les deux photos sont reliées par un dessin d'un homme tenu par des fils comme une marionnette, les fils se rejoignent et forment une prise électrique qui brise la photo de la clinique en deux.

Appel à un débat public à l'occasion de la révision de la « loi sur le régime des personnes atteintes d’affections mentales ». On y voit un psychiatre et son patient, vêtu comme un prisonnier. Le patient porte à la cheville un boulet sur lequel il est écrit « loi 1936 », en référence au régime appliqué jusqu'alors au domaine de la psychiatrie.