Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 1995-2003 (Création/Production)
Niveau de description
Sous-série
Étendue matérielle et support
Quinze boîtes
Zone du contexte
Nom du producteur
Histoire administrative
«La Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats (1905), après avoir fusionné en 1920 avec la Fédération suisse des employés des tramways, prit le nom de Syndicat suisse des services publics (SSP/VPOD) en 1924. Cette appellation neutre reflétait une ouverture précoce aux travailleurs de différents statuts (ouvriers, employés et fonctionnaires). Les services communaux connurent un développement massif à la fin du XIXe s.; leurs ouvriers, surtout ceux de la voirie, s'organisèrent alors au niveau local (dès 1891 à Bâle), puis national, avec la Fédération fondée en 1905, que rejoignirent rapidement quelques ouvriers cantonaux et fédéraux (du personnel militaire surtout). Les associations d'employés des tramways, apparues en 1896, constituèrent, en 1905 également, une fédération nationale (mais en majorité alémanique). Avant la fusion de 1920, elles étaient assez proches des associations de cheminots. [...] Les effectifs [...] augmentèrent nettement à la fin de chacune des deux guerres mondiales et au début de la grande crise des années 1930; du milieu des années 1960 au milieu des années 1990, ils stagnèrent autour de 40 000 (1649 membres en 1906, 10 229 en 1920, 18 505 en 1940, 36 898 en 1960, 42 561 en 1993, 36 619 en 2000, 35 486 en 2010). Mais cette stabilité cache une mutation fondamentale: à partir des années 1960, de nouveaux groupes professionnels (formation, services sociaux, santé publique) prirent le pas sur les groupes d'adhérents traditionnels (travaux publics, transports urbains, services industriels). En même temps, la part des femmes s'accrut fortement et atteignit 50% en 2011. »
Nom du producteur
Notice biographique
Études en sociologie et économie à l'Université de Genève (1962-67), il est au Mouvement démocratique des étudiants (MDE) et contribue à créer l'Action syndicale universitaire (ASU), puis devient membre de l'Association générale des étudiants. Dès 1965 au Comité directeur du Parti du Travail (auquel il a adhéré en 1962), il est élu avec son père au Conseil communal de Chêne-Bourg. Il passe à la Nouvelle Gauche en participant à la création du Centre de liaison politique (CLP) en 1970, dont il est expulsé avec Christian Tirefort en 1977. En tant qu'employé de l'Office d’Orientation et de Formation Professionnelle (OOFP) il adhère au SSP en 1967, où il assume ensuite des responsabilités au niveau cantonal et national. Avant de devenir président nationale de 1995 à 2003, il siège au Comité fédératif (1979-91) et au Comité directeur (1991-95), étant élu président de la section genevoise entre 1978 et 1982 et puis de 1985 à 1987. Il est en outre élu président de l'Union syndicale du canton de Genève (USCG), faîtière genevoise des syndicats adhérents à l'USS, donc membre de l'Assemblée des délégué·es (1987-90) et ensuite du Comité de l'USS (2001-03). Il participe aussi à la fondation du parti SolidaritéS, dont il restera membre jusqu'à son décès. « Dès les années 90, Eric Decarro s'est fortement investi dans le mouvement altermondialiste permettant au SSP d'y jouer un rôle actif. Il a participé activement à des mobilisations contre l’OMC, le WEF ou le G8. Il fut également l'un des principaux initiateurs du Forum social suisse » (de À la mémoire d'Eric Decarro, USS, republié par SSP/VPOD, 8 août 2017).
Dépôt
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Cette série récolte toute la documentation issue de l'activité de Decarro au sein des instances nationales du SSP, pendant son mandat en tant que président national (1995-2003).