Double format A3.
1982 Fondation du GSsA. Le 12 septembre 1982, 120 personnes fondent le Groupe pour une Suisse sans Armée au restaurant « Kreuz » à Soleure, dans le but de lancer une initiative populaire pour abolir l’armée suisse.
1986 Première initative pour l’abolition de l’armée. L’initiative «Pour une Suisse sans armée et une politique globale de paix» est lancée le 21 mars 1985. L’initiative est validée avec 111’300 signatures valables.
1989 Fin de l’armée via les urnes?
En 1988, le Conseil fédéral publie son message sur l’initiative: «La Suisse n’a pas d’armée, elle est une armée», dit-il dans son introduction. La classe politique est quasi-unanime pour rejeter l’initiative. Un peu plus de 35% des votants acceptent l'initiative. La participation est très élevée.
1990 Appel au refus de servir par le GSsA
En 1990, le GSsA lance un appel au refus collectif de servir, suite aux révélations sur l’armée secrète P26 et le service de renseignement clandestin P27. Les objecteurs de conscience devaient affronter les tribunaux en se réclamant d’un mouvement, afin d’obtenir l’introduction d’un service civil. Les tribunaux jugent néanmoins les objecteurs au cas par cas.
En 1992, le parlement décide de l’achat de 34 avions de combat F/A-18. Le GSsA lance une initiative pour une Suisse sans nouveaux avions de combat. En un mois, 503’519 signatures sont récoltées. Au mois de mai, suite à une initiative parlementaire, le principe d’un service civil est largement plébiscité par le peuple. La loi n’entrera en vigueur qu’en 1996, suite à d’âpres discussions parlementaires.
En 1994 a lieu une votation sur la création d’un corps suisses de Casques bleus pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU, alors que la Suisse n’en faisait pas partie à l’époque. Le débat est intense au GSsA entre partisans des soldats de la paix et opposants au système onusien aux mains des principales puissances du globe. Finalement, le mot d’ordre du vote blanc est acquis au niveau national et les groupes romands font une campagne pour le non. Au final, le peuple dira non. A cette époque aussi, le GSsA soutient activement dans toutes les régions de l’ex-Yougoslavie les mouvements locaux qui s’opposent à la guerre et qui cherchent à trouver des solutions pacifiques aux conflits qui minent ces pays. Avec le Service Civil International, le GSsA lance un projet de reconstruction de la ville divisée de Pakrac.
En 1996, le GSsA prend l’option du lancement de deux nouvelles initiatives. Le groupe de Genève lance aussi une initiative «Genève, République de paix», pour concrétiser l’image antimilitariste et pacifiste du canton avec des mesures d’éducation à la paix, le soutien à des efforts internationaux pour la paix etc.
La deuxième initiative pour l’abolition de de l'armée et l’initiative pour un service civil en faveur de la paix sont refusées.
[Un historique succinct du GSSA par lui-même](https://www.gssa.ch/category/histoiregssa/ )
[Notice de Bernard Degen pour le Dictionnaire Historique Suisse](https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/015312/2017-08-24/)
Membre du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) depuis les années 1990. Il est permanent de la section genevoise du GSsA. Il évoque son retrait de ce groupe en 2010, à l'occasion du lancement d'une initiative sur la suppression de l'obligation de servir à laquelle il est opposé (_Journal de SolidaritéS_, n°167, 30 avril 2010). Il quittera effectivement le GSsA pour cette raison (_Le Courrier_, 30 août 2013).
Membre de l'Association Survivre aux Pâquis (SURVAP). Membre du mouvement SolidaritéS.
Député au Grand Conseil de la République et canton de Genève de 1993 à 2001 (Alliance de Gauche). Il tire un bilan de son action parlementaire dans le _Journal de SolidaritéS_, n°128 (Premier juin 2001).
Publié
« Jusqu'à l'amnistie pour les objecteurs : refusons de service »
Affiche appelant à voter contre la modification du Code pénal militaire, également appelée projet Barras. Cette réforme est une décriminalisation partielle de l'objection de conscience qui « [permettrait] aux objecteurs d'effectuer, en lieu et place d'une peine privative de liberté, une astreinte à un travail d'intérêt général (d'une durée une fois et demie plus longue que le service militaire refusé) », des travaux d'intérêt public assumés jusque là par l'armée. [(source : Année politique suisse)](https://anneepolitique.swiss/APS/de/APS_1991/APS1991_I_3_6_print.html).
L'affiche représente un pigeon affublé d'une chaine et d'un boulet, l'air très affecté, tenant dans son bec un branchage fatigué qui perd ses feuilles.
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