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Notice d'autorité

PostCit

  • 2008 - 2023

PostCit — "Penser la différence raciale et postcoloniale"
(anciennement Post It)

Le groupe de recherche PostCit a proposé des réflexions transdisciplinaires autour des problématiques liées à l'altérité, la «race» et la postcolonialité, en privilégiant les perspectives des postcolonial studies, des critical race and whiteness studies, des subaltern studies, et des ethnic and racial studies. Ce groupe a été co-fondé en 2008 par Manuela Honegger et Noémi Michel - alors masterantes en science politique à l'université de Genève. Il était le fruit d'un désir de se familiariser, par la discussion collective, avec ces perspectives critiques qui étaient alors très peu disséminées dans le paysage intellectuel et politique suisse romand.

Nées dans les universités anglo-saxonnes au début des années 1980, ces perspectives nourrissent une pensée critique de la modernité et des rapports de pouvoir. Elles explorent la formation, la stabilisation et la persistance complexe des pratiques coloniales et de l’idée de la «race». Ces approches nous enjoignent de «penser la différence raciale et postcoloniale» dans le but de repenser les objets centraux des sciences humaines et sociales, tels que la citoyenneté, les identités, les représentations culturelles et politiques, l’exclusion, la migration ou encore la démocratie.

PostCit a contribué à la production et à la diffusion du savoir académique et public autour de ces problématiques et de ces courants intellectuels, en plein essor en Suisse et en Europe à partir des années 2000. Par le biais d’une liste de diffusion, de journées d'étude, d’ateliers, et de rencontres ouvertes au public, PostCit a favorisé les échanges entre doctorant.e.x.s, chercheur.e..x.s, artistes et personnes intéressées au croisement des principales disciplines des sciences sociales et humaines (science politique, sociologie, anthropologie, histoire, philosophie, études littéraires et filmiques).

PostCit a poursuivi les activités suivantes :

1) La discussion des projets de ses participant.e.x.s. Les membres pouvaient ainsi présenter et soumettre au débat leurs recherches ou pratiques artistiques et politiques en cours.
2) La discussion de textes et autres supports produits par les perspectives critiques de la «race» et de la postcolonialité. Ceux-ci ont été regroupés sous les trois catégories suivantes: les «fondements», les «références» et les «déploiements» dans la recherche contemporaine. Les discussions de ces textes et supports visaient à la confrontation d’idées et à la mise lien avec les projets de chaque participant.e.x.
3)Le visionnement collectif et la discussion de films et d’autres matériaux visuels liés à la «race » et à la postcolonialité. Ce programme de visionnement – intitulé C-it – s’est organisé selon trois axes: l’anthropologie visuelle et la décolonisation, la différence coloniale, postcoloniale et raciale au cinéma, et enfin, le regard sur soi des groupes et individus marqués par les différences.
4) L’intervention (scientifique, artistique et politique) dans la cité. PostCit a cherché à disséminer ses réflexions en organisant des événements publics, tels que la présentation de publications, et en participant collectivement ou par le biais de ses membres à des séminaires, des tables rondes, des ateliers, des conférences ou encore des débats publics.
5) L’échange d’information entre ses membres par le biais de la liste de diffusion thinfo@lists.idash.org.

PostCit s'est (re)produit durant plus d'une décennie grâce aux participant.e.x.s aux diverses activités ainsi que grâce à celleux qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour rendre ses activités possibles: Sarah Burckhardt, Joane Chassot, Iulia Hasdeu, Mucyo Karemera, Jacob Lachat, Noémi Michel, Sol Pagliai, Mélanie Pétrémont, Mischa Piraud, Gaspard Rey.

Les activités du groupe se sont arrêtées en été 2018. La mailing list a été active jusqu'en 2023.

Hanouz, Lucile

  • Personne
  • 1935-*

Syndicaliste à la CFDT du Pays de Gex (France), Lucile Hanouz s'engage aux côtés des employé.e.s du Centre européen de recherche nucléaire, qu'il s'agisse de défendre les conditions de travail des ouvriers construisant le deuxième anneaux, de la grève des mécaniciens de 19XX ou encore des questions de radioprotection. Cette activité l'amène à nouer des liens du côté suisse de la frontière. Elle est co-auteur de l'ouvrage La Quadrature du CERN: essai indisciplinaire paru en 1984 aux éditions d'en bas (Lausanne).

Elle travaille ensuite au Syndicat interprofessionnel des travailleurs (SIT) qu'elle quitte en 1989 pour fonder un autre syndicat, Espace S qui organise principalement des travailleuses et travailleurs des secteur du nettoyage.

Lucile Hanouz a également été engagée dans des associations environnementalistes visant à préserver le Pays de Gex de l'urbanisation et des pollutions diverses et à dénoncer l'impact environnemental des activités du CERN.

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