Affichage de 258 résultats

Notice d'autorité
Collectivité

Le Lien, centre de rencontre d'information et de solidarité

  • 222978
  • Collectivité
  • 1973-1974

Fondé en mai 1973, Le Lien entend être: une base d'information, un soutien aux actions de solidarité et une possibilité d'accueil et de rencontre. Il s'agit d'une association au sens du Code civil suisse, domiciliée Rue Rotschild 52. L'association compte une salariée. Les membres fondateurs sont Jean-Marc Barthassat, Eva Bétrisey, Marie Paule Boget, Jean Chicherio, Jean-Pierre Oberson, François Waeber.

Comité populaire de l'Ouest Lausannois

  • 458996
  • Collectivité
  • 1973 - ca. 1978

Le Comité populaire de l'Ouest Lausannois édite notamment le journal Tribune populaire. Il publie en mars 1976 une plateforme.

Dans ce texte, les origines du groupe sont exposées: «La création de TP remonte au printemps 73. Au départ formé d'un groupe de jeunes écoliers, apprentis, étudiants qui menaient la réflexion sur leur propre situation de jeunes dans l'Ouest lausannois; le groupe a bien vite réalisé qu'il ne fallait pas s'isoler entre jeunes, mais établir le contact et mieux connaître la situation des travailleurs, des locataires, ménagères, immigrés et retraités dans la région. Tribune populaire s'est par la suite élargi [...]» (p. 16).

Le groupe précise aussi ses objectifs: «C'est la démocratie par le bas que nous voulons réaliser par notre propre prise en charge de nos conditions de vie, par l'organisation et l'action collective qui nous permettent de faire valoir notre point de vue. La démocratie est pour une chose trop importante pour qu'on la laisse entre les mains de quelques partis politiques [...]» (p. 17).

Le groupe détaille également les moyens qu'il met en oeuvre: les enquêtes, les assemblées, le journal. «Une des choses les plus importantes qui nous caractérise, c'est notre pratique d'enquête.» Les assemblées sont divisées en deux types: celles ordinaires, qui ont lieu chaque lundi et au cours desquelles les groupes présentent leur travail, le journal est préparé et discuté; celles extraordinaires qui porte sur un thème spécifique, présenté par une commission ou un groupe d'enquête (p. 18). Le journal est vendu en porte à porte «pour contacter d'autres personnes que l'on voit moins souvent ou même pour la première fois» (p. 22).

Le Comité populaire de l'Ouest lausannois a été très actif dans les tentatives de jonction entre les luttes paysannes et les quartiers populaires. Il a ainsi organisé plusieurs marchés libres (ventes directes de produits dans les quartiers) et les colonnes du journal Tribune populaire ont été largement ouvertes aux problématiques agricoles.

Mouvement socialiste autonome

  • 206995
  • Collectivité
  • 1971-1974

Assemblée constitutive le 12 mars 1971. Le groupe rassemble à son origine majoritairement des personnes issues de la gauche chrétienne (Jeunesse étudiante chrétienne, Parti indépendant chrétien-social, Parti démocrate chrétien) ainsi que des personnes proches de la social-démocratie (groupe Domaine Public, Ruth Dreifuss, Bernard Bertossa). Le MSA se situe, selon sa propre définition, «entre les groupuscules et les partis traditionnels» (Procès-verbal, 20 février 1971). Le Parti socialiste unifié (France) et le Partito socialista autonomo (Tessin) apparaissent comme des modèles.

En juillet 1971, le MSA publie un premier document théorique: Thèses du mouvement socialiste autonome de Genève (23 juillet 1971). L'organisation se veut non autoritaire (bureau révocable en tout temps, régime d'assemblée, répartition des militants par secteur de lutte). En septembre 1971, le MSA devient «un mouvement de militants seulement et non plus également de sympathisants.» Les trois groupes de base sont: enseignement, logement et travailleurs. L'appartenance à l'un de ces groupes est requise pour avoir le statut de membre. En novembre 1972, sept militant.e. démissionnent au motif de l'emprise de plus en plus forte du marxisme-léninisme dans le mouvement. En 1973, un projet de fusion avec le Centre de liaison politique est élaboré, mais échoue. Le MSA cherchera également à se rapprocher du Centre d'information marxiste-léniniste (CIML) et du Parti communiste de Suisse / marxiste-léniniste sans plus de succès.

L'assemblée générale du 20 octobre 1973 décide de lancer une «campagne de critique-autocritique et d'approfondissement-rectification» selon la rhétorique m-l d'inspiration chinoise. Fin 1973, l'organisation est redéfinie: il existe des groupes dits tactiques, d'autres dits stratégiques et enfin un bureau politique. Plusieurs militants quittent le MSA suite à cette réorganisation.

En mai 1974, le tournant marxiste-léniniste est consacré par le changement de nom qui devient Organisation de lutte pour le communisme (OLC) dont l'objecrif central est ainsi formulé: «Ce que nous voulons, c'est une vie collective, libre, créative et heureuse. Seule l'abolition des classes le permettra.»

Comité d'action syndicale (CAS), Lausanne

  • 304506
  • Collectivité
  • ca. 1973-1979

Le Comité d'action syndicale (CAS), basé à Lausanne, est actif dans toute la Suisse romande. Une large part de son activité consiste en la publication du périodique Lutte ouvrière, éditeur responsable J.-L. Mello. Entre 10 et 12 numéros par an paraissent de 1973 à 1979. Le CAS suit l'ensemble des luttes sur les lieux de travail en Suisse. Dans les cas des conflits qui se déroulent en Suisse romande, il publie également des tracts, des affiches et autres matériels de soutien et de popularisation. Une branche genevoise du CAS (le Groupe d'action syndicale) existe brièvement à Genève.

Association pour les droits des usagers de la psychiatrie

  • 561456
  • Collectivité
  • 1979- ca. 1984

Fondée en mars 1979, l'ADUPSY mène à la fois une activité politique pour modifier le cadre législatif et administratif de la psychiatrie à Genève et une action individuelle en tenant une permanence et en proposant un soutien juridique. La constitution de l'association a lieu dans un contexte de contestation de la psychiatrie genevoise. L'ADUPSY mène une première lutte politique dans le cadre de la révision de la Loi sur le régime des personnes atteintes d'affections mentales (décembre 1979, loi de 1936). Elle pointera par la suite les dysfonctionnements du Conseil de surveillance psychiatrique (CSP).

Selon une brochure parue en septembre 1979, l'ADUPSY «a été fondée le 2 mars 1979 à Genève par des membres comprenant des soignants (médecins, psychiatres, psychologues, ergothérapeutes, assistants sociaux) des juristes et des usagers et anciens usagers de la psychiatrie.

» Le but de l'association est de promouvoir la défense des droits des psychiatrisés conformément aux règles des droits démocratiques fondamentaux et au principe du caractère contractuel que doivent revêtir les rapports entre le psychiatrisé, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet le psychiatrisés, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet les psychiatrisés ou usagers de la psychiatrie.»

Action Portugal Afrique australe (APAA)

  • 405988
  • Collectivité
  • ca. 1973-1976

Le groupe s'est formé lors d'un week-end de l'Action commune Tiers-Monde (7 et 8 avril 1973) au Cazard à Lausanne. Une première séance de travail a eu lieu le 10 avril 1973, en présence notamment de Georges Kolb, Jean-Philippe Jeannerat, Giovanni Chicherio, Gérard Dyens, Denis Muller, Michel Grenier, André Gachet, François de Vargas, Jacky Corthay, Jean Fischer et jean-Claude Luthy. L'objectif immédiat du groupe était d'organiser la réaction à la présence du Portugal comme hôte d'honneur du Comptoir suisse (septembre 1973). Dans ce but, il rémunère un secrétaire à mi-temps (Jacky Corthay) de mai à septembre 1973.

L'APAA continuera son action au-delà de la dénonciation de la présence du Portugal au Comptoir suisse, notamment en éditant un journal et en organisant des événements de popularisation des luttes pour l'indépendance de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée-Bissau. Le secrétariat sera assurée ensuite pendant un certain temps par Pierre Szynalski.

En 1974, l'APAA participe à une campagne pour la reconnaissance de l'indépendance de la Guinée-Bissau, puis en faveur des prisonniers politiques de Namibie, du Zimbabwé et d'Afrique du Sud en collaboration avec le Mouvement Anti-apartheid de Suisse. L'APAA participe également à la semaine nationale de solidarité avec le PAIGC, le MPLA et le FRELIMO.

Le buts de l'APAA, tels que définis dans son bulletin, sont: «dénoncer le système colonialiste qui continue de dominer politiquement, militairement, économiquement ou culturellement certains pays d'Afrique; approfondir l'analyse de l'impérialisme et le rôle que le capitalisme suisse joue dans ce contexte; apporter un véritable soutien aux mouvements de libération et populariser leurs luttes» (Bulletin n°2, 1974).

Il existe des groupes cantonaux de l'APAA.

Centrale d'alerte des mouvements et groupes d'action suisses

  • 606948
  • Collectivité
  • 1973-1984

La Centrale d'alerte a été fondée à la suite de deux week-end de réflexion de l'Action commune Tiers-monde (ACTM) à l'automne 1972. Il s'agit d'une association au sens du Code civil suisse. L'assemblée générale constitutive a eu lieu le 20 juin 1973 à Lausanne. L'association dispose de statuts et d'un règlement intérieur qui précise les objectifs et les critères de choix des actions soutenues. Les affaires courantes sont gérées par un comité, mais les décision de soutenir une action sont prise par un conseil de décision, différent du comité. L'association a des membres qui sont des groupements souhaitant utiliser ses services.

L'association s'envisage comme un «outil d'amplification». Le principe de fonctionnement est que les membres soumettent une action dont ils voudraient qu'elle soit relayée par la Centrale d'alerte. Celle-ci leur fournit des enveloppes adressées. Elle dispose d'un fichier de plus de 6000 adresses. La prestation est payante: les frais sont facturés (enveloppes, adressage) et la Centrale d'alerte perçoit 3% des montants collectés par la campagne pour assurer son propre fonctionnement. (Document Qu'est-ce que la centrale d'alerte, chemise 1).

Les objectifs de la Centrale d'alerte sont: «Découvrir l'injustice à laquelle nous participons et mettre en oeuvre une solidarité avec les opprimés. Provoquer des changements politiques et économiques, si possible par des moyens légaux; transformer notre société basée essentiellement sur le profit et l'oppression pour instaurer une société plus juste pour tous.» (Règlement intérieur, chemise 1).

Association de défense des prisonniers de Suisse

  • 698004
  • Collectivité
  • 1986-1989

L’ADPS a été fondée le 2 octobre 1986 au pénitencier de Bochuz, à l’initiative de plusieurs détenus dont Jacques Fasel (Procès-verbal du 2 octobre 1986). Le 31 octobre de la même année, des statuts ont été signés. L’association disposait alors d’une case postale à Lausanne.

Le premier but social de l’ADPS est « le respect et fonctionnement du droit d’association en prison ». En couverture du classeur, on lit : « Une première démarche a été d’écrire à Mme Kopp, chef du département de justice et police, pour lui demander son aval à la création d’une telle association. Elle a transmis notre lettre à l’Office fédéral de la justice qui nous a répondu : « Rien n’empêche en principe des détenus de fonder une telle association ».

L'association dispose d'une branche «extérieure» qui regroupe des membres qui ne sont pas détenus.

Résultats 11 à 20 sur 258