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Notice d'autorité
Collectivité

Comité de solidarité avec le peuple brésilien (CSPB)

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  • Collectivité
  • 1972- ca. 1980

Le Comité de solidarité est fondé après deux années d'activités diverses visant à faire connaître la répression exercée par la dictature brésilienne. Dans ce cadre, plusieurs meeting ont lieu en Suisse romande, notamment avec des dirigeants d'organisations brésiliennes interdites au Brésil (A. de Carvalho, L. Dowbor, novembre 1970, J.M. von der Weid de l'Union nationale des étudiants brésiliens). A l'été 1971, l'évêque Don Helder Camara donne des conférences à Fribourg et Zurich. Enfin, à Genève, une campagne de solidarité avec le leader paysan Manuel da Conceiçao est organisée.

Le Comité est fondé après ces deux ans d'activités. Il se donne en particulier pour but d'informer la population suisse sur la dictature brésilienne. Il édite à cet effet un Bulletin ainsi que des brochures. Il organise également des expositions, des projections de films et des conférences.

Mouvement du 17 mai

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  • Collectivité
  • 1968-1969

Groupe fondé à la suite de la manifestation étudiante du 17 mai 1968 contre les Journées militaire de Genève. Le groupe comprend plusieurs sous-groupes: Charmilles (Severino Maurutto, Louis Knoll, Eliane Perrin, Yvonne Bonner, etc.), Grands magasins (Léo Kaneman, Dario Ciprut, Lucienne Marguerat), Tarex (Philippe Sozzani, Pierre Claude).

Selon un document programmatique du 10 juin 1968, le Mouvement du 17 mai «est un mouvement de lutte contre l'exploitation de tous les travailleurs. Il s'est créé spontanément, réunissant des travailleurs et des étudiants qui dénoncent les formes actuelles d'une société où le pouvoir est entre les mains d'une minorité [...]»

Mouvement 300 francs 40 heures

  • 100256
  • Collectivité
  • 1973-1974

Le mouvement est préparé par les responsables syndicaux de plusieurs établissements hospitaliers genevois en juillet et août 1973. Il s'agit de la VPOD (Syndicat des services publics), de la FChP/CRT, de l'ASID (Association des infirmières diplômées), de l'ASAG et de l'UCASP. Ces préparatifs sont à l'initiative de la VPOD et font suite au mouvement des médecins de juin 1973.

Les syndicats se regroupent dès septembre sous le nom de Comité d'action unitaire (CAU). L'ASAG quitte le mouvement.

Le 2 octobre 1973, première assemblée générale convoquée par le CAU qui élit une délégation et adopte le principe du débrayage en cas de non satisfaction des exigences.

Le 10 octobre 1973, après une rencontre avec le Conseiller d'Etat Willy Donzé, l'assemblée (1200 participant.es) décide du débrayage pour le lendemain.

Le 11 octobre 1973, débrayage de 3 heures (70% de participation).

Le 12 décembre 1973, nouvelle rencontre avec Willy Donzé.

Coopérative des Jardins de Cocagne

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  • Collectivité
  • 1978-*

En 1978, après un séjour en Bretagne dans les milieux proches des Paysans travailleurs du syndicaliste agricole Bernard Lambert (Paysans dans la lutte des classes, 1970), Reto Cadotsch propose à plusieurs maison collectives genevoises (dites communes) d'organiser la production de leur alimentation. Durant la saison 1978, des légumes sont produits sur un terrain à Cartigny (Genève) et dans les jardins des maisons collectives en ville de Genève (avenue Soret et rue Falletti) sur un total de 2'500 mètres carrés environ. La structure fournit des légumes à cinquante personnes environ.

Le 29 novembre 1978, une coopérative est formellement constituée dans le but d'organiser la production et la distribution des légumes produits. Fin 1979, un terrain de 5000 mètres carrés est trouvé à Corsinge. La coopérative emploie trois jardiniers (Reto Cadotsch, René Biget et François Jourdan) à 60% pendant la saison. Les trois employés sont au chômage pendant l'hiver. La coopérative est divisée en trois unités que chaque jardinier gère de façon indépendante. Les coopérateurs sont aux nombre de 150, ils s'engagent à fournir trois demi-journées de travail par an.

Après dix ans de fonctionnement, la coopérative s'installe sur un terrain à Sézegnin où elle cultive encore actuellement. Des investissements matériels importants sont consentis (tracteur, charrue, fraise, tunnels maraîchers, hangar). La situation salariale des jardiniers est améliorée.

En 1996, la coopérative fonde une branche appelée Cocagne Nord-Sud dont la mission est de soutenir (financièrement, techniquement) des projets d'agriculture paysanne en Afrique et en Amérique latine. Une part du chiffre d'affaire de la coopérative est consacrée à ce soutien.

En 2002, la coopérative compte 400 membres. Elle dispose de terrains à Cartigny, Plan-les-Ouates et Sézegnin.

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