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Notice d'autorité

Vogt, Skander

  • 349561
  • Personne
  • 1980-2010

Condamné pour des délits mineurs à 15 mois de prison, Skander Vogt est frappé, en 2001, sur la base d'une expertise psychiatrique, par une mesure d'internement, ordonnée par le Tribunal correctionnel de Lausanne (Vaud). Son incarcération est dès lors prolongée indéfiniment, malgré ses demandes répétées de libération et de nouvelle expertise psychiatrique.

Dans la nuit du 10 au 11 mars 2010, il met le feu au matelas de sa cellule des Établissements de la Plaine de l'Orbe (EPO) et décède dans l'incendie, sans que le personnel du pénitencier ne lui porte secours. Les communications échangées par téléphone avec les services d'urgence, qui ont été publiées par un journal romand, indiquent au contraire le mépris du personnel pénitentiaire pour Vogt. Il s'ensuit un bref scandale médiatique.

Collectif Tout va bien

  • 35268
  • Collectivité
  • 1972-1983

Tout va bien est une revue mensuelle créée par des militants de gauche romands ayant traversé Mai 68, non liés à des partis de gauche ou aux groupuscules d'extrême-gauche, mais proches de ces derniers.

Leur but était d'offrir (n° 1, novembre 1972):

  • «une contre-information en rupture avec le discours polluant et mystifiant de la presse asservie et des médias»;
  • «Démonter les mécanismes par lesquels la société capitaliste se reproduit quotidiennement»;
  • «Populariser et décloisonner les luttes locales et nationales et faire ressortir leurs potentialités révolutionnaires».

Dans la période très politisée des années 1970, Tout va bien réussit à percer et s'affirme en Suisse romande comme référence pour le monde militant. Le journal dépasse les 4'000 abonnés et titre à 10'000 exemplaires.

Forts de ce succès, les fondateurs et membres de l'association à but non lucratif - structure juridique qui édite le journal - décident de transformer le mensuel en hebdomadaire. Cette transformation est effective à l'automne 1978.

Cependant, l'augmentation des charges salariales et d'impression que la périodicité nouvelle induit nécessite une croissance équivalente des recettes, c'est-à-dire avant tout du nombre d'abonnés. Dès 1979, cette préoccupation et les efforts de l'équipe pour la promotion du journal vont devenir de plus en plus pesants. En 1982, la publication de Tout va bien doit être interrompue faute de moyens financiers et une souscription est lancée.

La publication reprend en novembre 1982, mais le répit sera de courte durée. A Pâques 1983, Tout va bien sort son dernier numéro et les dernières tentatives de renflouer les caisses restent vaines.

Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé

  • 372610
  • Collectivité
  • 1984-1989

En raison de l'existence d'un réseau informel depuis le 1981, le « Comité pour un tarif plus social de la médecin ambulatoire » (contre le "tarif Werner"), dont faisait partie l'Association genevoise de Médecins Progressistes (AMP-Ge), a décidé en 1984 de créer un groupe de discussion et intervention sur la politique de la santé. Il a pris le nom de « Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé ». Le modèle est le « Rassemblement e faveur d’une politique sociale du logement ». La documentation conservé laisse entendre que l'association n'a jamais été formalisée jusqu'à 1989, quand le projet a pris la forme de Forum santé.

Godinat, Gilles

  • 388457
  • Personne
  • 1947-*

Né et grandi à Genève, marié avec trois enfants, médecin dans le Groupe médical des Grottes (cabinet de groupe). Après avoir milité dans différents groupes (Action syndicale universitaire, ASU ; Comité d'action pour la démocratisation des études, CADE ; groupe «Immigration et impérialisme» ; Tribunal populaire pour les conditions des immigrés) et une brève militance au Parti du travail, il a rejoint le mouvement trotskiste en 1982 (Ligue marxiste révolutionnaire/Parti socialiste ouvrier et dans SolidariteS depuis 1992). Membre fondateur et premier président de l'Association de médecins progressistes (en 1975-85?), il a été active dans le Comité d'action santé et aussi dans Forum santé, dont il a été président (2002-04).

Centre école-familles migrantes (CEFM)

  • 400122
  • Collectivité
  • 1990-?

Créé en tant qu'association indépendante en septembre 1990, le CEFM a pur but de « continuer à utiliser au maximum toutes les compétences et savoir-faire » accumulés par le CCSI par rapport à l'école et l'éducation, toute en clarifient le rapport avec le CCSI même, qui débouche sur la reprise de « toute l'activité "École" antérieurement assumée par la Commission école du CCSI (celle-ci disparaît) » et devient un commission interne au CEFM (procès-verbal de la séance Commission école du CCSI et Comité du CEFM du 31.10.1990). Le CEFM reprend aussi le rôle d'accueil aux familles qui était une des tâches de la permanence de l'AGRES, en gardant Giuliana Abriel comme responsable.

Comité référendaire contre la fusion hospitalière

  • 401129
  • Collectivité
  • 1997-1998

Comité référendaire lancé par Forum santé avec l'adhésion de : Alliance de Gauche (PdT, Indépendants, SolidaritéS), Les Verts, Parti socialiste genevois, SIT (Syndicat interprofessionnel des travailleuses et des travailleurs), SSP/VPOD (Syndicat suisse des services publics), Cartel intersyndical de la fonction publique, Association des sages-femmes, GPS (Groupement du personnel soignant de l'Hôpital cantonal), Comité de la CUAE (Conférence universitaire des associations d'étudiantes), Médecins progressistes, ASI (Association suisse des infirmiers). Il s'opposa à la loi relative au concordat instituant le Réseau hospitalo-universitaire de Suisse occidentale (RHUSO, 3.10.1997, K 2 15.0 - 7585).

Fasel, Jacques

  • 405789
  • Personne
  • 1952-*

Objecteur de conscience, condamné pour ce motif à une peine de prison au milieu des années 1970, il fait la connaissance de Daniel Bloch au pénitencier de Bellechasse en 1977. Ensemble, ils réalisent une première série d'attaques de convoyeurs de fonds, de bureaux de poste et de trains postaux. Jacques Fasel est arrêté en 1979. Il s'évade à plusieurs reprises. En 1985, il est condamné à une peine de 14 ans de prison, ramenée à 12 ans en deuxième instance. Fin 1987, il publie Droit de révolte aux éditions d'en bas. En détention, il fonde, avec d'autres détenus, l'Association de défense des prisonniers de suisse. Il se mobilise autour de la question anticarcérale avec des militants de l'extérieur (en particulier avec le Groupe action prison). Libéré en 1991, il exerce divers métiers et collabore à différentes revues et publications anarchistes.

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