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Notice d'autorité

Association Etat d'urgences

  • 206108
  • Collectivité
  • 1985-1998

Constitution d'Etat d'urgences: mars 1985. Une conférence de presse est organisée à l'occasion de la fermeture de la Maison du Grütli aux activités culturelles. 27 avril 1985: «attentat rock» au centre commercial de Balexert organisé par Etat d'urgences. Le collectif mène de multiples actions revendicatives (manifestations, concerts, discos, expositions, etc.) dénonçant la fermeture systématique de lieux culturels. Les autorités municipales, avec lesquelles le collectif négocient, réclament une personnalité juridique pour Etat d'urgences. Une association est constituée en octobre 1985.

Novembre 1985: fermeture du Bouffon, une disco, sur ordre des autorités municipales. Réouverture illégale du lieu avec le soutien d'Etat d'urgences. Fin novembre l'association obtient en prêt à usage de la part de la Ville de Genève, la Villa Fiasko (10, rue Beaulacre). Le 10 décembre, une convention est signée et des rénovations sont effectuées par des membres du collectif. Dès l'inauguration publique de la villa (14, 15, 16 mars 1986), le voisinage se plaint des nuisances provoquées par les activités organisées. Le 19 juin 1986, après deux pétitions et de multiples plaintes, les autorités municipales ordonnent la cessation de toute activité publique dans la villa, des solutions de repli sont proposées et refusées par Etat d'urgences. Une nouvelle vague d'action de protestation démarre.

Etat d'urgences mène alors de front des négociations avec les autorités municipales et de nouvelles actions revendicatives (notamment les Fiaskomobiles). En septembre 1986, les autorités promettent de mettre à disposition l'Usine genevoise de dégrossissage d'or (UGDO), un bâtiment industriel désaffecté dans le quartier de la Jonction à Etat d'urgences, Post Tenebras Rock et le Groupe de liaison des associations de jeunesse (GLAJ). Etat d'urgences et PTR (le GLAJ a décliné la proposition) inaugurent les lieux en juin 1989, après de gros travaux.

En 1989, une charte est rédigée en vue de fixer quelques éléments d'organisation du lieu (S01). On y distingue ainsi les «Ateliers» qui sont des groupes qui gèrent un espace dans l'Usine, les «groupes» qui «utilisent régulièrement les espaces de l'Usine» un groupe de gestion qui «assure le fonctionnement du l'Usine», se réunit une fois par semaine et comprend des représentants des ateliers et des groupes.

On trouve à l'Usine: une salle de concert, un cabaret-dancing, un magasin, un bistrot (Débido), un cinéma (Spoutnik), un théâtre, une galerie. Ces lieux sont dits publics et ils sont gérés par des groupes désignés par l'association. Il y a également des ateliers fermés au public. Dès le début, Etat d'urgences fonctionne sans subvention. En 1992, constatant l'essoufflement des bénévoles, trois structures (cinéma, théâtre et espace d'art) demandent des subventions de fonctionnement.

En janvier 1998, L'Usine ferme pour huit mois, afin de procéder à des travaux importants de cloisonnement des différents espaces et, plus largement, pour rendre le lieu plus fonctionnel pour les activités culturelles qui y sont déployées. L'association Etat d'urgences est dissoute en 1998 et c'est l'association Usine qui prend sa suite.

Mouvement socialiste autonome

  • 206995
  • Collectivité
  • 1971-1974

Assemblée constitutive le 12 mars 1971. Le groupe rassemble à son origine majoritairement des personnes issues de la gauche chrétienne (Jeunesse étudiante chrétienne, Parti indépendant chrétien-social, Parti démocrate chrétien) ainsi que des personnes proches de la social-démocratie (groupe Domaine Public, Ruth Dreifuss, Bernard Bertossa). Le MSA se situe, selon sa propre définition, «entre les groupuscules et les partis traditionnels» (Procès-verbal, 20 février 1971). Le Parti socialiste unifié (France) et le Partito socialista autonomo (Tessin) apparaissent comme des modèles.

En juillet 1971, le MSA publie un premier document théorique: Thèses du mouvement socialiste autonome de Genève (23 juillet 1971). L'organisation se veut non autoritaire (bureau révocable en tout temps, régime d'assemblée, répartition des militants par secteur de lutte). En septembre 1971, le MSA devient «un mouvement de militants seulement et non plus également de sympathisants.» Les trois groupes de base sont: enseignement, logement et travailleurs. L'appartenance à l'un de ces groupes est requise pour avoir le statut de membre. En novembre 1972, sept militant.e. démissionnent au motif de l'emprise de plus en plus forte du marxisme-léninisme dans le mouvement. En 1973, un projet de fusion avec le Centre de liaison politique est élaboré, mais échoue. Le MSA cherchera également à se rapprocher du Centre d'information marxiste-léniniste (CIML) et du Parti communiste de Suisse / marxiste-léniniste sans plus de succès.

L'assemblée générale du 20 octobre 1973 décide de lancer une «campagne de critique-autocritique et d'approfondissement-rectification» selon la rhétorique m-l d'inspiration chinoise. Fin 1973, l'organisation est redéfinie: il existe des groupes dits tactiques, d'autres dits stratégiques et enfin un bureau politique. Plusieurs militants quittent le MSA suite à cette réorganisation.

En mai 1974, le tournant marxiste-léniniste est consacré par le changement de nom qui devient Organisation de lutte pour le communisme (OLC) dont l'objecrif central est ainsi formulé: «Ce que nous voulons, c'est une vie collective, libre, créative et heureuse. Seule l'abolition des classes le permettra.»

Le Lien, centre de rencontre d'information et de solidarité

  • 222978
  • Collectivité
  • 1973-1974

Fondé en mai 1973, Le Lien entend être: une base d'information, un soutien aux actions de solidarité et une possibilité d'accueil et de rencontre. Il s'agit d'une association au sens du Code civil suisse, domiciliée Rue Rotschild 52. L'association compte une salariée. Les membres fondateurs sont Jean-Marc Barthassat, Eva Bétrisey, Marie Paule Boget, Jean Chicherio, Jean-Pierre Oberson, François Waeber.

Glardon, Michel

  • 223478
  • Personne
  • 1943-2003

Après des études de sciences sociales, M. G. travaille, au Burundi, pour l'Association internationale de développement rural (1967-1970). De retour dans le canton de Vaud, il est nommé au poste de Tuteur général qu'il quitte, en 1973, en raison du refus de l'Etat de Vaud de nommer un assistant social au motif de la participation de celui-ci à la Ligue marxiste révolutionnaire. En 1976, il fonde les éditions d'En Bas. Il participe ensuite à la création du Groupe action prison (GAP). Il est élu au Grand conseil (parlement cantonal) en 1990.

Ligue marxiste révolutionnaire (LMR)

  • 223761
  • Collectivité
  • 1969-1980

« En automne 1969, la tendance de gauche du Parti ouvrier populaire [POP] vaudois (se rattachant sur le plan national au [Parti du Travail] PdT) fit sécession et forma à Lausanne la Ligue marxiste révolutionnaire (LMR), qui adhéra en 1974 à la IVe Internationale trotskiste [...]. Pour souligner son attachement au monde ouvrier, la LMR se donna le nom de Parti socialiste ouvrier [PSO] en 1980. A son apogée, celui-ci comptait environ 500 membres, en majorité romands. Dès le milieu des années 1970, il prit sérieusement part à des élections; il conquit quelques sièges dès 1980 dans des législatifs communaux (Bienne) et cantonaux. Il lança plusieurs initiatives populaires cantonales et, sur le plan fédéral, l'initiative "pour une formation professionnelle et un recyclage garantis", clairement rejetée en 1986. Vers 1980, il commença à s'éloigner du trotskisme. Des signes d'essoufflement apparurent vers 1985; le dernier congrès eut lieu en 1987 et les structures nationales encore existantes furent dissoutes en 1991. [... L']organe du parti survécut jusqu'en 1994. » (tiré de : Degen, B.)
L'organe du parti était La brèche (Suisse romande, 1969-?), Die Bresche (Suisse alémanique, 1971-94), Rosso (Tessin, 1973-77) et Rojo (en espagnol, occasionnellement puis 1975-?). La jeunesse du parti publiait Uni-brèche (étudiant-e-s réuni-e-s dans les CUB : , 1970-?) et La Taupe (écoliers et apprenti-e-s, irrégulier, 1970-?). Les analyses politiques et les discussions publiques de la LMR/PSO apparaissait, plus ou moins régulièrement, sur plusieurs périodiques à diffusion interne, comme le Bulletin interne d’information et de discussion, puis divisé en Bulletin interne (circulaires internes et informations réservées), Bulletin d’information (questions larges) et Bulletin de discussion (préparation aux congrès nationaux et de la Quatrième Internationale ; pour le congrès locaux, v. Bulletin de congrès de section), ainsi que pour le public, comme la Lettre du PSO (parue probablement seulement les dernières années). Tracts, documents et brochures normalement publiés par la CEDIPS (Coopérative d’édition et de diffusion de publications sociales).

Cudet, Alain

  • 225489
  • Personne
  • s.d.

Premier président de Contratom (à partir de 1987)

Forum santé

  • 233641
  • Collectivité
  • 1990-2014

Lors de l'initiative contre le "tarif Werner" du « Comité pour un tarif plus social de la médecin ambulatoire » (10.000 signatures en 1 mois, 1981) et de plusieurs autres campagnes en matière de politique de santé, menées à Genève par différents sigles mais « pratiquement toujours les mêmes » militant-e-s, un réseau informel se mets en place de manière spontanée. En 1984, une première tentative est fait pour constituer formellement une association sous le nom de « Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé » (048_FS_S01, Réunions de préparation, lettre de A. Saurer aux associations, 15.09.1989).
En avril 1989 une seconde tentative de regrouper ces personnes et leurs organisations ouvre la démarche du « Forum santé », constitué comme association le 7 mars 1990. Le but de ce forum « est de promouvoir une politique de la santé basée sur la solidarité, la prévention et la responsabilité ainsi qu'à défendre les intérêts des assurés e des patients » (ibid.). Le outils sont différents : prises de position, débats publiques, initiatives populaires et campagnes diverses, participation aux consultations législatives etc. C'est pourquoi la stratégie choisie est de rassembler plusieurs organisations (« partis, syndicat, groupements ou association », Statuts, art. 3), ainsi que d'individus. Par ailleurs, le Forum s'inspire ouvertement à des expériences locales (une lettre d'annonce à la presse décrit cette expérience « un peu comme le rassemblement pour une politique sociale du logement », 13.06.1990), tout en s'inspirant par le « Forum démocratique » [Neue Forum?] constitué à Berlin en 1989.

« Au courant de l'année 1999, le Forum Santé a mis en place deux structures différentes : d'une part, l'Association de défenses des assurés et des patients (ADEPAS) et, d'autre part une permanence de défense des patients et des assurés. Si la première structure a pour but de défendre les assurés et le patients sur le plan collectif e plus particulièrement politique, la permanence est une structure pour venir en aide aux cas individuels. » (5 questions au Dr Andreas Saurer, Forum Santé, Genève, en « GPI », 1-2/2000 (mai), p. 3, 048_FS_S04_SS03, Communiqué de presse et prises de positions).

Même si le projet d'une permanence qui « fournit tous les renseignements nécessaires [à] promouvoir les droits et les intérêts des patients » était présent au sein du Comité du Forum santé depuis le débout (v. Quelques considérations concernant la permanence e l'organisation des patients, par le GT Erika Sutter-Pleines, Alain Riesen et Andreas Saurer, 1.11.1990, 048_FS_S01_SS02, Documentation), il se matérialise seulement le 17 mai 1999. Les locaux se trouvent au 27 du boulevard Helvétique. Officiellement « Permanence de défense des droits des patients et des assurés du Forum Santé », elle devient en 2010 « Association pour la permanence de défense des patients et des assurés » (APAS ; 2010-?). Compte tenu de la distinction formelle avec l'ADEPAS, dès le mars 2000 les consultant-e-s de la Permanence sont automatiquement membres de l'ADEPAS (v. Relation Permanence-ADEPAS, janvier 2000, note manuscrite rajoutée et datée mars 2000, 048_FS_SF02, Varia).

Avec le ralentissement général de la participation et donc de l'activité dans les années 2000, les réunions des comités de l'ADEPAS et du Forum, ainsi que les interventions publiques par le biais du journal-tract « La page de l’ADEPAS » (puis « La page de l’ADEPAS et du Forum Santé »), deviennent de plus en plus superposées. Vraisemblablement l'assemblée générale annuelle du 2009 est la dernière en son genre : la convocation suivante (sans procès-verbal) est celle du 19 juin 2014 pour voter la dissolution du Forum santé avec proposition d'utiliser les réserves financières (env. 20'000 chf) pour « l'initiative en faveur de la caisse unique ».

Comité genevois de soutien au peuple afghan (CGSPA)

  • 234557
  • Collectivité
  • 1980-1989

Le Comité genevois de soutien est fondé à Genève en décembre 1980 à la suite d'une conférence-débat sur l'occupation soviétique de l'Afghanistan. Il publie un bulletin, Afghanistan Information: bulletin du Comité genevois de soutien au peuple afghan, dès le mois de mars 1981 et jusqu'en 1987 (le bulletin devient ensuite un supplément de Défis afghans du Bureau international Afghanistan (BIA). Il mène des recherches de fonds pour financer de l'aide matérielle et assure la diffusion de l'information sur la situation afghane par le biais de son bulletin, de conférences et de publications. Le CGSPA participe aux rencontres internationales des groupes de soutien au peuple afghan et organise plusieurs de ces rencontres à Genève.

L'organisation de la première conférence-débat (Série 1) est portée, avant la constitution du CGSPA, par le Groupe Afrique et en particulier par Marc Boget, qui sera le premier président du CGSPA.

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