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Notice d'autorité

Krause, Petra

  • 234589
  • Personne
  • 19/02/1939-*

A l'âge de quelques mois, Petra Krause est internée avec sa famille dans le camp de concentration d'Auschwitz. Toute sa famille est assassinée par les nazis. Après la guerre, elle est placée dans un orphelinat catholique, puis adoptée par une famille juive de Berlin. Elle part en Israël à 17 ans, puis retourne en Allemagne où elle suit des études de journalisme. Elle prend part au mouvement étudiant et s'occupe d'émigrés italiens. En 1963, elle quitte l'Allemagne pour l'Italie et s'engage dans la lutte anti-impérialiste. Elle dénonce le retour du fascisme en Allemagne. Elle doit quitter l'Italie où elle est accusée de complicité dans un attentat contre une filiale d'ITT. Elle se rend alors en Suisse.

Krause est arrêtée et emprisonnée à Zurich le 20 mars 1975. Elle est accusée d'avoir livré du matériel à la Rote Armee Fraktion et aux Brigate Rosse (recel et trafics d'explosifs), mais également d'avoir pris part à deux attentats contre l'ambassade d'Espagne à Berne et contre la banque allemande Manufactures Hanover Trust à Zürich. Krause est maintenue en détention préventive 880 jours en Suisse jusqu'à son extradition en Italie où elle est finalement acquittée.

Petra Krause se rebelle et dénonce ses conditions de détention ce qui lui vaut d'être détenue à l'isolement complet pendant 540 jours. Défendue par l'avocat zurichois Bernard Rambert, Petra Krause devient bientôt un symbole de la lutte des détenu.es contre les condition de détention en Suisse. Plusieurs brochures sont publiées contenant son témoignage et des dénonciations de la servilité de la Suisse dans le cadre de la répression internationale des mouvements sociaux.

En conséquence des mesures d'isolement et des conditions de détention dont elle fait l'objet, la santé physique et psychique de Petra Krause se dégrade. Elle est fortement atteinte lorsqu'elle est livrée aux autorités italiennes.

Dans le volet Suisse de l'affaire judiciaire, le procès de Petra Krause est reporté en raison de l'état de santé de cette dernière. Deux autres accusés pour les mêmes faits, Peter Egloff et Daniel von Arb, sont jugés et condamnés lourdement (Tout va bien mensuel, octobre 1977)

Pendant la détention de Petra Krause à Zurich, la Suisse fait l'objet d'une campagne de presse en Italie dénonçant la dureté des conditions d'incarcération ainsi que l'acharnement que subit une personne rescapée d'un camp de concentration. Les Documents Diplomatiques Suisses montrent que le Conseil fédéral et la représentation suisse en Italie se sont inquiétés de cette situation.

Asociación de trabajadores emigrantes españoles en Suiza (ATEES)

  • 238846
  • Collectivité
  • 1968-*

L'Association de travailleurs émigrés espagnols en Suisse a été une des plus importantes organisations de l'émigration espagnole en Suisse. Née le décembre 1968 comme résultat de deux assemblées réunies à Zurich et Renens (VD), elle avait une structure fédérative étendue à l'ensemble du territoire suisse. En 1975 l'ATEES comptait « diverses centaines [de personnes adhérentes, ainsi que] quarante-deux sections locales [...] et trente organisations adhérentes (centres culturales et récréatives espagnoles, conseils scolaires, associations de parents, groupes de femmes, jeunes et artistes) » (Centro de Documentación de las Migraciones-Fundación 1º de Mayo, Fondo documental de la ATEES: Inventario, Introducción).

Simon, Guy

  • 256899
  • Personne
  • ? - 26.10.1972

Désigné pour accomplir l'école de sous-officier en 1971, Guy Simon, électricien de profession, doit se présenter au Tribunal militaire de Martigny le 26 octobre 1972 pour être jugé pour son refus d'effectuer cette école. G. Simon ne s'étant pas présenté, le tribunal envoie la police militaire à son domicile. Pendant l'intervention de la police militaire Guy Simon se donne la mort avec son fusil d'assaut.

Association pour l'Appel de Genève (APAG)

  • 256985
  • Collectivité
  • 1978-2005

L'Appel de Genève est lancé le 2 octobre 1978 en tant que manifeste. Les premiers signataires sont au nombre d'une trentaine, principalement des universitaires de Suisse romande. Il sera ensuite signé par près de 50'000 personnes en Europe occidentale («Qu'est-ce que l'APAG?» S1). Le 21 octobre 1978, les membres actifs du comité constituent l'Association pour l'Appel de Genève (APAG) avec pour but statutaire: «de diffuser l'Appel de Genève, de favoriser l'information de l'opinion publique sur le choix de société représenté par l'électronucléaire d'une part et les technologies douces, fondées sur les énergies renouvelables, d'autre part [...] et de promouvoir la démocratisation des choix énergétiques fondamentaux par l'ouverture d'un large débat dans l'opinion publique et la consultation des populations concernées.»

L'APAG a publié un Livre jaune sur la société du plutonium == Yellow book on the Plutonium Society (éd. de La Baconnière). Elle a suscité l'organisation d'auditions publiques contradictoires par les autorités genevoises en 1982 dont les compte-rendus ont été publiés sous le titre Enérgie et société. Les surgénérateurs, vrai ou faux problème? (Institut national genevois). Elle a coorganisé avec des associations de consommateurs un cycle de six conférences sur le thème «Quelle radioactivité dans nos assiettes?» en mars 1987. Elle a encoure publié un périodique, la Gazette de l'APAG qui a été remplacé, dès 1990, par Stratégies énergétiques, biosphère et société (SEBES).

L'APAG a également mandaté un expert en matière de sécurité nucléaire (Jochen Beneke) pour effectuer un rapport indépendant sur le niveau de sécurité du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville (France). Avec d'autres composantes du mouvement anti-nucléaire suisse et français l'APAG a pris part au différentes actions judiciaires contre le démarrage et les divers redémarrages du surgénérateur.

Clerc, Bernard

  • 256989
  • Personne
  • 1946-*

Suit les enseignements de l'Institut d'études sociales (IES Genève) dès 1967. Membre du Mouvement socialiste autonome (MSA), puis de l'Organisation de lutte pour le communisme (OLC), du Groupe d'action syndicale (GAS) et de la Librairie Que faire?. Il adhère ensuite au parti SolidaritéS. Il est élu au Grand Conseil genevois (législatif cantonal) sur la liste de l'Alliance de gauche en 1993. Il est député de 1993 à 1997 et de 1997 à 2001.

Dès 1977-1978, il est chauffeur aux Transports publics genevois (TPG). Il est ensuite assistant social et participe notamment à la grève du Bureau central d'aide sociale (BUCAS) et de l'Hospice général (1980)

Sortir du nucléaire (coordination romande)

  • 287301
  • Collectivité
  • 1989-

Fin années 1980, différents formations issus du mouvement antinucléaire se regroupent sous le nom Sortir du nucléaire afin de soutenir la campagne pour deux initiatives populaires fédérales : « Pour un abandon progressif de l'énergie atomique » et « Halte à la construction de centrales nucléaires (moratoire) ». Le 24 janvier 1989, ce réseau est constitué en association à Lausanne (sortirdunucleaire.ch, 2011). Son but est à la fois d'arrêt du développement nucléaire suisse et de promotion d'alternative, notamment les énergies renouvelables. Dix ans plus tard, deux nouvelles initiatives sont lancées (« Sortir du nucléaire » et « Moratoire plus ») et ensuite rejetées par le corps électoral en 2003. Cependant, l'association n'arrête pas de rassembler plusieurs groupements écologistes (WWF, Greenpeace, Fondation suisse pour l’énergie, Médecins en faveur de l’environnement (MFE), Médecins pour la responsabilité sociale (PSR/IPPNW), Equiterre, ContrAtom, Association pour le développement des énergies renouvelables (ADER), Société suisse pour l’énergie solaire (SSES)), certains partis (Les Verts, Parti socialiste suisse, Parti suisse du travail) ainsi que « de nombreuses autres organisations » (sortirdunucleaire.ch, 2002), tout en renouant en continu ses liens avec les réseaux antinucléaires en Suisse (alliance « Non au nucléaire » publiant le journal L'avenir est renouvelable) et en France (réseau Sortir du nucléaire).
À présent, le siège se trouve à Genève.

Feuz, Alec

  • 299807
  • Personne

Etudes à l'Institut universitaire des Hautes études internationales (IUHEI) à Genève. Enseignant au cycle d'orientation. Membre du collectif de rédaction et éditeur responsable de Tout va bien, mensuel suisse de contre-information et de lutte et de Tout va bien Hebdo. Il travaille ensuite comme journaliste, notamment à la Télévision suisse romande, pour l'émission Temps présent.

Comité d'action syndicale (CAS), Lausanne

  • 304506
  • Collectivité
  • ca. 1973-1979

Le Comité d'action syndicale (CAS), basé à Lausanne, est actif dans toute la Suisse romande. Une large part de son activité consiste en la publication du périodique Lutte ouvrière, éditeur responsable J.-L. Mello. Entre 10 et 12 numéros par an paraissent de 1973 à 1979. Le CAS suit l'ensemble des luttes sur les lieux de travail en Suisse. Dans les cas des conflits qui se déroulent en Suisse romande, il publie également des tracts, des affiches et autres matériels de soutien et de popularisation. Une branche genevoise du CAS (le Groupe d'action syndicale) existe brièvement à Genève.

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