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Notice d'autorité

Krichel, Gunter

  • 128992
  • Personne
  • 10 juillet 1942 - 6 novembre 2019

Naissance à Krefeld (Allemagne). Études d'architecture à Genève. Il rédige en 1972, avec Isaline Dumur, un mémoire intitulé Les mouvements sociaux urbains à Genève: la lutte de l'Assemblée des habitants de Plainpalais, dont l'objet est le mouvement auquel ils participent. Ce mémoire inclut une enquête sur les demandes des habitants pour leur quartier. Ils participent à l'occupation du Prieuré, aux Pâquis (Genève). Ils enseignent à l'école d'animateurs de l'Institut d'études sociales (Genève). Ils s'installent ensuite sur une ferme dans la Drôme (France).

Clerc, Bernard

  • 256989
  • Personne
  • 1946-*

Suit les enseignements de l'Institut d'études sociales (IES Genève) dès 1967. Membre du Mouvement socialiste autonome (MSA), puis de l'Organisation de lutte pour le communisme (OLC), du Groupe d'action syndicale (GAS) et de la Librairie Que faire?. Il adhère ensuite au parti SolidaritéS. Il est élu au Grand Conseil genevois (législatif cantonal) sur la liste de l'Alliance de gauche en 1993. Il est député de 1993 à 1997 et de 1997 à 2001.

Dès 1977-1978, il est chauffeur aux Transports publics genevois (TPG). Il est ensuite assistant social et participe notamment à la grève du Bureau central d'aide sociale (BUCAS) et de l'Hospice général (1980)

Mouvement socialiste autonome

  • 206995
  • Collectivité
  • 1971-1974

Assemblée constitutive le 12 mars 1971. Le groupe rassemble à son origine majoritairement des personnes issues de la gauche chrétienne (Jeunesse étudiante chrétienne, Parti indépendant chrétien-social, Parti démocrate chrétien) ainsi que des personnes proches de la social-démocratie (groupe Domaine Public, Ruth Dreifuss, Bernard Bertossa). Le MSA se situe, selon sa propre définition, «entre les groupuscules et les partis traditionnels» (Procès-verbal, 20 février 1971). Le Parti socialiste unifié (France) et le Partito socialista autonomo (Tessin) apparaissent comme des modèles.

En juillet 1971, le MSA publie un premier document théorique: Thèses du mouvement socialiste autonome de Genève (23 juillet 1971). L'organisation se veut non autoritaire (bureau révocable en tout temps, régime d'assemblée, répartition des militants par secteur de lutte). En septembre 1971, le MSA devient «un mouvement de militants seulement et non plus également de sympathisants.» Les trois groupes de base sont: enseignement, logement et travailleurs. L'appartenance à l'un de ces groupes est requise pour avoir le statut de membre. En novembre 1972, sept militant.e. démissionnent au motif de l'emprise de plus en plus forte du marxisme-léninisme dans le mouvement. En 1973, un projet de fusion avec le Centre de liaison politique est élaboré, mais échoue. Le MSA cherchera également à se rapprocher du Centre d'information marxiste-léniniste (CIML) et du Parti communiste de Suisse / marxiste-léniniste sans plus de succès.

L'assemblée générale du 20 octobre 1973 décide de lancer une «campagne de critique-autocritique et d'approfondissement-rectification» selon la rhétorique m-l d'inspiration chinoise. Fin 1973, l'organisation est redéfinie: il existe des groupes dits tactiques, d'autres dits stratégiques et enfin un bureau politique. Plusieurs militants quittent le MSA suite à cette réorganisation.

En mai 1974, le tournant marxiste-léniniste est consacré par le changement de nom qui devient Organisation de lutte pour le communisme (OLC) dont l'objecrif central est ainsi formulé: «Ce que nous voulons, c'est une vie collective, libre, créative et heureuse. Seule l'abolition des classes le permettra.»

Comité populaire de l'Ouest Lausannois

  • 458996
  • Collectivité
  • 1973 - ca. 1978

Le Comité populaire de l'Ouest Lausannois édite notamment le journal Tribune populaire. Il publie en mars 1976 une plateforme.

Dans ce texte, les origines du groupe sont exposées: «La création de TP remonte au printemps 73. Au départ formé d'un groupe de jeunes écoliers, apprentis, étudiants qui menaient la réflexion sur leur propre situation de jeunes dans l'Ouest lausannois; le groupe a bien vite réalisé qu'il ne fallait pas s'isoler entre jeunes, mais établir le contact et mieux connaître la situation des travailleurs, des locataires, ménagères, immigrés et retraités dans la région. Tribune populaire s'est par la suite élargi [...]» (p. 16).

Le groupe précise aussi ses objectifs: «C'est la démocratie par le bas que nous voulons réaliser par notre propre prise en charge de nos conditions de vie, par l'organisation et l'action collective qui nous permettent de faire valoir notre point de vue. La démocratie est pour une chose trop importante pour qu'on la laisse entre les mains de quelques partis politiques [...]» (p. 17).

Le groupe détaille également les moyens qu'il met en oeuvre: les enquêtes, les assemblées, le journal. «Une des choses les plus importantes qui nous caractérise, c'est notre pratique d'enquête.» Les assemblées sont divisées en deux types: celles ordinaires, qui ont lieu chaque lundi et au cours desquelles les groupes présentent leur travail, le journal est préparé et discuté; celles extraordinaires qui porte sur un thème spécifique, présenté par une commission ou un groupe d'enquête (p. 18). Le journal est vendu en porte à porte «pour contacter d'autres personnes que l'on voit moins souvent ou même pour la première fois» (p. 22).

Le Comité populaire de l'Ouest lausannois a été très actif dans les tentatives de jonction entre les luttes paysannes et les quartiers populaires. Il a ainsi organisé plusieurs marchés libres (ventes directes de produits dans les quartiers) et les colonnes du journal Tribune populaire ont été largement ouvertes aux problématiques agricoles.

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