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Notice d'autorité

Société d'étude de l'environnement (SEDE SA)

  • Collectivité
  • 1971 - 2023

Société d'étude de l'environnement (SEDE SA) est une société de "recherche et application des moyens propres à combattre les atteintes à l'environnement". Elle est fondée en 1971 par, notamment, Pierre Lehmann, qui sera plus tard membre de l'APAG.

Democrazia Proletaria

  • Collectivité
  • 1975 - 1991

Démocratie prolétarienne (en italien : Democrazia Proletaria, abrégé en DP ; parfois traduit en français en Démocratie prolétaire) est une formation politique italienne de la gauche radicale. En 1987, le leader de l'aile « écolo-pacifiste » du parti, Mario Capanna, est remplacé à la tête de DP par l'un des principaux chefs de l'aile « ouvriériste », Giovanni Russo Spena. La tendance de Capanna, qui souhaite privilégier la création d'un « pôle rouge-vert », scissionne en 1989 et crée une nouvelle formation écologiste, Verdi Arcobaleno, qui rejoint ensuite la Fédération des Verts. Démocratie prolétarienne s'autodissout en 1991 pour former le Parti de la refondation communiste. En 1989 Democrazia Proletaria fait partie du Comité Européen Contre la Surgénération et le Retraitement (CECSR) fondé à l'initiative de Contratom.

Féministes contre la guerre

  • Collectivité
  • ca 1987-?

Groupe féministe pacifiste genevois, solidaire avec « toutes les femmes victimes de la guerre ». Mobilisation contre la première guerre du Golfe.

Fédération des association de quartiers et d’habitants (FAQH)

  • 448201
  • Collectivité
  • 1979-1994?

En printemps 1979, sous l'initiative des associations des quartier des Eaux-Vives, des Grottes, de St. Jean-Cayla-Av. d'Aïre et de Plainpalais (cf. lettre de R. Pagani, 11.04.1979, 101_RP-SF01-S02), plusieurs associations décident de constituer une fédération des associations d'habitants (ou: de quartier), formellement fondée le 24 juin 1980 avec adresse à la case postale 74, qui a pur but de «lutter contre la dégradation des conditions de vie des habitants, de promouvoir de nouvelles améliorations pour le droit à l'habitat, de développer la solidarité des habitants de tout le canton de Genève, de promouvoir leur droit de décision concernant leur quartier» (Statuts, art. 2, 101_RP-SF01-S01, ch. 1). L'occupation, soit symbolique (Sacré Cœur, novembre 1980) soit afin de trouver une solution de logement (Pré-Naville, 1980), représente une des pratiques de lutte mises en place à côté du lancement de pétition et de différentes initiatives (pétition contre le 1000 logement vides, janvier 1981; IN cantonale "droit au logement", octobre 1981).

Au début de l'année 1983 un texte de Remy Pagani ouvre une «controverse» au sein de la Fédération: à partir des divergences existantes sur la question des occupations, des baux individuels/collectifs, de l'autonomie des associations fédérées etc., il accuse explicitement l'organisation Front rouge et Daniel Marco - majoritaire dans certaines associations comme le Groupe d'Habitants des Eaux-Vives - d'imposer sa propre vision à la FAQH en s'«auto proclam[ant] détentrice de "LA" pensée révolutionnaire» (cf. R. Pagani, Rien ne va plus à la Fédération, 16.01.1983, 072_GHEV_SF01_S01, ch. 1). Par conséquent il lance une grève avec laquelle solidarisent plusieurs associations (Plainpalais, APAG, Jonction et St-Gervais). En revanche, le GHEV, l'Association de défense des habitants du quartier de la Servette, l'Association des habitants du quartier Montbrillant/rue des Gares et le Groupe d'habitants des Pâquis accusent les associations grévistes de «boycottage» et revendiquent la continuité de la FAQH à une nouvelle structure, qui entre-temps déplace son adresse à la case postale 373, sans modifier les statuts. Cette seconde FAQH lance en décembre 1983 une initiative cantonale pour une "loi sur le locaux d'habitation inoccupés", qui aiguise les raisons du conflit. Deux Fédérations existent jusqu'au 1987, quand le Tribunal genevois de Première Instance interdit formellement au deuxième groupe d'utiliser le nome FAQH.

Femmes en lutte

  • Collectivité
  • 1976-?

Groupe féministe maoïste lausannois.
En 1976, un groupe "Femmes en lutte" est créé à Genève. Il s'agit d'une fusion du Groupe femmes (probablement du CLP) et du groupe Femmes dans la lutte des classes, qui scissionne du MLF suite à un conflit politique autour de la stratégie du salaire au travail ménager. Ce groupe Femmes en lutte genevois rejoignent le groupe lausannois autour de 1978.

Association pour l'Appel de Genève (APAG)

  • 256985
  • Collectivité
  • 1978-2005

L'Appel de Genève est lancé le 2 octobre 1978 en tant que manifeste. Les premiers signataires sont au nombre d'une trentaine, principalement des universitaires de Suisse romande. Il sera ensuite signé par près de 50'000 personnes en Europe occidentale («Qu'est-ce que l'APAG?» S1). Le 21 octobre 1978, les membres actifs du comité constituent l'Association pour l'Appel de Genève (APAG) avec pour but statutaire: «de diffuser l'Appel de Genève, de favoriser l'information de l'opinion publique sur le choix de société représenté par l'électronucléaire d'une part et les technologies douces, fondées sur les énergies renouvelables, d'autre part [...] et de promouvoir la démocratisation des choix énergétiques fondamentaux par l'ouverture d'un large débat dans l'opinion publique et la consultation des populations concernées.»

L'APAG a publié un Livre jaune sur la société du plutonium == Yellow book on the Plutonium Society (éd. de La Baconnière). Elle a suscité l'organisation d'auditions publiques contradictoires par les autorités genevoises en 1982 dont les compte-rendus ont été publiés sous le titre Enérgie et société. Les surgénérateurs, vrai ou faux problème? (Institut national genevois). Elle a coorganisé avec des associations de consommateurs un cycle de six conférences sur le thème «Quelle radioactivité dans nos assiettes?» en mars 1987. Elle a encoure publié un périodique, la Gazette de l'APAG qui a été remplacé, dès 1990, par Stratégies énergétiques, biosphère et société (SEBES).

L'APAG a également mandaté un expert en matière de sécurité nucléaire (Jochen Beneke) pour effectuer un rapport indépendant sur le niveau de sécurité du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville (France). Avec d'autres composantes du mouvement anti-nucléaire suisse et français l'APAG a pris part au différentes actions judiciaires contre le démarrage et les divers redémarrages du surgénérateur.

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