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Notice d'autorité
Services publics

Syndicat des services publics (SSP/VPOD) Genève

  • 450199
  • Collectivité
  • 1920-

« 1905 est l'année de fondation du SSP [... quand la] Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats [est créée] au Grütliheim, à Zurich. Herman Greulich, le père des syndicats en Suisse, en est le premier président.
En 1905 également, le 17 juin, est fondée la fédération suisse des employés des tramways, à Zurich.
En 1906, adhésion de la première section romande de notre fédération: celle de La Chaux-de-Fonds.
En 1908, ouverture d'un secrétariat central et parution du premier journal fédératif, dont le titre était «Plus haut – Aufwärts – In alto». Adhésion à l'Internationale professionnelle du personnel des services publics.
En 1917, notre fédération prend pied pour la première fois au Tessin (création de la section d'Airolo)
En 1919, une partie en français est intégrée au journal fédératif.
1920 est l'année de la fusion entre la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats et la Fédération suisse des employé-e-s des tramways.
En 1921, approbation du principe de la création d'un secrétariat romand.
En 1924, la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats prend le nom de Fédération suisse du personnel des services publics (V.P.O.D.). En Suisse romande, le syndicat s’appellera « la VPOD » jusqu’en 1982, année à partir de laquelle il s'appelle « SSP - Syndicat des services publics». » (v. sources)

Syndicat des services publics (SSP-VPOD)

  • 507712
  • Collectivité
  • 1920-

«La Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats (1905), après avoir fusionné en 1920 avec la Fédération suisse des employés des tramways, prit le nom de Syndicat suisse des services publics (SSP/VPOD) en 1924. Cette appellation neutre reflétait une ouverture précoce aux travailleurs de différents statuts (ouvriers, employés et fonctionnaires). Les services communaux connurent un développement massif à la fin du XIXe s.; leurs ouvriers, surtout ceux de la voirie, s'organisèrent alors au niveau local (dès 1891 à Bâle), puis national, avec la Fédération fondée en 1905, que rejoignirent rapidement quelques ouvriers cantonaux et fédéraux (du personnel militaire surtout). Les associations d'employés des tramways, apparues en 1896, constituèrent, en 1905 également, une fédération nationale (mais en majorité alémanique). Avant la fusion de 1920, elles étaient assez proches des associations de cheminots. [...] Les effectifs [...] augmentèrent nettement à la fin de chacune des deux guerres mondiales et au début de la grande crise des années 1930; du milieu des années 1960 au milieu des années 1990, ils stagnèrent autour de 40 000 (1649 membres en 1906, 10 229 en 1920, 18 505 en 1940, 36 898 en 1960, 42 561 en 1993, 36 619 en 2000, 35 486 en 2010). Mais cette stabilité cache une mutation fondamentale: à partir des années 1960, de nouveaux groupes professionnels (formation, services sociaux, santé publique) prirent le pas sur les groupes d'adhérents traditionnels (travaux publics, transports urbains, services industriels). En même temps, la part des femmes s'accrut fortement et atteignit 50% en 2011. »