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« La survie artificielle est en passe d'entrer dans les mœurs helvétiques (mais non seulement) à grande échelle ». Dessins représentant des masques pouvant ressembler à des masques traditionnels africains, portant un sigle nucléaire.
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Affiche pour une fête de soutien à l'A.M.R. au Palais des expositions. Divers concerts. L'affiche représente Frankenstein et un personnage féminin.
Indication manuscrite au verso : « 1977? ».
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Affiche appelant à une manifestation à Genève suite à la démolition du dispensaire femmes des Grotte, et plus largement sur la question du logement et des luttes urbaines aux Minoteries, au Prieuré et aux Eaux-Vives. Photographies du Centre femmes aux Grottes.
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Affiche promotionnelle de la Librairie du Boulevard à Genève. Dessin de livres et oiseaux volants dans le ciel au dessus de nuages.
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« ... nous aurons ce que nous voulons »
Affiche représentant une femme tenue par deux policiers et le logo du MLF (poing serré dans le symbole féminin).
Indication manuscrite au verso : « Mireille MOIA. 14.03.98 », et « ~1976 ».
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Naissance à Tadourant (Maroc). École des Arts Décoratifs à Genève. Fondateur de la revue _L'Oeuf_. Co-fondateur des théâtres de la Lune rouge et du Loup (source : Ariel Herbez, Affiches BD, 1996).
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« Coopérative de diffusion, littérature politique et alternative »
Affiche promotionnelle de la librairie du Boulevard à Genève. Dessin représentant un chien entrant dans une pièce et courant vers son maitre, assis dans un fauteuil en buvant un café, qui sursaute. Le chien tient un journal en feu dans sa gueule.
Indication manuscrite au verso : « 1ère affiche du kisoque 1975 ou 76 ».
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1982 Fondation du GSsA. Le 12 septembre 1982, 120 personnes fondent le Groupe pour une Suisse sans Armée au restaurant « Kreuz » à Soleure, dans le but de lancer une initiative populaire pour abolir l’armée suisse.
1986 Première initative pour l’abolition de l’armée. L’initiative «Pour une Suisse sans armée et une politique globale de paix» est lancée le 21 mars 1985. L’initiative est validée avec 111’300 signatures valables.
1989 Fin de l’armée via les urnes?
En 1988, le Conseil fédéral publie son message sur l’initiative: «La Suisse n’a pas d’armée, elle est une armée», dit-il dans son introduction. La classe politique est quasi-unanime pour rejeter l’initiative. Un peu plus de 35% des votants acceptent l'initiative. La participation est très élevée.
1990 Appel au refus de servir par le GSsA
En 1990, le GSsA lance un appel au refus collectif de servir, suite aux révélations sur l’armée secrète P26 et le service de renseignement clandestin P27. Les objecteurs de conscience devaient affronter les tribunaux en se réclamant d’un mouvement, afin d’obtenir l’introduction d’un service civil. Les tribunaux jugent néanmoins les objecteurs au cas par cas.
En 1992, le parlement décide de l’achat de 34 avions de combat F/A-18. Le GSsA lance une initiative pour une Suisse sans nouveaux avions de combat. En un mois, 503’519 signatures sont récoltées. Au mois de mai, suite à une initiative parlementaire, le principe d’un service civil est largement plébiscité par le peuple. La loi n’entrera en vigueur qu’en 1996, suite à d’âpres discussions parlementaires.
En 1994 a lieu une votation sur la création d’un corps suisses de Casques bleus pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU, alors que la Suisse n’en faisait pas partie à l’époque. Le débat est intense au GSsA entre partisans des soldats de la paix et opposants au système onusien aux mains des principales puissances du globe. Finalement, le mot d’ordre du vote blanc est acquis au niveau national et les groupes romands font une campagne pour le non. Au final, le peuple dira non. A cette époque aussi, le GSsA soutient activement dans toutes les régions de l’ex-Yougoslavie les mouvements locaux qui s’opposent à la guerre et qui cherchent à trouver des solutions pacifiques aux conflits qui minent ces pays. Avec le Service Civil International, le GSsA lance un projet de reconstruction de la ville divisée de Pakrac.
En 1996, le GSsA prend l’option du lancement de deux nouvelles initiatives. Le groupe de Genève lance aussi une initiative «Genève, République de paix», pour concrétiser l’image antimilitariste et pacifiste du canton avec des mesures d’éducation à la paix, le soutien à des efforts internationaux pour la paix etc.
La deuxième initiative pour l’abolition de de l'armée et l’initiative pour un service civil en faveur de la paix sont refusées.
[Un historique succinct du GSSA par lui-même](https://www.gssa.ch/category/histoiregssa/ )
[Notice de Bernard Degen pour le Dictionnaire Historique Suisse](https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/015312/2017-08-24/)
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Affiche pour l'initiative Pour une Suisse sans armée et une politique globale de paix. Image de l'empreinte du pied de
Neil Armstrong sur la lune.
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Né à Genève. École des Arts décoratifs à Genève (d'après Ariel Herbez, _Affiches BD_, 1996).
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Affiche pour la quinzaine « Pour une Suisse sans armée » à l'Usine. Concerts, spectacles, ciné. Dessin de Zep représentant un punk assis devant le bâtiment de l'Usine.
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L'agence Interfoto a été créée en 1976 par un groupe de photographes non-professionnels.
Proches des syndicats et organisations de gauche, leur premier objectif était de fournir à ces groupes un matériel photographique pour leur tracts, journaux, livres et expositions en photographiant les événements alors peu couverts par les agences commerciales : manifestations, occupations, luttes syndicales ou de quartier. Parallèlement Interfoto s'est de plus en plus intéressée à différents aspects de la vie quotidienne : vie au travail, habitat urbain, transports en commun…et a progressivement créé elle-même des publications et des expositions sur ces thèmes.
Les photographes d'Interfoto ont choisi de ne pas privilégier la photo d'auteur, mais au contraire la création collective : c'est en équipe qu'ils déterminent les reportages à effectuer, qu'ils décident des photos à distribuer, qu'ils se répartissent les tâches sans hiérarchie ou spécialisation. C'est selon les disponibilités de chacun qu'ils effectuent les prises de vue, le travail en laboratoire, l'archivage et l'administration, la construction des expositions et des livres.
Ce travail collectif et une grande autonomie financière (aucun photographe n'est rétribué pour son travail) sont les deux moyens que se donne Interfoto pour garder sa liberté, celle de donner à lire sa vision des réalités sociales dans les images de la vie quotidienne.
Actuellement l'agence se compose de six membres : Andrea Baccini, Franco Cavadini, Véronique Jeanneret, Cornelia Kerkhoff, Jacques Saugy, Riccardo Willig.
(Extrait du [site Internet](http://www.interfoto.ch/) de l'agence)
En 1974, une vingtaine de personnes constituent une coopérative (Société coopérative d'information sur les mouvements de libération) dans le but de diffuser des imprimés au sujet des mouvements de libération. Le projet comprend une librairie, une bibliothèque, une imprimerie, un café et une maison d'édition. Le salariat est présenté comme une nécessité pour la pérennité du projet.
Le démarrage du projet repose sur un seul des membres fondateurs, les autres étant occupés à d'autres tâches. Il s'avère rapidement que la gestion courante n'est pas assurée correctement et, à l'été 1975, la coopérative est proche de la liquidation.
En juillet 1975, un document énonce les conditions d'une reprise de l'activité sous forme associative et sur la base du bénévolat. C'est sur ces bases qu'existera la Librairie Que faire? jusqu'à sa dissolution en 1995. Ce document critique aussi la manque de lien des activités de la coopérative avec les luttes locales. Le projet de reprise souligne l'importance d'articuler les luttes des mouvements de libération avec les luttes locales. Les personnes qui s'engagent dans ce projet de librairie dès l'été 1975 sont, en bonne partie, celles qui quitteront l'Organisation de lutte pour le communisme (OLC) l'année suivante.
La librairie disposera d'un local à la Place des Grottes (1201 Genève). Elle publiera une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels les premiers livres du collectif Interfoto.
Dès 1992, les membres de l'association font le constat d'un certain isolement et de la difficulté à mobiliser des bénévoles. Un questionnaire est envoyé assez largement, mais cette démarche, non plus que d'autres allant dans le même sens, n'apporte aucune perspective nouvelle. En 1995, la décision est prise de dissoudre l'association.
Les livres propriété de la librairie sont donnés en soutien à la création d'un centre culturel avec bibliothèque à Ouagadougou. L'argent restant est versé au quotidien _Le Courrier_. Les livres édités par Que faire? seront diffusé par les éditions d'En bas.
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Affiche pour une exposition à la salle Simon I. Patiño à l'occasion de la sortie du livre éponyme par le collectif Interfoto aux éditions «Que faire ?».
Photographies de travailleuses.
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L'agence Interfoto a été créée en 1976 par un groupe de photographes non-professionnels.
Proches des syndicats et organisations de gauche, leur premier objectif était de fournir à ces groupes un matériel photographique pour leur tracts, journaux, livres et expositions en photographiant les événements alors peu couverts par les agences commerciales : manifestations, occupations, luttes syndicales ou de quartier. Parallèlement Interfoto s'est de plus en plus intéressée à différents aspects de la vie quotidienne : vie au travail, habitat urbain, transports en commun…et a progressivement créé elle-même des publications et des expositions sur ces thèmes.
Les photographes d'Interfoto ont choisi de ne pas privilégier la photo d'auteur, mais au contraire la création collective : c'est en équipe qu'ils déterminent les reportages à effectuer, qu'ils décident des photos à distribuer, qu'ils se répartissent les tâches sans hiérarchie ou spécialisation. C'est selon les disponibilités de chacun qu'ils effectuent les prises de vue, le travail en laboratoire, l'archivage et l'administration, la construction des expositions et des livres.
Ce travail collectif et une grande autonomie financière (aucun photographe n'est rétribué pour son travail) sont les deux moyens que se donne Interfoto pour garder sa liberté, celle de donner à lire sa vision des réalités sociales dans les images de la vie quotidienne.
Actuellement l'agence se compose de six membres : Andrea Baccini, Franco Cavadini, Véronique Jeanneret, Cornelia Kerkhoff, Jacques Saugy, Riccardo Willig.
(Extrait du [site Internet](http://www.interfoto.ch/) de l'agence)
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« Au service des travailleurs »
Affiche du collectif Interfoto.
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Affiche pour une journée sur le thème femmes, militaire et armée à Berne, le 7 mars. Texte en suisse-allemand et dessin d'un serpent.
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L'agence Interfoto a été créée en 1976 par un groupe de photographes non-professionnels.
Proches des syndicats et organisations de gauche, leur premier objectif était de fournir à ces groupes un matériel photographique pour leur tracts, journaux, livres et expositions en photographiant les événements alors peu couverts par les agences commerciales : manifestations, occupations, luttes syndicales ou de quartier. Parallèlement Interfoto s'est de plus en plus intéressée à différents aspects de la vie quotidienne : vie au travail, habitat urbain, transports en commun…et a progressivement créé elle-même des publications et des expositions sur ces thèmes.
Les photographes d'Interfoto ont choisi de ne pas privilégier la photo d'auteur, mais au contraire la création collective : c'est en équipe qu'ils déterminent les reportages à effectuer, qu'ils décident des photos à distribuer, qu'ils se répartissent les tâches sans hiérarchie ou spécialisation. C'est selon les disponibilités de chacun qu'ils effectuent les prises de vue, le travail en laboratoire, l'archivage et l'administration, la construction des expositions et des livres.
Ce travail collectif et une grande autonomie financière (aucun photographe n'est rétribué pour son travail) sont les deux moyens que se donne Interfoto pour garder sa liberté, celle de donner à lire sa vision des réalités sociales dans les images de la vie quotidienne.
Actuellement l'agence se compose de six membres : Andrea Baccini, Franco Cavadini, Véronique Jeanneret, Cornelia Kerkhoff, Jacques Saugy, Riccardo Willig.
(Extrait du [site Internet](http://www.interfoto.ch/) de l'agence)
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Affiche de la quinzaine thématique d’actions et d’informations « Vivre ensemble la cité. Agir contre l’exclusion » qui a eu lieu à Meyrin du 2 au 13 mai 1995. Représente la photographie d'un collage d'un bras et d'une main pointant du doigt sur un mur. L'image est reproduite plusieurs fois avec différents passants devant le mur.
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