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Le fonds contient 17 séries. Elles reflètent les activités militantes de Charles Philipona ainsi que les recherches documentaires effectuées dans le cadre de son enseignement ou de ses travaux personnels. Le fonds contient des tracts, des documents internes à des groupes, des coupures de presse, des brochures, livres et périodiques, des affiches et quelques photographies.

Ce fonds est composé de sept séries.

Ce fonds est composé de procès-verbaux de l'association, de manchettes de journaux, de panneaux d'exposition (avec photos et historique de la lutte), de plans d'architecte, d'affiches, de cassettes audio et de dossiers de presse.

Il s'agit principalement de documents liés à l'Assemblée de quartier de Plainpalais ainsi qu'à des groupes connexes (Groupes de parent) ou des mouvements auxquels l'Assemblée a pris part (lutte pour les Minoteries). Il s'agit de mouvements de luttes urbaines dans un quartier central et populaire de Genève. Des luttes similaires se développent aux Eaux-Vives, aux Pâquis, à la Jonction et au Lignon.

A Plainpalais, le manque d'espaces verts et de terrains de jeux est thématisé dans les réunions de parents. Le Groupe de parents demandera (automne 1970) en premier lieu l'achat par la Ville de Genève de la campagne Butini (angle Henri-Dunant Boulevard du Pont-d'Arve) qui est en vente, pour en faire un espace de jeux pour les enfants. Cet objectif ne se réalise pas, mais il est le déclencheur des actions de l'Assemblée de quartier de Plainpalais.

A l'été 1971, l'Assemblée occupe le terrain des anciennes Minoteries, proche de l'Arve, pour empêcher l'abattage des arbres et la construction d'une route. Après plusieurs confrontations avec la police, la baraque où les occupants avaient établis leur permanence brûle (janvier 1972). Le quartier prévu sur ce terrain sera finalement construit.

Les documents rassemblés ici sont de nature très diverse: procès-verbaux, tracts, publications, affiches, dessins, photographies, etc. La deuxième série concerne d'autre mouvement que l'Assemblée de quartier de Plainpalais.

Il s'agit essentiellement d'une revue des presse très complète, établie par Anne-Marie Bollier, alors étudiante en pharmacie, des contestations étudiantes genevoises de 1968. Un deuxième classeur contenant quelques tracts, rapports et textes du Comité pour la démocratisation des études et de l'Opposition universitaire. Ces deux classeurs ont été remis par Anne-Marie Bollier à Andreas Stüssi au moment de la rédaction du mémoire de licence de ce dernier (section remerciements du mémoire).

Les documents du troisième classeur ont probablement été réunis par Andreas Stüssi dans le cadre de la rédaction de son mémoire «Mai 68 à Genève» (Archives contestataires, Bibliothèque, MEM003). Il s'agit de divers documents de l'ASU, du CADE et de la Masse des étudiants de l'École d'architecture (intercalaire 1); de copies dactylographiées d'articles de presse (int. 2); de documents de l'Association générale des étudiants et de documents du rectorat (int. 3), de documents relatifs à l'École d'architecture (int. 4). Les intercalaires 5 et 6 contiennent des documents sur la Faculté des Lettres et l'École d'architecture, puis des documents relatifs au conflit entre l'association Peuple et culture et le Parti du Travail (Genève).

[inventaire en cours]

En l’état ce fonds documente surtout : la campagne référendaire et les différents projets soumis à la Ville après la victoire du référendum (série 1 et 2), ainsi que l’intense activité d’animation menée par l’AUBP aux Bains dès la campagne référendaire achevée (série 3).
Il est également constitué d’une revue de presse (série 4) remarquable par son volume (deux boîtes), qui contient non seulement les articles relatifs aux Bains des Pâquis en tant que bâtiment, mais également les recensions par la presse des activités culturelles menées aux bains.
Ce fonds est particulièrement significatif de l’articulation entre une lutte politique (référendum) et la mise en œuvre d’un projet culturel et d’animation de quartier.
Il doit être considéré dans la perspective des luttes urbaines en Ville de Genève (Ilôt 13, quartier des Grottes, États d’urgence et l’Usine de dégrossissage d’or) et de leur gestion par les autorités municipales. Rien n’obligeait celles-ci, en effet, après le rejet du projet de démolition en votation populaire, à confier à l’AUBP l’élaboration d’un projet de rénovation et de gestion du site.
L’histoire des Bains des Pâquis incarne assez bien l’idée développée par Michel Porret d’une négociation de la contre-culture dans son introduction au volume de la revue Équinoxe consacrée à «La fabrique des culture : Genève 1968-2000». De ce point de vue, ce fonds présente également un intérêt pour l’histoire de la démocratie directe et de la politique urbaine et culturelle de la Ville de Genève.

Michel Porret, «Editorial» in Equinoxe : La fabrique des culture, Genève 1968-2000, n°24, automne 2004.

Il s'agit de documents internes (états des ventes, documents comptables, devis d'imprimeurs, procès-verbaux, notes internes, etc.) de la Librairie Que faire? portant à la fois sur ses deux activités à savoir: diffusion des imprimés militants et édition de livres et brochures. Le fonds consiste également en des coupures de presse (compte-rendus des ouvrages) et de la correspondance.