Née de parents juifs polonais en Italie. Apatride jusqu'à 20 ans, elle vit ensuite en France, puis en Suisse. Entre à l'Université de Genève en 1966. Ses activités militantes débutent en 1969 où elle se rapproche du Groupe des Luttes Internationales (GLI).
En 1973, elle fait partie du groupe Salaire au travail ménager (STM, appelé aussi Collectif pour/contre le salaire ménager selon les époques), un groupe féministe de tendance marxiste, qui travaille sur la question « du rôle des femmes et du travail ménager comme reproduction de la force de travail ». Le groupe s'élargit pour être finalement désigné comme le Groupe L'Insoumise (né du journal éponyme). Fortement inspirées des travaux de Mariarosa Dalla Costa et de Selma James, elles publient le recueil de texte [_Le foyer de l'insurrection_](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11092/cgi-bin/koha/catalogue/detail.pl?biblionumber=1899&searchid=scs_1625155439210).
A rejoint le MLF – Genève en 1974, et prend part notamment à l'anti-congrès à Berne (1975), à l'occupation du Centre femmes (1976), à l'occupation des locaux du Parti démocrate-chrétien. En 1979, elle fonde avec d'autres féministes l'émission Radio Pleine Lune (1979-1999).
Elle participe au mouvement squat, vit dans des communes (habitats collectifs occupés ou non) et notamment une commune de femmes.
Au niveau professionnel, après plusieurs années d'enseignement dans un Cycle d'Orientation, elle début ses activités en 1981 dans le domaine de la santé au travail et de l'ergonomie, d'abord au sein de l'Université de Genève puis à l'Institut universitaire romand de santé au travail à Lausanne. Elle contribue régulièrement au journal Le Courrier sur ces thèmes.
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Le fonds comprend 10 dossiers qui rassemblent de la documentation liée aux activités militantes de Viviane Gonik, en particulier ses activités dans les groupes L'Insoumise et dans le Groupe salaire contre le travail ménager. Le fonds comprend aussi différents documents rendant compte de réflexions collectives sur le militantisme féministe à Genève: vers la fin des années 1970, et vingt ans plus tard, au milieu des années 1990. Le fonds comprend de nombreuses photographies, prises par Viviane Gonik, principalement de manifestations et d'actions politiques, mais également de nombreux portraits de ses camarades militantes.
Le plan de classement des documents papiers reprend l'organisation que Viviane Gonik avait faite lors du versement.
L'ensemble provient d'un don direct de Viviane Gonik aux Archives contestataires.
* Témoignage de Viviane Gonik dans [Mai 68 et après ?](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=528) Témoignages de camarades genevois-e-s, vol. 1, Genève, éditions des Sables, 2018, p. 151.
* Témoignage de Viviane Gonik enregistré lors d'une rencontre du Bistrot Psy' organisé par Maryelle Budry: Archives contestataires, [cassette C312](http://archivescontestataires.ch/fichiers/audio/C312.mp3)
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Documents épars produits pendant l'été 1977 contenant des réflexions sur la question du salaire pour le travail ménager, un historique sur la formation du groupe Salaire au travail ménager à Genève en 1974 ( (« Brève histoire du groupe Salaire au travail ménager ») ; des documents sur la lutte à Malville (« Bribes de l'enregistrement fait à Malville le samedi 30.4.77 ») ; sur le Secours rose ; et plus généralement sur des questions d'organisation militantes et de positionnement vis à vis du mouvement féministe.
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Documents issus des luttes féministes italiennes.
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Documents issus d'un dossier de séminaire intitulé « Pornografia ed erotismo ». Trois textes : « Escursioni nell'immaginatio maschile : la rivista erotica » de Annalisa Marino ; « Il desiderio sussuale delle donne... » et « Amore, sessualità, rapporri uomo-donna » de Anna Maria Longo.
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« Dossier de préparation à la réflexion sur la solidarité internationale » contenant des textes écrits par les femmes du groupe et des contributions externes. Organisé les 26 et 27 avril 1985 à Genève.
Le Collectif du 14 juin s'est formé en automne 1990 pour préparer la grève des femmes décidée par l'Union syndicale suisse. Le Collectif a contribué sur le plan local à coordonner les initiatives et a organisé les principaux évènements qui ont marqué la journée du 14 juin 1991 à Genève. Le Collectif s'est maintenu et fonctionne depuis comme lieu d'échange et de débat, de réseau de solidarité, de diffusion de l'information et de mobilisation par rapport aux questions touchant à la défense des droits des femmes.
Née à Lugano, elle déménage à Genève pour étudier la sociologie en 1967. Elle participe à la création du Comité d'action pour la démocratisation des études (CADE) et milite au sein du groupe Lutte des classes. Aux côtés des Colonies libres italiennes, elle soutient les luttes des travailleurs saisonniers. Elle rejoint le MLF en 1972, participe au groupe Salaire au travail ménager et est avec d'autres à l'origine du groupe L'Insoumise. Elle poursuit ainsi, à travers les activités notamment éditoriales de l'Insoumise, son travail sur le mouvement pour le salaire au travail ménager. En 1984, elle est engagée comme secrétaire générale au Collège du travail, où elle contribuera à porter ces thèmes ([source](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11093/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=377)).
Née à Genève, étudie à l'École d'architecture de l'Université de Genève.
« [N]ée en 1955 dans une famille de gauche intellectuelle, s’engage à Genève dans le groupe de collégiens du CLP, « Ecole et lutte de classe », dès 16 ans, avant d’intégrer l’organisation politique en 1973. Elle commencera dès 1976 à fréquenter des groupes féministes, notamment le Centre femmes ouvert à Genève. Elle quittera le CLP en mars 1977, avec d’autres, lors d’une scission, en raison de son engagement féministe et du fonctionnement très hiérarchisé de l’organisation, mais elle ne restera que quelques mois membre du groupe « Collectif politique » qui en a résulté. Elle militera ensuite notamment dans différents groupes luttant contre les violences faites aux femmes ou des mouvements de solidarité internationale avec différents pays d’Amérique latine. Après l’obtention de son brevet d’avocate en 1982, elle rejoindra en 1990 un collectif d’avocat-e-s progressistes où elle travaillera durant 10 ans, en charge notamment de dossiers portant sur les violences faites aux femmes et aux enfants et le harcèlement sexuel au travail, puis sera élue magistrate en 2000. » (v. sources).
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Dossier relatif à la série d'ateliers « Femmes, féminismes, pouvoirs » organisés à Genève entre 1993 et 1995.
Première chemise : présentation des ateliers, invitations, textes théoriques (Françoise Colin, Colette Guillaumin, Christine Delphy, Éliane Viennot, Mascha Madörin, Marie pas Claire) et une prise de position de Viviane Gonik.
Deuxième chemise : réponses au questionnaire sur les luttes féministes en Suisse, un document de synthèse.
Troisième chemise : Invitation à une réunion « Bilan de vingt ans de féminisme » et appel à contributions sur divers thématiques. Dossier avec les dix contributions. Contient également un texte retrospectif de Viviane Gonik sur les luttes féministes dans les années 1970 à Genève datant de mai 1985, qui figurait avec les documents sur cette série d'ateliers et qui aurait probablement servi d'inspiration à la rédaction de sa contribution.
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« Dossier de textes du réseau femmes européen » relatif à des rencontres internationalistes organisées en 1996 à Paris avec des femmes de l'armée zapatiste de libération nationale.
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Prises de positions, appels, et textes sur différents sujets à caractère féministe : lesbianisme, santé des femmes.
Un dossier sur deux tables rondes organisée par Femmes & Changements (FR) dans un cycle intitulé « Rio, Créteil, Pékin » dans le cadre du XVe Festival International de Films de Femmes de Créteil, 1993. Documents sur les luttes des femmes à Seveso et Matisa.
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Deux textes (une bande-dessinée, un texte sur la drogue).
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Née de parents juifs polonais en Italie. Apatride jusqu'à 20 ans, elle vit ensuite en France, puis en Suisse. Entre à l'Université de Genève en 1966. Ses activités militantes débutent en 1969 où elle se rapproche du Groupe des Luttes Internationales (GLI).
En 1973, elle fait partie du groupe Salaire au travail ménager (STM, appelé aussi Collectif pour/contre le salaire ménager selon les époques), un groupe féministe de tendance marxiste, qui travaille sur la question « du rôle des femmes et du travail ménager comme reproduction de la force de travail ». Le groupe s'élargit pour être finalement désigné comme le Groupe L'Insoumise (né du journal éponyme). Fortement inspirées des travaux de Mariarosa Dalla Costa et de Selma James, elles publient le recueil de texte [_Le foyer de l'insurrection_](http://bibliotheque.archivescontestataires.ch:11092/cgi-bin/koha/catalogue/detail.pl?biblionumber=1899&searchid=scs_1625155439210).
A rejoint le MLF – Genève en 1974, et prend part notamment à l'anti-congrès à Berne (1975), à l'occupation du Centre femmes (1976), à l'occupation des locaux du Parti démocrate-chrétien. En 1979, elle fonde avec d'autres féministes l'émission Radio Pleine Lune (1979-1999).
Elle participe au mouvement squat, vit dans des communes (habitats collectifs occupés ou non) et notamment une commune de femmes.
Au niveau professionnel, après plusieurs années d'enseignement dans un Cycle d'Orientation, elle début ses activités en 1981 dans le domaine de la santé au travail et de l'ergonomie, d'abord au sein de l'Université de Genève puis à l'Institut universitaire romand de santé au travail à Lausanne. Elle contribue régulièrement au journal Le Courrier sur ces thèmes.
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Les films ont été décrit pièce par pièce, ce dossier bénéficie d'un [instrument de recherche](https://archivescontestataires.ch/fichiers/034_VG_D010.pdf) séparé.
La boite contient également 8 badges à caractère politique.
Chaque film comprend quelques numérisations en basse qualité, le film n°9 est numérisé en entier.
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Affiche du mouvement des femmes du Tessin. Maternité, avortement, contraception.