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Selon un entretien de Marie Bonnard par Alda de Giorgi pour l'émission Remue-ménage (25.05.1988), le Groupe d'étudiants communistes est un groupe du Parti du Travail. Suite aux événements de 68 à l'Université puis au Printemps de Prague, il est exclu du PdT, puis éclate lui-même.

Le GARAS est créé en 1985 à l'initiative des communautés protestantes de Servette-Vieusseux et catholique de Saint-Antoine de Padoue en écho à un mémorandum des églises protestantes et catholique sur la question de l'asile. Des habitantes et habitants du quartier non liées à ces communautés se joignent rapidement au groupe.

Le GARAS est membre de la Coordination genevoise sur la défense du droit d'asile. Il dispose de deux appartements mis à disposition par la paroisse Saint-Antoine de Padoue qui ont permis d'accueillir des requérants d'asile. Le groupe organise des actions de parrainage de requérants d'asile et certains membres hébergent leurs filleuls.

Le GARAS organise chaque année la Journée du réfugié dans le quartier de la Servette. Il organise également diverses animations (concours de dessin, cortège parallèle lors de la fête de l'Escalade, etc.) dans le quartier pour sensibiliser les habitantes et habitants aux questions de l'accueil des étrangers.

Le groupe mène également des campagnes de soutien financier, notamment pour soutenir l'action d'ELISA/ASILE.

La dernière pièce conservée date de 2000 (procès verbal, chemise 1/9 boîte 1/2). On ignore si le groupe est encore actif à ce jour.

Cette chronologie est rédigée sur la base d'un document produit pour les 10 ans du groupe (chemise 1a/9, boîte 1/2)

La première "colonie" genevoise a été fondée en 1925.

L'Action syndicale universitaire est fondée en février 1962 et constitue une scission du Mouvement démocratique des étudiants (MDE). Elle regroupe des membres du MDE, notamment des étudiant.e.s membres ou proches du Parti du Travail, des membres d'associations facultaires et «certains dirigeants des communautés catholiques et protestantes de l'Université.» (Brochure Action syndicale universitaire: syndicalisme étudiant, Genève, s.d.9 L'ASU constitue des listes de candidats aux instances de l'Association générale des étudiants (AGE), une structure corporatiste dont sont automatiquement membres les étudiant.e.s immatriculé.e.s. A plusieurs reprises, l'ASU obtient la majorité dans les organes décisionnels de l'AGE à laquelle elle redonne une dynamique. En 1966, l'ASU décide de quitter l'AGE. Les circonstances entourant la Loi sur la démocratisation des études (1966) conduisent l'ASU à constituer un comité d'action large, c'est le Comité d'action pour la démocratisation des études (CADE). L'ASU ne survit pas au mouvement de 1968-1969.

Le Comité d'aide et d'orientation des victimes de l'amiante (CAOVA) fut fondé en 2002 par François Iselin, son épouse Pierrette et quelques autres personnes. Ses objectifs primaires étaient de sensibiliser les autorités et l'opinion publique au drame humain causé par des décennies d'utilisation de l'amiante dans l'industrie du bâtiment, ainsi que de fournir un soutien psychologique, scientifique et juridique aux personnes souffrant des conséquences de l'exposition à ce minéral.
Outre la publication régulière du bulletin d'information "AlerteAmiante" et l'organisation d'évènements publics de tous genres (conférences, tables rondes, témoignages), le CAOVA se chargeait de soutenir les victimes de l'amiante dans leur bataille judiciaire pour l'obtention d'indemnisations en mettant à leur disposition un(e) avocat(e) et l'expertise scientifique et technique de F. Iselin.
N'étant plus sollicité depuis la création du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (EFA) en 2017, et manquant de moyens financiers comme de militants actifs, le CAOVA a été dissout le 5 septembre 2020.