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Notice d'autorité
Personne

Spillmann, Anna

  • Personne
  • 1944-*

Née Andréadi à Athènes de parents communistes. Études d'interprète et Sciences politiques à Vienne. Rencontre en Autriche son futur mari, Urs Spillman, alors étudiant en médecine. Déménage à Genève en 1969, donne naissance à un fils en 1972. Reprend des études et obtient une licence en droit – elle sympathise alors avec d'autres étudiantes qui ont des enfants, première prise de conscience féministe. Intègre la LMR à cette période. Elle s'engage surtout dans des initiatives féministes.
Grâce à sa belle-sœur qui vit à Berne, elle se rend à une réunion de l'OFRA qui existait au départ seulement en Suisse-allémanique. Elle s'investit à la fondation d'une section locale et du journal trimestriel À tire d'elles qui deviendra l'organe francophone de l'organisation.
Par la suite, elle écrit pour le journal de SolidaritéS puis pour Gauchebdo. Elle fait partie d'ATTAC. Elle a rédigé plusieurs notices Wikipédia de femmes proches du Parti du Travail.

Stähli-Kyburz, Gilda

  • Personne
  • 1942-*

Secrétaire de Jean-Pierre Thorel à la Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie (FTMH) de 1971 à 1983, elle en vient à s'occuper de l'action vis à vis des travailleuses au sein du syndicat. Elle s'attèle à la question du travail et de la grossesse et édite une brochure publiée par le syndicat. Elle est à l'origine de la Commission femmes de la FTMH, qui débute en 1978 avec une enquête sur les salaires. De cette enquête débouche une récolte de témoignage, organisée par Gilda Stähli-Kyburz – le tout sera publié en 1979 aux éditions Grounauer sous le titre Le travail des femmes dans l'horlogerie genevoise. Elle défend des femmes pendant toutes cette période (2 fois au Prud'homme).
Après son départ de la FTMH en 1983, après avoir donné naissance à une fille, elle s'implique dans l'association APAG, puis travaille à l'EMS Fort-Barreau jusqu'à sa retraite.

Sutter-Pleines, Erika

  • 493201
  • Personne
  • 1929-2017

Députée socialiste au Grand Conseil genevois (législatif) entre 1973 et 1993, investie dans les mouvements antinucléaires dès années 1970 (Coordination contre Verbois nucléaire, cf. AEG, fonds Ladislas Mysyrowicz, Archives privées 252.4) et autour des questions de santé.

Tirabosco, Tom

  • Personne
  • 1996-*

Né à Rome. Maturité artistique et École supérieure d'art visuel à Genève. Crée l'atelier Tiramisù avec Claudine Kasper (d'après Ariel Herbez, Affiches BD, 1996).

Tirefort, Christian

  • Personne
  • 1943-2022

Né à Sierre (Valais) en 1943, il exerce le métier de typographe à Genève pendant 30 ans jusqu’à accéder à la présidence du syndicat. Il est membre du Syndicat du Livre et du Papier dès les années 1960, président de la section genevoise de 1975 à 1987, membre de la présidence centrale dès 1982 et président du syndicat de 1989 à 2005, puis de Comedia. Il est à l’origine de la grève de 1977 à Genève, conséquence de la fermeture de nombreuses imprimeries dont celle du Courrier en 1977. Cette grève mène, toutefois, le patronat à réduire l’horaire de travail à 40 heures.

Il a également été membre du Parti du travail suisse mais n'étais toutefois pas à son aise dans les partis. Sa première séance avec celui-ci a d'ailleurs été une convocation disciplinaire et sa critique de l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 a conduit à son exclusion du parti. En 1998 il perd la vice-présidence du l’Union syndicale suisse (USS) après avoir lancé un référendum avec le SLP contre le révision de la Loi sur le travail qui permettait la flexibilisation des conditions de travail. L’Union syndicale suisse soutenait cette révision de la loi.

Tirefort est également un théoricien et un intellectuel. Il publie divers articles seul ou avec son ami Éric Decarro, notamment « un bilan critique de l’action des groupes marxistes-léninistes (1977) ». A sa retraite, Tirefort publie, Manifeste pour un nouveau contrat social (2013), où il propose de regarder le travail « comme une « faculté de faire » englobant l’ensemble des activités humaines. Ce changement de regard sur le travail permettrait aux luttes sociales de sortir de la phase de repli dans laquelle le néolibéralisme les a repoussées. ».
D'après : https://lecourrier.ch/2022/12/21/une-figure-du-syndicalisme-disparait/ https://travail-et-salariat.org/spip.php?auteur2&lang=fr
Deshusses, Frédéric. 2023 "Christian Tirefort" dans Ahémo, Jeunesses en mouvements, Genève : Éditions d'en bas, pp. 161-163.

Urban, Alain

  • Personne
  • 1953-1980

Études d'agronomie à l'École polytechnique fédérale de Zürich, puis de lettre à l'Université de Genève, Alain Urban était membre du comité de l'ADUPSY et membre du Groupe action prison. Il travaillait au Centre Liotard. Comme le relève l'hommage qui lui a été rendu par ses amis (Fonds 124 Au pièce 15), «c'est à la suite de sa confrontation avec l'institution psychiatrique qu'il avait axé toute son existence sur la recherche d'une réelle alternative, d'un lieu différent.»

Le 14 juin 1980, Alain Urban est interpelé par la police et emmené à la Clinique de Bel-Air où il est placé en cellule d'isolement. Malgré les interventions de ses amis et de l'avocat de l'ADUPSY, la mesure d'isolement n'est pas levée et une «cure de sommeil» est prescrite et mise en oeuvre. Alain Urban n'est plus autorisé à recevoir des visites à l'exception de celle de sa famille et de son avocat qui le rencontre une dernière fois le 26 juin. Alain Urban est retrouvé mort le dimanche 29 juin 1980 au matin.

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