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Notice d'autorité

Collectif Tout va bien

  • 35268
  • Collectivité
  • 1972-1983

Tout va bien est une revue mensuelle créée par des militants de gauche romands ayant traversé Mai 68, non liés à des partis de gauche ou aux groupuscules d'extrême-gauche, mais proches de ces derniers.

Leur but était d'offrir (n° 1, novembre 1972):

  • «une contre-information en rupture avec le discours polluant et mystifiant de la presse asservie et des médias»;
  • «Démonter les mécanismes par lesquels la société capitaliste se reproduit quotidiennement»;
  • «Populariser et décloisonner les luttes locales et nationales et faire ressortir leurs potentialités révolutionnaires».

Dans la période très politisée des années 1970, Tout va bien réussit à percer et s'affirme en Suisse romande comme référence pour le monde militant. Le journal dépasse les 4'000 abonnés et titre à 10'000 exemplaires.

Forts de ce succès, les fondateurs et membres de l'association à but non lucratif - structure juridique qui édite le journal - décident de transformer le mensuel en hebdomadaire. Cette transformation est effective à l'automne 1978.

Cependant, l'augmentation des charges salariales et d'impression que la périodicité nouvelle induit nécessite une croissance équivalente des recettes, c'est-à-dire avant tout du nombre d'abonnés. Dès 1979, cette préoccupation et les efforts de l'équipe pour la promotion du journal vont devenir de plus en plus pesants. En 1982, la publication de Tout va bien doit être interrompue faute de moyens financiers et une souscription est lancée.

La publication reprend en novembre 1982, mais le répit sera de courte durée. A Pâques 1983, Tout va bien sort son dernier numéro et les dernières tentatives de renflouer les caisses restent vaines.

Gilly, Luc

  • 121000
  • Personne
  • 1951-*

Membre du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) depuis les années 1990. Il est permanent de la section genevoise du GSsA. Il évoque son retrait de ce groupe en 2010, à l'occasion du lancement d'une initiative sur la suppression de l'obligation de servir à laquelle il est opposé (Journal de SolidaritéS, n°167, 30 avril 2010). Il quittera effectivement le GSsA pour cette raison (Le Courrier, 30 août 2013).

Membre de l'Association Survivre aux Pâquis (SURVAP). Membre du mouvement SolidaritéS.

Député au Grand Conseil de la République et canton de Genève de 1993 à 2001 (Alliance de Gauche). Il tire un bilan de son action parlementaire dans le Journal de SolidaritéS, n°128 (Premier juin 2001).

Interfoto

  • 6000
  • Collectivité
  • 1976-*

L'agence Interfoto a été créée en 1976 par un groupe de photographes non-professionnels.

Proches des syndicats et organisations de gauche, leur premier objectif était de fournir à ces groupes un matériel photographique pour leur tracts, journaux, livres et expositions en photographiant les événements alors peu couverts par les agences commerciales : manifestations, occupations, luttes syndicales ou de quartier. Parallèlement Interfoto s'est de plus en plus intéressée à différents aspects de la vie quotidienne : vie au travail, habitat urbain, transports en commun…et a progressivement créé elle-même des publications et des expositions sur ces thèmes.

Les photographes d'Interfoto ont choisi de ne pas privilégier la photo d'auteur, mais au contraire la création collective : c'est en équipe qu'ils déterminent les reportages à effectuer, qu'ils décident des photos à distribuer, qu'ils se répartissent les tâches sans hiérarchie ou spécialisation. C'est selon les disponibilités de chacun qu'ils effectuent les prises de vue, le travail en laboratoire, l'archivage et l'administration, la construction des expositions et des livres.

Ce travail collectif et une grande autonomie financière (aucun photographe n'est rétribué pour son travail) sont les deux moyens que se donne Interfoto pour garder sa liberté, celle de donner à lire sa vision des réalités sociales dans les images de la vie quotidienne.

Actuellement l'agence se compose de six membres : Andrea Baccini, Franco Cavadini, Véronique Jeanneret, Cornelia Kerkhoff, Jacques Saugy, Riccardo Willig.

(Extrait du site Internet de l'agence)

Biner, Pierre

  • 4321
  • Personne
  • 1939-*

Licence ès lettres à l’Université de Genève en 1962. Critique de cinéma et de théâtre au Journal de Genève (1963-1968). Il rencontre la compagnie du Living Theatre dont il est membre de 1968 à 1976. Il accompagne la troupe dans plusieurs tournées aux États-Unis, au Brésil et en Europe. En 1972, il traduit et publie, sous le titre Le Legs de Caïn, plusieurs textes de Julian Beck et Judith Malina, les deux fondateurs du Living Theatre.

Pierre Biner s’établit à Genève en 1976 et donne des stages d’interprétation à l’École supérieure d’art dramatique jusqu’en 1984. Il met également en scène des spectacles, parmi lesquels Le Procès de Peter Weiss (1987). Dès 1985, il travaille à la Télévision Suisse Romande. Il est journaliste à Temps présent (1985-87), producteur de l'émission culturelle Viva (1987-2001) et de Confidentiel (1999-2002).

Il a été membre du GHLOG (Groupe d'homosexuels libertaires genevois, février 1975), puis du GHOG (Groupe homosexuel de Genève, 1978).

Association des employés de la télévision suisse - Section romande

  • 1001
  • Collectivité
  • 1955-1971

En 1955, le personnel de la Télévision refuse l'offre de la VPOD de les représenter. En mars 1957, l'Association des employés de la télévision suisse est fondée. Son responsable est J. Amman. Au même moment, est mis sur pied un Groupement des professionnels de la télévision. En 1961, est constituée la Section romande de l'AETS présidée par Georges Mani (4 ans), puis Jacques Stern (4 ans).
Dès 1962, parution du Bulletin interne de l'AETS romande (réd. resp. Georges Kleinmann, puis Raymond Zumstegg). Un secrétaire central est engagé, il s'agit de Jacques Vittori. Le 8 juin 1962, un premier contrat collectif de travail est obtenu. L'AETS refuse cependant le règlement du personnel proposé par la SSR. 31 mai 1968, signature de la deuxième convention collective entre la SSR d'une part et la FERS et l'AETS d'autre part.
En 1969, les preneurs de son et les monteurs se rendent à Berne pour obtenir des augmentations de salaires. L'action est un succès. Pierre Nicole devient le président de la section romande de l'AETS. 1970: nouveaux statuts qui incluent neuf groupes professionnels regroupant 52 métiers.
Trois juin 1971, dissolution de la section romande de l'AETS.
En 1972, l'AETS devient le Syndicat suisse de la télévision (SST), puis, en 1974, le Syndicat suisse des mass-médias (SSM).
Source: chronologie établie par Paul Rosay et reproduite dans 081_AO_S01, sans indication de la source originale.

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