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Notice d'autorité
Personne

Fasel, Jacques

  • 405789
  • Personne
  • 1952-*

Objecteur de conscience, condamné pour ce motif à une peine de prison au milieu des années 1970, il fait la connaissance de Daniel Bloch au pénitencier de Bellechasse en 1977. Ensemble, ils réalisent une première série d'attaques de convoyeurs de fonds, de bureaux de poste et de trains postaux. Jacques Fasel est arrêté en 1979. Il s'évade à plusieurs reprises. En 1985, il est condamné à une peine de 14 ans de prison, ramenée à 12 ans en deuxième instance. Fin 1987, il publie Droit de révolte aux éditions d'en bas. En détention, il fonde, avec d'autres détenus, l'Association de défense des prisonniers de suisse. Il se mobilise autour de la question anticarcérale avec des militants de l'extérieur (en particulier avec le Groupe action prison). Libéré en 1991, il exerce divers métiers et collabore à différentes revues et publications anarchistes.

Godinat, Gilles

  • 388457
  • Personne
  • 1947-*

Né et grandi à Genève, marié avec trois enfants, médecin dans le Groupe médical des Grottes (cabinet de groupe). Après avoir milité dans différents groupes (Action syndicale universitaire, ASU ; Comité d'action pour la démocratisation des études, CADE ; groupe «Immigration et impérialisme» ; Tribunal populaire pour les conditions des immigrés) et une brève militance au Parti du travail, il a rejoint le mouvement trotskiste en 1982 (Ligue marxiste révolutionnaire/Parti socialiste ouvrier et dans SolidariteS depuis 1992). Membre fondateur et premier président de l'Association de médecins progressistes (en 1975-85?), il a été active dans le Comité d'action santé et aussi dans Forum santé, dont il a été président (2002-04).

Vogt, Skander

  • 349561
  • Personne
  • 1980-2010

Condamné pour des délits mineurs à 15 mois de prison, Skander Vogt est frappé, en 2001, sur la base d'une expertise psychiatrique, par une mesure d'internement, ordonnée par le Tribunal correctionnel de Lausanne (Vaud). Son incarcération est dès lors prolongée indéfiniment, malgré ses demandes répétées de libération et de nouvelle expertise psychiatrique.

Dans la nuit du 10 au 11 mars 2010, il met le feu au matelas de sa cellule des Établissements de la Plaine de l'Orbe (EPO) et décède dans l'incendie, sans que le personnel du pénitencier ne lui porte secours. Les communications échangées par téléphone avec les services d'urgence, qui ont été publiées par un journal romand, indiquent au contraire le mépris du personnel pénitentiaire pour Vogt. Il s'ensuit un bref scandale médiatique.

Feuz, Alec

  • 299807
  • Personne

Etudes à l'Institut universitaire des Hautes études internationales (IUHEI) à Genève. Enseignant au cycle d'orientation. Membre du collectif de rédaction et éditeur responsable de Tout va bien, mensuel suisse de contre-information et de lutte et de Tout va bien Hebdo. Il travaille ensuite comme journaliste, notamment à la Télévision suisse romande, pour l'émission Temps présent.

Clerc, Bernard

  • 256989
  • Personne
  • 1946-*

Suit les enseignements de l'Institut d'études sociales (IES Genève) dès 1967. Membre du Mouvement socialiste autonome (MSA), puis de l'Organisation de lutte pour le communisme (OLC), du Groupe d'action syndicale (GAS) et de la Librairie Que faire?. Il adhère ensuite au parti SolidaritéS. Il est élu au Grand Conseil genevois (législatif cantonal) sur la liste de l'Alliance de gauche en 1993. Il est député de 1993 à 1997 et de 1997 à 2001.

Dès 1977-1978, il est chauffeur aux Transports publics genevois (TPG). Il est ensuite assistant social et participe notamment à la grève du Bureau central d'aide sociale (BUCAS) et de l'Hospice général (1980)

Simon, Guy

  • 256899
  • Personne
  • ? - 26.10.1972

Désigné pour accomplir l'école de sous-officier en 1971, Guy Simon, électricien de profession, doit se présenter au Tribunal militaire de Martigny le 26 octobre 1972 pour être jugé pour son refus d'effectuer cette école. G. Simon ne s'étant pas présenté, le tribunal envoie la police militaire à son domicile. Pendant l'intervention de la police militaire Guy Simon se donne la mort avec son fusil d'assaut.

Krause, Petra

  • 234589
  • Personne
  • 19/02/1939-*

A l'âge de quelques mois, Petra Krause est internée avec sa famille dans le camp de concentration d'Auschwitz. Toute sa famille est assassinée par les nazis. Après la guerre, elle est placée dans un orphelinat catholique, puis adoptée par une famille juive de Berlin. Elle part en Israël à 17 ans, puis retourne en Allemagne où elle suit des études de journalisme. Elle prend part au mouvement étudiant et s'occupe d'émigrés italiens. En 1963, elle quitte l'Allemagne pour l'Italie et s'engage dans la lutte anti-impérialiste. Elle dénonce le retour du fascisme en Allemagne. Elle doit quitter l'Italie où elle est accusée de complicité dans un attentat contre une filiale d'ITT. Elle se rend alors en Suisse.

Krause est arrêtée et emprisonnée à Zurich le 20 mars 1975. Elle est accusée d'avoir livré du matériel à la Rote Armee Fraktion et aux Brigate Rosse (recel et trafics d'explosifs), mais également d'avoir pris part à deux attentats contre l'ambassade d'Espagne à Berne et contre la banque allemande Manufactures Hanover Trust à Zürich. Krause est maintenue en détention préventive 880 jours en Suisse jusqu'à son extradition en Italie où elle est finalement acquittée.

Petra Krause se rebelle et dénonce ses conditions de détention ce qui lui vaut d'être détenue à l'isolement complet pendant 540 jours. Défendue par l'avocat zurichois Bernard Rambert, Petra Krause devient bientôt un symbole de la lutte des détenu.es contre les condition de détention en Suisse. Plusieurs brochures sont publiées contenant son témoignage et des dénonciations de la servilité de la Suisse dans le cadre de la répression internationale des mouvements sociaux.

En conséquence des mesures d'isolement et des conditions de détention dont elle fait l'objet, la santé physique et psychique de Petra Krause se dégrade. Elle est fortement atteinte lorsqu'elle est livrée aux autorités italiennes.

Dans le volet Suisse de l'affaire judiciaire, le procès de Petra Krause est reporté en raison de l'état de santé de cette dernière. Deux autres accusés pour les mêmes faits, Peter Egloff et Daniel von Arb, sont jugés et condamnés lourdement (Tout va bien mensuel, octobre 1977)

Pendant la détention de Petra Krause à Zurich, la Suisse fait l'objet d'une campagne de presse en Italie dénonçant la dureté des conditions d'incarcération ainsi que l'acharnement que subit une personne rescapée d'un camp de concentration. Les Documents Diplomatiques Suisses montrent que le Conseil fédéral et la représentation suisse en Italie se sont inquiétés de cette situation.

Cudet, Alain

  • 225489
  • Personne
  • s.d.

Premier président de Contratom (à partir de 1987)

Glardon, Michel

  • 223478
  • Personne
  • 1943-2003

Après des études de sciences sociales, M. G. travaille, au Burundi, pour l'Association internationale de développement rural (1967-1970). De retour dans le canton de Vaud, il est nommé au poste de Tuteur général qu'il quitte, en 1973, en raison du refus de l'Etat de Vaud de nommer un assistant social au motif de la participation de celui-ci à la Ligue marxiste révolutionnaire. En 1976, il fonde les éditions d'En Bas. Il participe ensuite à la création du Groupe action prison (GAP). Il est élu au Grand conseil (parlement cantonal) en 1990.

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