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Notice d'autorité

Comité pour l'abolition du statut de saisonnier

  • 906778
  • Collectivité
  • 1971-?

En 1971, est créée à Genève une commission pastorale pour les migrants au sein de l'Église catholique de Genève. En mai 1972, publication d'une plaquette intitulée Le statut de saisonnier: réflexion - action et en juin lettre au Conseil fédéral interpellant sur l'inhumanité du statut, signée par André Biéler, Jean Queloz, Georges Rossier, Kurt Marti, Hans Muhlethaler et Karl Gmunder.

En novembre 1972, le Comité suisse pour l'abolition du statut de saisonnier est créé à Berne, regroupant des délégués de Vaud, Genève, Fribourg, Jura, Valais, Berne, Bâle, Schaffhouse, Zurich et Saint-Gall. Son existence n'est formalisée que lors d'une séance du 19 septembre 1973 à Berne (compte-rendu dans 002 CP sous-série 108 Saisonniers).

En 1973, un procès-verbal (25 octobre 1973, 002 CP sous-série 108) fait mention des organisations suivantes comme participant désormais au CASS genevois et souscrivant à son objectif, soit l'abolition du statut de saisonnier: Action catholique ouvrière, Jeunesse ouvrière chrétienne, Union générale du travail, Parti socialiste espagnol, Parti socialiste italien, Action commune Tiers-Monde, Syndicats chrétiens, Accueil AGFP, Ministère protestant à l'industrie, Cours de français pour immigrés, Ligue marxiste révolutionnaire, Syntec, FCTC, Mouvement populaire des familles, Parti démocrate chrétien, Colonie libere italiane, Centre social protestant. Dès lors, le CASS est un regroupement d'organisations.

Lors d'une réunion du 22 novembre 1973, une plateforme du CASS genevois est discutée. Deux projets sont présentés, l'un rédigé par A. Muller et l'autre par l'Union générale des travailleurs (UGT) et présentée par M. Sanchez Mazas. Une synthèse des deux projets est adoptée par les organisations présentes (002 CP sous-série 108). Elle précise que le CASS: «est un instrument de coordination, d'information de l'opinion publique et de pression sur les pouvoirs politiques et économiques créé et soutenu par des organisations politiques, sociales et éducatives suisses et des travailleurs immigrés, disposés à lutter par tous les moyens légitimes pour l'abolition du statut de saisonnier, dans le plus bref délai possible.» («Projet de plate-forme politique», 002 CP sous-série 108)

Le Comité publie plusieurs brochures dénonçant le caractère inhumain du statut et des conditions qui s'y rattachent.

Comité populaire de l'Ouest Lausannois

  • 458996
  • Collectivité
  • 1973 - ca. 1978

Le Comité populaire de l'Ouest Lausannois édite notamment le journal Tribune populaire. Il publie en mars 1976 une plateforme.

Dans ce texte, les origines du groupe sont exposées: «La création de TP remonte au printemps 73. Au départ formé d'un groupe de jeunes écoliers, apprentis, étudiants qui menaient la réflexion sur leur propre situation de jeunes dans l'Ouest lausannois; le groupe a bien vite réalisé qu'il ne fallait pas s'isoler entre jeunes, mais établir le contact et mieux connaître la situation des travailleurs, des locataires, ménagères, immigrés et retraités dans la région. Tribune populaire s'est par la suite élargi [...]» (p. 16).

Le groupe précise aussi ses objectifs: «C'est la démocratie par le bas que nous voulons réaliser par notre propre prise en charge de nos conditions de vie, par l'organisation et l'action collective qui nous permettent de faire valoir notre point de vue. La démocratie est pour une chose trop importante pour qu'on la laisse entre les mains de quelques partis politiques [...]» (p. 17).

Le groupe détaille également les moyens qu'il met en oeuvre: les enquêtes, les assemblées, le journal. «Une des choses les plus importantes qui nous caractérise, c'est notre pratique d'enquête.» Les assemblées sont divisées en deux types: celles ordinaires, qui ont lieu chaque lundi et au cours desquelles les groupes présentent leur travail, le journal est préparé et discuté; celles extraordinaires qui porte sur un thème spécifique, présenté par une commission ou un groupe d'enquête (p. 18). Le journal est vendu en porte à porte «pour contacter d'autres personnes que l'on voit moins souvent ou même pour la première fois» (p. 22).

Le Comité populaire de l'Ouest lausannois a été très actif dans les tentatives de jonction entre les luttes paysannes et les quartiers populaires. Il a ainsi organisé plusieurs marchés libres (ventes directes de produits dans les quartiers) et les colonnes du journal Tribune populaire ont été largement ouvertes aux problématiques agricoles.

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