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Notice d'autorité
Syndicalisme

Asociación de trabajadores emigrantes españoles en Suiza (ATEES)

  • 238846
  • Collectivité
  • 1968-*

L'Association de travailleurs émigrés espagnols en Suisse a été une des plus importantes organisations de l'émigration espagnole en Suisse. Née le décembre 1968 comme résultat de deux assemblées réunies à Zurich et Renens (VD), elle avait une structure fédérative étendue à l'ensemble du territoire suisse. En 1975 l'ATEES comptait « diverses centaines [de personnes adhérentes, ainsi que] quarante-deux sections locales [...] et trente organisations adhérentes (centres culturales et récréatives espagnoles, conseils scolaires, associations de parents, groupes de femmes, jeunes et artistes) » (Centro de Documentación de las Migraciones-Fundación 1º de Mayo, Fondo documental de la ATEES: Inventario, Introducción).

Syndicat des services publics (SSP/VPOD) Genève

  • 450199
  • Collectivité
  • 1920-

« 1905 est l'année de fondation du SSP [... quand la] Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats [est créée] au Grütliheim, à Zurich. Herman Greulich, le père des syndicats en Suisse, en est le premier président.
En 1905 également, le 17 juin, est fondée la fédération suisse des employés des tramways, à Zurich.
En 1906, adhésion de la première section romande de notre fédération: celle de La Chaux-de-Fonds.
En 1908, ouverture d'un secrétariat central et parution du premier journal fédératif, dont le titre était «Plus haut – Aufwärts – In alto». Adhésion à l'Internationale professionnelle du personnel des services publics.
En 1917, notre fédération prend pied pour la première fois au Tessin (création de la section d'Airolo)
En 1919, une partie en français est intégrée au journal fédératif.
1920 est l'année de la fusion entre la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats et la Fédération suisse des employé-e-s des tramways.
En 1921, approbation du principe de la création d'un secrétariat romand.
En 1924, la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats prend le nom de Fédération suisse du personnel des services publics (V.P.O.D.). En Suisse romande, le syndicat s’appellera « la VPOD » jusqu’en 1982, année à partir de laquelle il s'appelle « SSP - Syndicat des services publics». » (v. sources)

Syndicat des services publics (SSP-VPOD)

  • 507712
  • Collectivité
  • 1920-

«La Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats (1905), après avoir fusionné en 1920 avec la Fédération suisse des employés des tramways, prit le nom de Syndicat suisse des services publics (SSP/VPOD) en 1924. Cette appellation neutre reflétait une ouverture précoce aux travailleurs de différents statuts (ouvriers, employés et fonctionnaires). Les services communaux connurent un développement massif à la fin du XIXe s.; leurs ouvriers, surtout ceux de la voirie, s'organisèrent alors au niveau local (dès 1891 à Bâle), puis national, avec la Fédération fondée en 1905, que rejoignirent rapidement quelques ouvriers cantonaux et fédéraux (du personnel militaire surtout). Les associations d'employés des tramways, apparues en 1896, constituèrent, en 1905 également, une fédération nationale (mais en majorité alémanique). Avant la fusion de 1920, elles étaient assez proches des associations de cheminots. [...] Les effectifs [...] augmentèrent nettement à la fin de chacune des deux guerres mondiales et au début de la grande crise des années 1930; du milieu des années 1960 au milieu des années 1990, ils stagnèrent autour de 40 000 (1649 membres en 1906, 10 229 en 1920, 18 505 en 1940, 36 898 en 1960, 42 561 en 1993, 36 619 en 2000, 35 486 en 2010). Mais cette stabilité cache une mutation fondamentale: à partir des années 1960, de nouveaux groupes professionnels (formation, services sociaux, santé publique) prirent le pas sur les groupes d'adhérents traditionnels (travaux publics, transports urbains, services industriels). En même temps, la part des femmes s'accrut fortement et atteignit 50% en 2011. »

Fontaine, Jean-Jacques

  • 599201
  • Personne
  • 1947-

Formé à la pédagogie et la psychologie expérimentale. Enseignant au CO (1968-71) et au CEPIA (Centre d'enseignement professionnel pour l'industrie et l'artisanat), assistant universitaire (EPSE, 1970-72). Correspondant du Brésil pour des médias francophones durant les années quarte-vingts, il travaille en tant que journaliste auprès de la Télévision suisse romande à Genève. À nouveau au Brésil, il tient le blog en français "Vision Brésil" dès 2009 jusqu'à son déplacement au Portugal en 2020.

  • Fédération des syndicats chrétiens de Genève (FSC)

Decarro, Eric

  • 550293
  • Personne
  • 1940-2017 (24.04.1940-04.08.2017)

Études en sociologie et économie à l'Université de Genève (1962-67), il est au Mouvement démocratique des étudiants (MDE) et contribue à créer l'Action syndicale universitaire (ASU), puis devient membre de l'Association générale des étudiants. Dès 1965 au Comité directeur du Parti du Travail (auquel il a adhéré en 1962), il est élu avec son père au Conseil communal de Chêne-Bourg. Il passe à la Nouvelle Gauche en participant à la création du Centre de liaison politique (CLP) en 1970, duquel il est expulsé avec Christian Tirefort en 1977. En tant qu'employé de l'Office d’Orientation et de Formation Professionnelle (OOFP) il adhère au SSP en 1967, où il assume ensuite des responsabilités au niveau cantonal et national. Avant de devenir président national de 1995 à 2003, il siège au Comité fédératif (1979-91) et au Comité directeur (1991-95), ayant été élu président de la section genevoise entre 1978 et 1982 et puis de 1985 à 1987. Il est en outre élu président de l'Union syndicale du canton de Genève (USCG), faîtière genevoise des syndicats adhérents à l'USS, donc membre de l'Assemblée des délégué·es (1987-90) et ensuite du Comité de l'USS (2001-03). Il participe aussi à la fondation du parti SolidaritéS, dont il restera membre jusqu'à son décès. « Dès les années 90, Eric Decarro s'est fortement investi dans le mouvement altermondialiste permettant au SSP d'y jouer un rôle actif. Il a participé activement à des mobilisations contre l’OMC, le WEF ou le G8. Il fut également l'un des principaux initiateurs du Forum social suisse » (de À la mémoire d'Eric Decarro, USS, republié par SSP/VPOD, 8 août 2017).

Syndicat du livre et du papier (SLP)

  • Collectivité
  • 1980-1998

Le SLP nait en 1980 par la fusion de la Fédération suisse des typographes, plus ancienne organisation syndicale suisse (FST), et de la Fédération suisse des ouvrier relieurs et cartonniers (FSORC).
Les typographes sont les pionniers des conventions de travail et n’hésitent pas à se mettre en grève pour montrer leur mécontentement. En 1926 le SLP créer une section féminine, après avoir longtemps refuser d’accueillir les femmes et les ouvrier non qualifiés au sein du syndicat. Dans un premier temps les différentes associations syndicales telles que le SLP ou L'Union suisse des lithographes, refusent de fusionner malgré leur adhésion commune à l’Union syndicale suisse. Cependant, le développement technologique conduit à la déqualification progressive de certains métiers de l’imprimerie forçant ainsi les différents syndicats à fusionner.
Le syndicat fusionne en 1998 avec l'union suisse des lithographes et d'autres organisations pour former le syndicat des médias Comedia. En 2011, celui-ci fusionne avec le Syndicat de la communication pour former le nouveau syndicat de la communication et des médias Syndicom.
D'après :
Dictionnaire historique de la Suisse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/016494/2012-11-12/#:~:text=La%20FST%20est%20la%20plus,Tessin%20(1898%2D1910).