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Notice d'autorité
Formation professionnelle

Decarro, Eric

  • 550293
  • Personne
  • 1940-2017 (24.04.1940-04.08.2017)

Études en sociologie et économie à l'Université de Genève (1962-67), il est au Mouvement démocratique des étudiants (MDE) et contribue à créer l'Action syndicale universitaire (ASU), puis devient membre de l'Association générale des étudiants. Dès 1965 au Comité directeur du Parti du Travail (auquel il a adhéré en 1962), il est élu avec son père au Conseil communal de Chêne-Bourg. Il passe à la Nouvelle Gauche en participant à la création du Centre de liaison politique (CLP) en 1970, duquel il est expulsé avec Christian Tirefort en 1977. En tant qu'employé de l'Office d’Orientation et de Formation Professionnelle (OOFP) il adhère au SSP en 1967, où il assume ensuite des responsabilités au niveau cantonal et national. Avant de devenir président national de 1995 à 2003, il siège au Comité fédératif (1979-91) et au Comité directeur (1991-95), ayant été élu président de la section genevoise entre 1978 et 1982 et puis de 1985 à 1987. Il est en outre élu président de l'Union syndicale du canton de Genève (USCG), faîtière genevoise des syndicats adhérents à l'USS, donc membre de l'Assemblée des délégué·es (1987-90) et ensuite du Comité de l'USS (2001-03). Il participe aussi à la fondation du parti SolidaritéS, dont il restera membre jusqu'à son décès. « Dès les années 90, Eric Decarro s'est fortement investi dans le mouvement altermondialiste permettant au SSP d'y jouer un rôle actif. Il a participé activement à des mobilisations contre l’OMC, le WEF ou le G8. Il fut également l'un des principaux initiateurs du Forum social suisse » (de À la mémoire d'Eric Decarro, USS, republié par SSP/VPOD, 8 août 2017).

CORREF (Centre d’orientation, de réinsertion professionnelle et de rencontre pour les femmes)

  • Collectivité
  • 1975-?

Le Centre d’Orientation, de Réinsertion professionnelle et de Rencontre pour les Femmes (CORREF) est monté à Genève en 1975 par une quarantaine de femmes féministes. Il propose des stages pour des femmes âgée de 25 à 55 ans, sans emploi depuis au moins un an, qui souhaitent reprendre une activité professionnelle.

Le premier stage s'est déroulé du 9 janvier au 10 février 1978 dans les locaux mis à disposition par la Direction des cours commerciaux. Le programme de cette session, (selon la méthode « Retravailler », élaborée par la sociologue française Evelyne Sullerot, spécialiste des problèmes du travail féminin) de 5 semaines comprend durant 4 heures par jour, l'animation d'un groupe de femmes désireuses de s'engager dans la vie professionnelle. Il s'agit de créer le groupe et, à l'aide d'exercices gradués de mémorisation, logique, expression orale et écrite, attention, calcul mental, organisation spatiale, amener les participantes à tester et améliorer progressivement leurs facultés puis à procéder à une auto-orientation professionnelle.(1)

En plus des stages "Retravailler" le CORREF entend pousser l'Etat et les institutions en charge de la formation à adapter les réglements afin de faciliter le retour aux études pour les femmes adultes. En 1980 il soutient une motion pour supprimer l'âge maximum d'admission dans l'enseignement secondaire et en 1982 il est à l'initiative, avec d'autres groupes, d'une pétition visant à changer le système d'octroi des bourses d'études en faveur des adultes.

En 1981 un CORREF lausannois voit le jour. Le centre est toujours actif aujourd'hui mais son activité est désormais étendue à d'autres populations.

(1) Questions au féminin numéro 2 ; Le Centre CORREF et les stages RETRAVAILLER, Jacqueline Berenstein-Wavre