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Remue-ménage. Émission du 09.10.1991 2/3

  • CH CH-002049-8 109_RMG-S05-C-608_B
  • Pièce
  • 9 octobre 1991
  • Fait partie de Remue-ménage

Suite de l'émission en direct avec Françoise Kobr et Nino Rizzo de l'École des parents, au sujet d'une série de conférences intitulée « L'adolescence, un monde qui remue ».

Remue-ménage. Émission du 30.11.1988 2/2

  • CH CH-002049-8 109_RMG-S02-C-494_B
  • Pièce
  • 30 novembre 1988
  • Fait partie de Remue-ménage

00:01:04 - Suite de l'entretien avec la comédienne Germaine Tournier. - 00:12:44

00:24:40 - Reportage pendant la deuxième audience du procès d'une employée de l'entreprise Gay Frères, qui attaque son entreprise au Prud'homme. Carmen a dénoncé le harcèlement de son chef puis a été licenciée par son entreprise. Audience tenue à huit-clos. Diffusion d'enregistrements pris sur place: enregistrement des femmes mobilisées pour l'occasion. Enregistrement de discussions entre des travailleuses devant le Palais de justice. Une femme dénonce des agissements similaires chez Tudor, branche de Rolex : licenciements, départs de travailleuses. Importance de se soutenir entre travailleuses, ici de l'horlogerie. Interpellation d'un homme architecte sur la situation dans son entreprise, sur le soutien des hommes à cette cause, il tient des propos racistes.

00:34:04 - Entretien avec Véronique Ducret de Viol secours, membre du comité de soutien à cette travailleuse. Salle occupée par les travailleur·euses à l'appel du patron de l'entreprise via une circulaire, pour empêcher les soutiens de Carmen d'accéder à la salle. Audition des membres de l'entreprise. Le directeur de Rolex est président du jury. Il n'existe alors pas de législation en Suisse qui protège les travailleuses contre le harcèlement sexuel. Seul le patron peut être condamné pour «atteinte à la personnalité». Demande d'une reconnaissance du cas. Attente du verdict, la lutte continuera si le patron n'est pas condamné.

00:38:30 - Véronique Ducret est jointe au téléphone pour expliquer la fin de l'audience. Les accusés nient les faits reprochés. Le jury n'a pas reconnu l'atteinte à la personnalité. Pression lors de l'audience, pas de droit à un avocat. Recours déposé. L'audience s'est très mal finie, « des femmes se sont fait frapper à la sortie » et le chef accusé a du être escorté pour sortir. - 00:42:10

Remue-ménage. Émission du 29.01.1992 3/3

  • CH CH-002049-8 109_RMG-S06-C-629_A
  • Pièce
  • 29 janvier 1992
  • Fait partie de Remue-ménage

Suite de l'émission : première partie d'un sujet en deux émissions sur le thème « Être femme et immigrée » en Suisse. Diffusion d'entretiens avec Victoria Suarez, Franca Ongarelli-Loup, Pilar Ayuso et Maria (prénom d'emprunt), clandestine à Genève. Elles racontent leur histoire propre et/ou leurs expériences d'accompagnement de femmes immigrées à Genève.

Ménage-toi. Émission du 21.10.1987 2/2

  • CH CH-002049-8 109_RMG-S01-C-464_B
  • Pièce
  • 21 octobre 1987
  • Fait partie de Remue-ménage

Memento de l'émission Ménage-toi. Discussion avec Dominique sur le groupe « Parents petite enfance » formé à la suite d'une pétition à la Ville de Genève pour augmenter les places de crèche.

00:09:41 - Retour au téléphone sur le week-end de Viol Secours. Préjugés sur le viol et les auteurs de viol. Référence à un procès pour viol venant d'avoir lieu à Genève où l'auteur présumé a été acquitté. Actions futures de Viol Secours - 00:15:10.

00:18:26 - 10ème anniversaire des Femmes pour la paix avec Ursula Brunner. Revue de presse - 00:22:10.

Enregistrement de la séance publique du 11 mars 1975 - Cassette 1 - face A

Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre. L'objectif est d'informer les habitant.e.s du quartier des Grottes des projets d'urbanisme en cours. Les orateurs sont MM. Claude Ketterer, conseiller administratif (exécutif municipal) de la Ville de Genève; Louis Ducor, directeur de la Fondation pour l'Aménagement des Grottes (FAG); Jean Brülhart, membre du Parti socialiste; Piguet, membre du Parti démocrate-chrétien; Pierre Karlen, membre du Parti du Travail; Planchu, membre du Parti des indépendants, tous membres du Conseil de fondation de la FAG. Ils sont interpellés par des habitant.e.s du quartier.

  • 00'00'' Introduction par le président de séance, présentation des personnes présentes. Le Centre de loisirs des Asters avait lancé une pétition revendiquant la construction d'un Jardin Robinson. Cette revendication n'a pas abouti. Le Centre de loisirs des Asters est très intéressé par les projets de reconstruction du quartier des Grottes. L'assemblée générale du Centre a demandé qu'une séance publique soit organisée à ce sujet. C'est la raison de cette soirée. Elle est publique parce que la Fondation pour l'aménagement des Grottes n'a jamais encore informé publiquement les habitants du quartier dans le quartier. Le président de séance cite un document de la FAG: «la meilleure manière de faire entrer une collectivité dans la modernité, c'est de la faire participer à son devenir quelles que soient les lenteurs que cette action impliquera.» Le Centre de loisirs a trouvé cette phrase contradictoire avec le fait que les habitants n'ont jamais été informés.
  • 06'01'' Introduction des exposés initiaux par Jacques Boesch
  • 06'18'' Exposé initial de Claude Ketterer, Conseiller administratif
  • 16'30'' Exposé initial de Louis Ducor, directeur de la FAG
  • 24'08'' Première question: La dégradation du quartier des Grottes n'est pas accidentelle, elle serait liée à une loi des années 1930.
  • 25'26'' Réponse de Claude Ketterer
  • 28'28'' Relance de la question sur le manque d'entretien
  • 28'55'' Louis Ducor conteste l'existence d'une loi interdisant la rénovation des immeubles
  • 29'38'' Interruption de l'enregistrement

Action populaire aux Grottes

Enregistrement de la séance publique du 11 mars 1975 - Cassette 1 - face B

Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre. L'objectif est d'informer les habitant.e.s du quartier des Grottes des projets d'urbanisme en cours. Les orateurs sont MM. Claude Ketterer, conseiller administratif (exécutif municipal) de la Ville de Genève; Louis Ducor, directeur de la Fondation pour l'Aménagement des Grottes (FAG); Jean Brülhart, membre du Parti socialiste; Piguet, membre du Parti démocrate-chrétien; Pierre Karlen, membre du Parti du Travail; Planchu, membre du Parti des indépendants, tous membres du Conseil de fondation de la FAG. Ils sont interpellés par des habitant.e.s du quartier.

La face B est fortement dégradée et les voix sont pratiquement inaudibles.

Action populaire aux Grottes

Carte blanche : liberté d'expression

Émission Carte blanche sur « la liberté d'information ». L'animateur présente des écoutes téléphoniques sur le trafic d'armes qui ont été envoyées à la radio. Il s'agit du travail de Chaïm Nissim et/ou Le Ramoneur, un groupe qui publie des informations sur les marchands d'armes. S'en suit un feuilleton radio réalisé à partir des écoutes, sur les activités de Star Production à Genève, entreprise dirigée par Georges Starckmann.

Six chroniques antinucléaires

La multinationale militaro-nucléaire : Malville, la Suisse et le bloc occidental.
Les centrales sont sûres
Les probabilités d'accidents nucléaires ou la loterie de Babylone.
Mort des forêts : les centrales nucléaires démasquées.
Industrie nucléaire : l'incident quotidien
Le secret nucléaire : anatomie d'un accident

Troisième fichier

Émission pirate #3

00:00:01 - «Ce soir on veut parler des cochons, les vrais maîtres de la Suisse et de comment ils tiennent les moyens d'information, l'armée, le pouvoir...», musique
00:01:24 - Présence des députés suisses dans les conseil d'administration d'entreprises privées, musique, cas de collusion, notamment l'affaire Pilatus
00:05:15 - «Ziegler dit que des supers cochons, il n'y en a que 26», musique (Les p'tits, les gros, Michel Bühler)
00:07:27 - Lecture d'un texte sur l'élite économique politique. Ziegler sur Philippe de Weck. Lettre de de Weck au directeur de Tarex.
00:10:36 - Musique
00:11:37 - Fausse interview de Jean Brolliet, député libéral, régisseur, administrateur de société
00:15:50 - Mention d'une action collective des locataires d'Onex
00:18:10 - Musique
00:18:15 - Musique militaire
00:18:55 - Lecture parodique du règlement de service, bruitages de guerre, parodie d'ordres militaires
00:20:52 - Musique Messieurs les militaires, Michel Bühler
00:24:16 - Parodie de déclaration de militaires sur certains assouplissement de la discipline, musique
00:29:15 - Lecture parodique du Livre du soldat, bruitages
00:30:45 - Indicatif sur la musique
00:32:30 - Musique, développement sur Genève et les relations internationales
00:33:40 - Sur l'affaire du Petit Jakob (place de Grenus), intervention des autorités pour expulser deux commerçantes d'un quartier de Genève, tentative d'internement des deux commerçantes par le procureur Foëx, musique
00:36:39 - Sur le cas d'un étudiant en droit interné de force, Musique
00:39:05 - «Heureusement que parfois il y a des heureusement...» Sur le conseil de surveillance psychiatrique: qui décide qui est fou?
00:43:58 - «Parfois quand on lit un livre...» Lecture de Paroles de femmes, d'Annie Lecler et Textes libres du Dr. Carpentier

Présentation de La Quadrature du CERN

  • CH CH-002049-8 091_LH-S04-SS04-C0301
  • Pièce
  • 1985
  • Fait partie de Lucile Hanouz

  • 00:00 Présentation des personnes: Pierre Lehmann et Jacques Grinevald.

  • 01:20 Intervention de Pierre Lehmann. Le point de départ de l'écriture du livre était le projet LEP. Est-ce que la science telle que pratiquée aujourd'hui est acceptable? Dans le contexte de l'effondrement de la biosphère, des dépenses telles que celles du CERN sont-elles acceptables? Les clivages sociaux autour d'une science d'élite sont très importants.

  • 05:10 Intervention de Jacques Grinevald. C'est un livre écrit par quatre auteurs qui ont pris la même part à la rédaction bien que nous venions d'horizons différents. Nous étions réunis par une critique de la science et nous nous sommes intéressés à un cas spécifique, celui du CERN. Ce livre vise à déconstruire le mythe scientiste de la neutralité de la science. G. expose le contexte de création du CERN.

  • 11:27 Intervention de Lucile Hanouz. Frappée par le côté mythologique de ce qui se disait du CERN au moment où, en tant que syndicaliste, elle a été confrontée aux conditions de travail des gens qui construisaient le deuxième anneau. L'activité syndicale est assez difficile au CERN, de même que dans les organisations internationales en général. Le projet LEP a suscité beaucoup d'interrogations dans le Pays de Gex et finalement, il y a eu une menace de départ du CERN pour faire accepter le LEP.

  • 16:44 Jacques Grinevald évoque la préface de Robert Jungk (1913-1994) à La Quadrature du CERN. Jungk a lui-même écrit un livre sur le CERN qui allait dans le sens de la mythologie d'une science pure. Jungk a changé sa position sur le CERN et cette préface est une sorte d'autocritique. Denis de Rougemont avait été pressenti pour cette préface, mais il n'envisageait pas de faire publiquement cette autocritique.

  • 24:26 Question du public à Pierre Lehmann. Comment la science est-elle perçue par ceux qui la pratiquent? Comment peut-on être physicien nucléaire et avoir du recul sur cette pratique scientifique? Critique de l'hégémonie de la science.

  • 29:50 Suite de la réponse, par Lucile Hanouz: développement d'un exemple.

  • 33:04 Lucile Hanouz: la pratique scientifique n'est pas a-historique. On ne peut pas séparer totalement ce qui relève de la science et ce qui relève du militantisme par exemple.

  • 34:22 Question de Pierre Lehmann au public: est-ce que quelqu'un pense ici qu'avec la science on peut tout comprendre?

  • 35:20 Jacques Grinevald: un partie du travail scientifique actuellement consiste à nier les liens de la science avec le reste de la société et les rapports de pouvoir qui traversent le champ scientifique.

  • 37:55 Lucile Hanouz répond à la question de la possibilité de maintenir une activité scientifique dans l'institution en ayant une position critique. Elle mentionne la démission d'André Gsponner et souligne qu'il est difficile de tenir dans une institution telle que le CERN en ayant une position critique.

  • 39:10 Question du public en partie inaudible: quel est notre en tant que scientifiques dans le maintien d'une position critique de l'intérieur? Pouvons-nous seulement faire alliance avec les mouvements sociaux critiques de la science?

  • 42:52 Pierre Lehmann: C'est une question pertinente, nous vivons dans une contradiction. On ne peut répondre à cette question que de façon individuelle. Je fais les choses que j'estime écologiquement justes de la main gauche. Je diminue mon temps de travail pour pouvoir les faire en dehors et donc je gagne moins que ce que je pourrais gagner. Si j'étais parfaitement cohérent avec mes positions, je vivrais dans un tonneau. Le seul espoir que j'ai et celui que de plus en plus de gens fassent ce chemin de refuser partiellement: refuser de s'assurer, refuser de payer ses impôts. Mais je n'ai pas de méthode.

  • 47:18 Jacques Grinevald: Ce livre ne pouvait pas se faire dans le cadre universitaire et ne pourrait pas avoir de subvention du Fonds national. On est toujours à la limite: on a écrit ce livre sur nos heures de loisir. Mais par ailleurs, il fallait être universitaire: utiliser des sources, être en contact avec des gens. Nous avons utilisé l'histoire du CERN qui est en train d'être écrite au CERN. Il y a une histoire officielle du CERN. L'université devrait être d'avantage utilisée par les gens: allez dans les cours et les séminaires.

52:12 Lucile Hanouz: j'ai résolu la question de manière un peu différente, je fais n'importe quoi pour gagner ma vie et je fais ça en plus. Je fais ça sur mes heures de loisir. La spécialisation des disciplines académiques empêche les chercheurs de discuter entre eux, d'échanger. D'où l'idée que nous développons dans le livre d'une épistémologie de la complexité.

54:50 Jacques Grinevald: le sous-titre du livre est «un essai indisciplinaire». L'interdisciplinarité même ne nous convenait pas.

55:50 Lucile Hanouz: du côté français, il me semble que nous avons un petit espoir. On nous laisse l'espace de faire des petites choses en bas. Il est possible de faire du travail associatif où les gens peuvent se mettre ensemble et profiter de ce petit espace. Je ne sais pas combien de temps ça durera.

56:48 Intervention du public: fonction des médias et question de la compétence.

58:40 Pierre Lehmann: dans le cadre de travaux sur le biogaz, nous avons eu des contacts très suivis avec des paysans. Nous nous sommes rendus compte que nous avions beaucoup à apprendre d'eux et nous avons pu établir des relations d'égal à égal. Ça nous a permis de nous rendre compte qu'il y avait un tas de choses que nous ne comprenions pas. C'est pourquoi je pense qu'il n'est pas nécessaire que tout le monde aille dans les bibliothèques universitaires...

1:00:45 Intervention du public: j'ai de la peine à suivre votre position, car vous semblez faire abstraction des rapports de pouvoir. Avec le bon sens, on est perdants, on est bernés. On se situe dans des rapports de pouvoir. Le bon sens ne suffit pas. Vous tenez une position critique qui n'est pas que du bon sens. Il faut une capacité spécifique pour porter la critique. Votre position dans ce sens-là est dangereuse.

1:02:10 Intervention de Jacques Grinevald.

1:02:50 Pierre Lehmann: je me sens un peu maladroit dans cette affaire, car je ne sais pas où je vais.

Fin du premier enregistrement.

Hanouz, Lucile

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