Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 1988-2011 (Création/Production)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
12 boîtes, document papier de format A4 + deux artefacts (tampon encreur)
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Membre du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) depuis les années 1990. Il est permanent de la section genevoise du GSsA. Il évoque son retrait de ce groupe en 2010, à l'occasion du lancement d'une initiative sur la suppression de l'obligation de servir à laquelle il est opposé (Journal de SolidaritéS, n°167, 30 avril 2010). Il quittera effectivement le GSsA pour cette raison (Le Courrier, 30 août 2013).
Membre de l'Association Survivre aux Pâquis (SURVAP). Membre du mouvement SolidaritéS.
Député au Grand Conseil de la République et canton de Genève de 1993 à 2001 (Alliance de Gauche). Il tire un bilan de son action parlementaire dans le Journal de SolidaritéS, n°128 (Premier juin 2001).
Nom du producteur
Histoire administrative
1982 Fondation du GSsA. Le 12 septembre 1982, 120 personnes fondent le Groupe pour une Suisse sans Armée au restaurant « Kreuz » à Soleure, dans le but de lancer une initiative populaire pour abolir l’armée suisse.
1986 Première initative pour l’abolition de l’armée. L’initiative «Pour une Suisse sans armée et une politique globale de paix» est lancée le 21 mars 1985. L’initiative est validée avec 111’300 signatures valables.
1989 Fin de l’armée via les urnes?
En 1988, le Conseil fédéral publie son message sur l’initiative: «La Suisse n’a pas d’armée, elle est une armée», dit-il dans son introduction. La classe politique est quasi-unanime pour rejeter l’initiative. Un peu plus de 35% des votants acceptent l'initiative. La participation est très élevée.
1990 Appel au refus de servir par le GSsA
En 1990, le GSsA lance un appel au refus collectif de servir, suite aux révélations sur l’armée secrète P26 et le service de renseignement clandestin P27. Les objecteurs de conscience devaient affronter les tribunaux en se réclamant d’un mouvement, afin d’obtenir l’introduction d’un service civil. Les tribunaux jugent néanmoins les objecteurs au cas par cas.
En 1992, le parlement décide de l’achat de 34 avions de combat F/A-18. Le GSsA lance une initiative pour une Suisse sans nouveaux avions de combat. En un mois, 503’519 signatures sont récoltées. Au mois de mai, suite à une initiative parlementaire, le principe d’un service civil est largement plébiscité par le peuple. La loi n’entrera en vigueur qu’en 1996, suite à d’âpres discussions parlementaires.
En 1994 a lieu une votation sur la création d’un corps suisses de Casques bleus pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU, alors que la Suisse n’en faisait pas partie à l’époque. Le débat est intense au GSsA entre partisans des soldats de la paix et opposants au système onusien aux mains des principales puissances du globe. Finalement, le mot d’ordre du vote blanc est acquis au niveau national et les groupes romands font une campagne pour le non. Au final, le peuple dira non. A cette époque aussi, le GSsA soutient activement dans toutes les régions de l’ex-Yougoslavie les mouvements locaux qui s’opposent à la guerre et qui cherchent à trouver des solutions pacifiques aux conflits qui minent ces pays. Avec le Service Civil International, le GSsA lance un projet de reconstruction de la ville divisée de Pakrac.
En 1996, le GSsA prend l’option du lancement de deux nouvelles initiatives. Le groupe de Genève lance aussi une initiative «Genève, République de paix», pour concrétiser l’image antimilitariste et pacifiste du canton avec des mesures d’éducation à la paix, le soutien à des efforts internationaux pour la paix etc.
La deuxième initiative pour l’abolition de de l'armée et l’initiative pour un service civil en faveur de la paix sont refusées.
Un historique succinct du GSSA par lui-même
Notice de Bernard Degen pour le Dictionnaire Historique Suisse
Dépôt
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Les documents ont été donnés aux Archives contestataires directement par Luc Gilly (premier versement février 2018) après qu'il eut effectué un premier tri.
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Il s'agit de documents de natures très diverses: coupures de presse et manchettes de journaux, notes personnelles, circulaires, quelques tracts, procès-verbaux de réunions. Les documents sont essentiellement relatifs à l'engagement de Luc Gilly au sein du Groupe pour une Suisse sans armée.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
GSoA Jahrbuch 98 a été extrait pour la bibliothèque.
Accroissements
Des versements complémentaires sont attendus.
Mode de classement
Les documents ont été mis à plat et classés dans l'ordre chronologique.
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Alain Bolle, Le GSsA, citoyens antimilitaristes au pays du citoyen-soldat (1982-2001) : étude sur les archives du secrétariat romand du GSsA, Genève, 2010, 180 p.
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Statut
Final
Niveau de détail
Complet
Dates de production, de révision, de suppression
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
Note de l'archiviste
jndp /fds