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Notice d'autorité
Collectivité

Collectif genevois de la grève féministe/des femmes*

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  • Collectivité
  • 2018-2019

En janvier, 2018 le Congrès des femmes de l’Union Syndicale Suisse vote une résolution envisageant une nouvelle grève des femmes* en 2019. (L'astérisque désigne toute personne qui n’est pas un homme cisgenre, soit un homme qui se reconnaît dans le genre qui lui a été assigné à la naissance).

Suite à cette résolution et à l’initiative d’un collectif de femmes, le 2 juin 2018 se tiennent à Lausanne des Assises féministes : le principe d’une grève des femmes / féministe est approuvé. A partir de ce jour, commence une année d’actions féministes, qui culminera le 14 juin 2019. La date du 14 juin est choisie pour commémorer l’introduction de l’article constitutionnel sur l’égalité entre femmes et hommes, ce même jour de 1981, mais aussi la première grève des femmes organisé pour protester contre les discriminations en 1991.

Les premières Assises féministes, « Vers une grève féministe », proposent un fonctionnement reposant sur les collectifs locaux concernant la construction des revendications : pourquoi faire la grève, que mettre dans cette thématique, quelles sont nos revendications ? Comment faire la grève ? Quelles actions ? Il s'agit de lancer un processus de discussion en Suisse, tant de l’organisation que des contenus. Une coordination romande puis nationale, cordonnera les actions de collectifs locaux cantonaux.

L’idée est de fédérer localement les organisations et les femmes* indépendantes et non organisées à l’intérieur du collectif local pour ensuite faire remonter les revendications à la coordination nationale. Le travail des collectifs locaux et des groupes thématiques sera ensuite rassemblé en vue de l’adoption d’un manifeste national en français/italien/allemand, mais aussi dans d’autres langues, afin de le rendre accessible à toutes les personnes concernées.

Créée le 25 juin 2018, la Coordination romande est représentative des différents collectifs cantonaux ainsi que des groupes de travail. Elle comporte des représentantes de chaque canton romand. La coordination romande est chargée de fédérer les collectifs des cantons romands, suisses alémaniques et du Tessin autour d’une coordination nationale.

En novembre 2019 a lieu la première réunion de la Coordination nationale des Collectifs pour la grève féministe et des femmes*, qui organise une rencontre nationale le 10 mars à Bienne. Ces Assises nationales ont comme objectif lancer la mobilisation pour la grève du 14 juin 2019 à niveau national; adopter un Appel unitaire qui résume les principales raisons et revendications et échanger entre les différents collectifs.

Collectif genevois de la Grève féministe et des femmes 2019*

Crée le 28 juin 2018, le Collectif genevois se donne une charte le 3 novembre 2018 et des Statuts le 7 février 2019. Pour faciliter l’organisation et les actions, il se dote d’un Secrétariat administratif  pour la gestion des affaires courantes et administratives (il ne prend pas de décisions importantes: stratégie, contenu, finances) et des Groupes de travail (certains éphémères, d'autres permanents) : GT Manifeste, GT Charte, GT Statuts, GT Communication, GT Actions, GT Intersyndical, GT Juridique intersyndical, GT Juridique, GT 8 mars, GT 1er mai, GT 14 juin, GT International, GT Budget, GT Culture, GT Formation, GT Collégiennes (MEUF), GT Visibilisation des mères, GT Femmes migrantes, Chorale, GT Vieilles femmes indignées et indignes.

Pour mobiliser et réaliser des actions dans tout le canton de Genève avant et le 14 juin, des Collectifs de la grève se créent dans des quartiers et des communes genevoises. Avec un fonctionnement autonome vis-à-vis du Collectif genevois, mais en étroite coordination.

Le Collectif genevois se donne aussi d’un groupe de représentantes devant les médias et autres acteurs.

Forum santé

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  • Collectivité
  • 1990-2014

Lors de l'initiative contre le "tarif Werner" du « Comité pour un tarif plus social de la médecin ambulatoire » (10.000 signatures en 1 mois, 1981) et de plusieurs autres campagnes en matière de politique de santé, menées à Genève par différents sigles mais « pratiquement toujours les mêmes » militant-e-s, un réseau informel se mets en place de manière spontanée. En 1984, une première tentative est fait pour constituer formellement une association sous le nom de « Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé » (048_FS_S01, Réunions de préparation, lettre de A. Saurer aux associations, 15.09.1989).
En avril 1989 une seconde tentative de regrouper ces personnes et leurs organisations ouvre la démarche du « Forum santé », constitué comme association le 7 mars 1990. Le but de ce forum « est de promouvoir une politique de la santé basée sur la solidarité, la prévention et la responsabilité ainsi qu'à défendre les intérêts des assurés e des patients » (ibid.). Le outils sont différents : prises de position, débats publiques, initiatives populaires et campagnes diverses, participation aux consultations législatives etc. C'est pourquoi la stratégie choisie est de rassembler plusieurs organisations (« partis, syndicat, groupements ou association », Statuts, art. 3), ainsi que d'individus. Par ailleurs, le Forum s'inspire ouvertement à des expériences locales (une lettre d'annonce à la presse décrit cette expérience « un peu comme le rassemblement pour une politique sociale du logement », 13.06.1990), tout en s'inspirant par le « Forum démocratique » [Neue Forum?] constitué à Berlin en 1989.

« Au courant de l'année 1999, le Forum Santé a mis en place deux structures différentes : d'une part, l'Association de défenses des assurés et des patients (ADEPAS) et, d'autre part une permanence de défense des patients et des assurés. Si la première structure a pour but de défendre les assurés et le patients sur le plan collectif e plus particulièrement politique, la permanence est une structure pour venir en aide aux cas individuels. » (5 questions au Dr Andreas Saurer, Forum Santé, Genève, en « GPI », 1-2/2000 (mai), p. 3, 048_FS_S04_SS03, Communiqué de presse et prises de positions).

Même si le projet d'une permanence qui « fournit tous les renseignements nécessaires [à] promouvoir les droits et les intérêts des patients » était présent au sein du Comité du Forum santé depuis le débout (v. Quelques considérations concernant la permanence e l'organisation des patients, par le GT Erika Sutter-Pleines, Alain Riesen et Andreas Saurer, 1.11.1990, 048_FS_S01_SS02, Documentation), il se matérialise seulement le 17 mai 1999. Les locaux se trouvent au 27 du boulevard Helvétique. Officiellement « Permanence de défense des droits des patients et des assurés du Forum Santé », elle devient en 2010 « Association pour la permanence de défense des patients et des assurés » (APAS ; 2010-?). Compte tenu de la distinction formelle avec l'ADEPAS, dès le mars 2000 les consultant-e-s de la Permanence sont automatiquement membres de l'ADEPAS (v. Relation Permanence-ADEPAS, janvier 2000, note manuscrite rajoutée et datée mars 2000, 048_FS_SF02, Varia).

Avec le ralentissement général de la participation et donc de l'activité dans les années 2000, les réunions des comités de l'ADEPAS et du Forum, ainsi que les interventions publiques par le biais du journal-tract « La page de l’ADEPAS » (puis « La page de l’ADEPAS et du Forum Santé »), deviennent de plus en plus superposées. Vraisemblablement l'assemblée générale annuelle du 2009 est la dernière en son genre : la convocation suivante (sans procès-verbal) est celle du 19 juin 2014 pour voter la dissolution du Forum santé avec proposition d'utiliser les réserves financières (env. 20'000 chf) pour « l'initiative en faveur de la caisse unique ».

Symposium de la solidarité (1978)

  • 502210
  • Collectivité
  • 1978

Se tient à Lausanne en fin 1978 en réponse au Premier Symposium Latino-Américain - Européen pour la coopération économique (Montreux, octobre 1977). Il semblerait avoir aucune proximité avec le comité au même nom de 1980, d'après l'introduction de la brochure diffusée en 1981 (cf. Broch 0004).

Organisation communiste Front rouge

  • 600123
  • Collectivité

Responsable de la publication du périodique Le fond de l'air est rouge/Je länger desto Rot (années Septante/Quatre-vingt).

Radio Zones

  • Collectivité
  • 1981-*.

Radio indépendante basée à Ferney-Voltaire (FR). 93,8 FM.

Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501127
  • Collectivité
  • 1974-1985[1990?]

Afin de suivre les travaux de reforme de la Loi sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE ou AMAG en allemand) de 1977-79, un groupe d'étude se met sur pied au sein du CCSI et appelle, en septembre 1978, à la création d'un « Comité d'action contre la nouvelle Loi sur les Étrangers » (convocation séance constitutive du 5 octobre 1978, 22.09.1978, cf. CCSI-S005-SS01-D02-SD01 Assemblée générale) qui prendra le nom de « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi [ou : contre la nouvelle loi ; contre AMAG]) ». A ce comité prend partie, au moins dès la rentrée 1979, le Comité genevois "Être solidaires". Néanmoins, le premier comité devient de plus en plus active aussi par rapport à la campagne en faveur de l'initiative "Être solidaire". En janvier 1981 il est le moteur du nouveau comité genevois en faveur d'Être solidaire, qui vient d'être créé pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de l'initiative quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981, jusqu'au point de suspendre « provisoirement ses propres activités » (cf. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales). La convocation de cette séance prévoyait déjà, pour ce comité, une « existence de courte durée, soit du 29 janvier au 15 avril 1981 ».
Suite à l'échec de la votation populaire, le comité continue ses activités en tant que secrétariat genevois de l'organisation qui avait menée la campagne au niveau nationale, c'est-à-dire la Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui en septembre 1990 est encore formellement en vie, au moins en tant que structure nationale (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501126
  • Collectivité
  • 1974-1990?

En 1974 le Mouvement des ouvriers et employés catholiques - Suisse (Katholische Arbeitnehmer-Bewegung der Schweiz, KAB) rassemble une « trentaine d'organisations et de partis » (Commentaire officiel de l'initiative "Être solidaires", décembre 1974), à l’issue surtout du milieu syndical et associatif-religieux, autour de la question de la xénophobie. Ce rassemblement débuche sur un rencontre le 15 mai 1974 à Olten, où le lancement de l'initiative populaire fédérale « être solidaires en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers » est décidé.
Le 20 octobre 1977, en déposant 55'954 signatures à la Chancellerie fédérale, ce réseaux prend la forme d'une association qui s'appelle « Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers », qui sera ensuite mise en votation le 4-5 avril 1981. Son but est de « élaborer pour la Suisse une politique à l'égard des étrangers fondée sur les principes de l'égalité de traitement et des droits de l'homme » (Statuts, art. 2). À la suite de l'échec de la votation une décision est prise : continuer le travail de sensibilisation, production de discours et réflexion publique autour des problèmes de la population immigrée. Par conséquent, l'assemblée générale du 6 novembre 1982 vote la modification du statuts et du nom officiel de l'association, maintenant « Communauté de travail "Être solidaires" Suisses-Immigrés » qui continue à promouvoir rencontres, initiatives, ainsi que la publication du bulletin, devenu en fin 1983 le journal Piazza.
En septembre 1990 la Communauté est formellement encore en vie (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

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