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Notice d'autorité
Rey, Maurice
122261 · Personne · 1947-2019

Membre des Jeunesses libres (Parti du Travail), puis du groupe universitaire du Parti du Travail (Genève). Études de médecine dès 1967 à l'Université de Genève. Il rejoint l'Action syndicale universitaire (ASU), puis le Comité pour la démocratisation des études (CADE). A la rentrée de février 1968, il participe aux premières interventions dans les cours de médecine (mais aussi biologie et sciences). Fin 1960, il est membre de la fraction A du PdT, signe le Manifeste d'opposition de gauche du PdT Genève (février 1970) et est exclu du parti.

Sur le plan professionnel, il exerce la médecine en tant que pédopsychiatre. Il est également psychanalyste. Il est médecin adjoint du Service médico-pédagogique.

Collectif Tout va bien
35268 · Collectivité · 1972-1983

Tout va bien est une revue mensuelle créée par des militants de gauche romands ayant traversé Mai 68, non liés à des partis de gauche ou aux groupuscules d'extrême-gauche, mais proches de ces derniers.

Leur but était d'offrir (n° 1, novembre 1972):

  • «une contre-information en rupture avec le discours polluant et mystifiant de la presse asservie et des médias»;
  • «Démonter les mécanismes par lesquels la société capitaliste se reproduit quotidiennement»;
  • «Populariser et décloisonner les luttes locales et nationales et faire ressortir leurs potentialités révolutionnaires».

Dans la période très politisée des années 1970, Tout va bien réussit à percer et s'affirme en Suisse romande comme référence pour le monde militant. Le journal dépasse les 4'000 abonnés et titre à 10'000 exemplaires.

Forts de ce succès, les fondateurs et membres de l'association à but non lucratif - structure juridique qui édite le journal - décident de transformer le mensuel en hebdomadaire. Cette transformation est effective à l'automne 1978.

Cependant, l'augmentation des charges salariales et d'impression que la périodicité nouvelle induit nécessite une croissance équivalente des recettes, c'est-à-dire avant tout du nombre d'abonnés. Dès 1979, cette préoccupation et les efforts de l'équipe pour la promotion du journal vont devenir de plus en plus pesants. En 1982, la publication de Tout va bien doit être interrompue faute de moyens financiers et une souscription est lancée.

La publication reprend en novembre 1982, mais le répit sera de courte durée. A Pâques 1983, Tout va bien sort son dernier numéro et les dernières tentatives de renflouer les caisses restent vaines.

Gilly, Luc
121000 · Personne · 1951-*

Membre du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) depuis les années 1990. Il est permanent de la section genevoise du GSsA. Il évoque son retrait de ce groupe en 2010, à l'occasion du lancement d'une initiative sur la suppression de l'obligation de servir à laquelle il est opposé (Journal de SolidaritéS, n°167, 30 avril 2010). Il quittera effectivement le GSsA pour cette raison (Le Courrier, 30 août 2013).

Membre de l'Association Survivre aux Pâquis (SURVAP). Membre du mouvement SolidaritéS.

Député au Grand Conseil de la République et canton de Genève de 1993 à 2001 (Alliance de Gauche). Il tire un bilan de son action parlementaire dans le Journal de SolidaritéS, n°128 (Premier juin 2001).

Interfoto
6000 · Collectivité · 1976-*

L'agence Interfoto a été créée en 1976 par un groupe de photographes non-professionnels.

Proches des syndicats et organisations de gauche, leur premier objectif était de fournir à ces groupes un matériel photographique pour leur tracts, journaux, livres et expositions en photographiant les événements alors peu couverts par les agences commerciales : manifestations, occupations, luttes syndicales ou de quartier. Parallèlement Interfoto s'est de plus en plus intéressée à différents aspects de la vie quotidienne : vie au travail, habitat urbain, transports en commun…et a progressivement créé elle-même des publications et des expositions sur ces thèmes.

Les photographes d'Interfoto ont choisi de ne pas privilégier la photo d'auteur, mais au contraire la création collective : c'est en équipe qu'ils déterminent les reportages à effectuer, qu'ils décident des photos à distribuer, qu'ils se répartissent les tâches sans hiérarchie ou spécialisation. C'est selon les disponibilités de chacun qu'ils effectuent les prises de vue, le travail en laboratoire, l'archivage et l'administration, la construction des expositions et des livres.

Ce travail collectif et une grande autonomie financière (aucun photographe n'est rétribué pour son travail) sont les deux moyens que se donne Interfoto pour garder sa liberté, celle de donner à lire sa vision des réalités sociales dans les images de la vie quotidienne.

Actuellement l'agence se compose de six membres : Andrea Baccini, Franco Cavadini, Véronique Jeanneret, Cornelia Kerkhoff, Jacques Saugy, Riccardo Willig.

(Extrait du site Internet de l'agence)