Le groupe de travail "Frauen und Arbeit et travail" a été créé en 1975 à la suite d'une discussion entre Lili Sommer et Helen Meyer-Fuhrer (toutes les deux membres du groupe "Strafloser Schwangerschaftsabbruch“) sur la place des femmes dans la famille et dans la société. Ce groupe démarre au moment où la crise économique touche fortement la ville de Bienne et particulièrement l'industrie horlogère où les femmes sont surreprésentées. Proche de l'Église catholique romaine, accompagné par Josef Kaufmann-Rose, alors en formation comme formateur pour adultes.
Les mouvement des Deux Barques est fondé par des membres de l'association des Zabouches, habitant.es d'une coopérative dans le quartier des Ouches, suite aux résultats des votations du 24 septembre 2006 concernant les lois sur l'asile et les étrangers. La première action du mouvement rassemble quelques 150 personnes pour l'inauguration d'une banderole aux Ouches et un lâcher "d'oiseaux migrateurs", le groupe fait également circuler un "Appel pour une Suisse ouverte" à signer par la population. Par la suite des habitant.es du quartier des Grottes adhèrent au mouvement et des banderoles sont posées à divers endroits en ville de Genève, notamment sur l'Usine et la maison de quartier des Eaux-Vives.
Jacques François prit part à l'occupation de l'usine SARCEM à Meyrin qui dura de juin à septembre 1976. En 2022 un de ses collègues et lui versent aux archives contestataires les documents qui constituent actuellement le fond "SARCEM".
Jean-Marie Antoniazza prit part à l'occupation de l'usine SARCEM à Meyrin qui dura de juin à septembre 1976. En 2022 un de ses collègues et lui versent aux archives contestataires les documents qui constituent actuellement le fond "SARCEM".
Crée en 1976 l’Union des travailleurs contre la crise regroupe l’ensemble de la gauche politique et syndicale genevoise.
Le 25 mai 1976 les directeurs de l'usine de mécanique SARCEM à Meyrin annoncent qu'ils ne peuvent pas verser les salaires de mai. Le 31 mai, alors que la paye n'arrive pas les employé.es interrompent le travail à 15h30 et se réunissent en assemblée. Ils désignent à ce moment là un comité d'entreprise pour s'adresser à la direction. Le lendemain le patron annonce au comité son intention de déposer le bilan tout en lui proposant de participer à un plan de redressement. Les travailleurs et travailleuses reprennent le travail jusqu'à ce qu'ils apprennent que leur patron a en réalité déjà déposé le bilan. L'occupation immédiate de l'usine est votée à l'unanimité. Elle durera 4 mois, jusqu'au rachat de l'entreprise avec la garantie pour tou.tes les employé.es de conserver leur poste aux mêmes conditions. Tout au long de la mobilisation les ouvriers.ères, organisé.es en assemblée, signent leurs communications "les travailleurs de SARCEM".
Le Mouvement antinucléaire du Chablais naît à la suite d'une manifestation nationale à Berne pour un moratoire de quatre ans sur la construction d'installations nucléaires. Il est composé d'habitants "de tout le Chablais" et des "bellerins", des habitants de Bex mobilisés contre la construction d'un site d'enfouissement de déchêts nucléaires dans leur commune. Bien que la lutte s'organise régionalement elle se pense comme solidaire des résidents de 5 autres sites envisagés à travers le pays.
Le SLP nait en 1980 par la fusion de la Fédération suisse des typographes, plus ancienne organisation syndicale suisse (FST), et de la Fédération suisse des ouvrier relieurs et cartonniers (FSORC).
Les typographes sont les pionniers des conventions de travail et n’hésitent pas à se mettre en grève pour montrer leur mécontentement. En 1926 le SLP créer une section féminine, après avoir longtemps refuser d’accueillir les femmes et les ouvrier non qualifiés au sein du syndicat. Dans un premier temps les différentes associations syndicales telles que le SLP ou L'Union suisse des lithographes, refusent de fusionner malgré leur adhésion commune à l’Union syndicale suisse. Cependant, le développement technologique conduit à la déqualification progressive de certains métiers de l’imprimerie forçant ainsi les différents syndicats à fusionner.
Le syndicat fusionne en 1998 avec l'union suisse des lithographes et d'autres organisations pour former le syndicat des médias Comedia. En 2011, celui-ci fusionne avec le Syndicat de la communication pour former le nouveau syndicat de la communication et des médias Syndicom.
D'après :
Dictionnaire historique de la Suisse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/016494/2012-11-12/#:~:text=La%20FST%20est%20la%20plus,Tessin%20(1898%2D1910).
Syndicaliste tessinoise d'origine italienne, secrétaire centrale du Syndicat des services publics (2023-), a été présidente de la commission féminine de l'Union syndicale suisse et a longtemps recouvert le «poste femmes» dans l'organigramme du SSP. Elle a notamment contribué à la réalisation de la Grève des femmes de 1991 et œuvré à la bataille pour le congé maternité (1993-2005).
Diffusé sur Ondes femmes / Radio Zones, Radio Canicule est le « quart d’heure lesbien » produit par des lesbiennes, dont certaines issues du groupe Vanille-Fraise. L'archive complète de Radio Canicule se trouve sur le site clit007.ch.