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Notice d'autorité
Collectivité

Forum santé

  • 233641
  • Collectivité
  • 1990-2014

Lors de l'initiative contre le "tarif Werner" du « Comité pour un tarif plus social de la médecin ambulatoire » (10.000 signatures en 1 mois, 1981) et de plusieurs autres campagnes en matière de politique de santé, menées à Genève par différents sigles mais « pratiquement toujours les mêmes » militant-e-s, un réseau informel se mets en place de manière spontanée. En 1984, une première tentative est fait pour constituer formellement une association sous le nom de « Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé » (048_FS_S01, Réunions de préparation, lettre de A. Saurer aux associations, 15.09.1989).
En avril 1989 une seconde tentative de regrouper ces personnes et leurs organisations ouvre la démarche du « Forum santé », constitué comme association le 7 mars 1990. Le but de ce forum « est de promouvoir une politique de la santé basée sur la solidarité, la prévention et la responsabilité ainsi qu'à défendre les intérêts des assurés e des patients » (ibid.). Le outils sont différents : prises de position, débats publiques, initiatives populaires et campagnes diverses, participation aux consultations législatives etc. C'est pourquoi la stratégie choisie est de rassembler plusieurs organisations (« partis, syndicat, groupements ou association », Statuts, art. 3), ainsi que d'individus. Par ailleurs, le Forum s'inspire ouvertement à des expériences locales (une lettre d'annonce à la presse décrit cette expérience « un peu comme le rassemblement pour une politique sociale du logement », 13.06.1990), tout en s'inspirant par le « Forum démocratique » [Neue Forum?] constitué à Berlin en 1989.

« Au courant de l'année 1999, le Forum Santé a mis en place deux structures différentes : d'une part, l'Association de défenses des assurés et des patients (ADEPAS) et, d'autre part une permanence de défense des patients et des assurés. Si la première structure a pour but de défendre les assurés et le patients sur le plan collectif e plus particulièrement politique, la permanence est une structure pour venir en aide aux cas individuels. » (5 questions au Dr Andreas Saurer, Forum Santé, Genève, en « GPI », 1-2/2000 (mai), p. 3, 048_FS_S04_SS03, Communiqué de presse et prises de positions).

Même si le projet d'une permanence qui « fournit tous les renseignements nécessaires [à] promouvoir les droits et les intérêts des patients » était présent au sein du Comité du Forum santé depuis le débout (v. Quelques considérations concernant la permanence e l'organisation des patients, par le GT Erika Sutter-Pleines, Alain Riesen et Andreas Saurer, 1.11.1990, 048_FS_S01_SS02, Documentation), il se matérialise seulement le 17 mai 1999. Les locaux se trouvent au 27 du boulevard Helvétique. Officiellement « Permanence de défense des droits des patients et des assurés du Forum Santé », elle devient en 2010 « Association pour la permanence de défense des patients et des assurés » (APAS ; 2010-?). Compte tenu de la distinction formelle avec l'ADEPAS, dès le mars 2000 les consultant-e-s de la Permanence sont automatiquement membres de l'ADEPAS (v. Relation Permanence-ADEPAS, janvier 2000, note manuscrite rajoutée et datée mars 2000, 048_FS_SF02, Varia).

Avec le ralentissement général de la participation et donc de l'activité dans les années 2000, les réunions des comités de l'ADEPAS et du Forum, ainsi que les interventions publiques par le biais du journal-tract « La page de l’ADEPAS » (puis « La page de l’ADEPAS et du Forum Santé »), deviennent de plus en plus superposées. Vraisemblablement l'assemblée générale annuelle du 2009 est la dernière en son genre : la convocation suivante (sans procès-verbal) est celle du 19 juin 2014 pour voter la dissolution du Forum santé avec proposition d'utiliser les réserves financières (env. 20'000 chf) pour « l'initiative en faveur de la caisse unique ».

Comité genevois de soutien au peuple afghan (CGSPA)

  • 234557
  • Collectivité
  • 1980-1989

Le Comité genevois de soutien est fondé à Genève en décembre 1980 à la suite d'une conférence-débat sur l'occupation soviétique de l'Afghanistan. Il publie un bulletin, Afghanistan Information: bulletin du Comité genevois de soutien au peuple afghan, dès le mois de mars 1981 et jusqu'en 1987 (le bulletin devient ensuite un supplément de Défis afghans du Bureau international Afghanistan (BIA). Il mène des recherches de fonds pour financer de l'aide matérielle et assure la diffusion de l'information sur la situation afghane par le biais de son bulletin, de conférences et de publications. Le CGSPA participe aux rencontres internationales des groupes de soutien au peuple afghan et organise plusieurs de ces rencontres à Genève.

L'organisation de la première conférence-débat (Série 1) est portée, avant la constitution du CGSPA, par le Groupe Afrique et en particulier par Marc Boget, qui sera le premier président du CGSPA.

Asociación de trabajadores emigrantes españoles en Suiza (ATEES)

  • 238846
  • Collectivité
  • 1968-*

L'Association de travailleurs émigrés espagnols en Suisse a été une des plus importantes organisations de l'émigration espagnole en Suisse. Née le décembre 1968 comme résultat de deux assemblées réunies à Zurich et Renens (VD), elle avait une structure fédérative étendue à l'ensemble du territoire suisse. En 1975 l'ATEES comptait « diverses centaines [de personnes adhérentes, ainsi que] quarante-deux sections locales [...] et trente organisations adhérentes (centres culturales et récréatives espagnoles, conseils scolaires, associations de parents, groupes de femmes, jeunes et artistes) » (Centro de Documentación de las Migraciones-Fundación 1º de Mayo, Fondo documental de la ATEES: Inventario, Introducción).

Association pour l'Appel de Genève (APAG)

  • 256985
  • Collectivité
  • 1978-2005

L'Appel de Genève est lancé le 2 octobre 1978 en tant que manifeste. Les premiers signataires sont au nombre d'une trentaine, principalement des universitaires de Suisse romande. Il sera ensuite signé par près de 50'000 personnes en Europe occidentale («Qu'est-ce que l'APAG?» S1). Le 21 octobre 1978, les membres actifs du comité constituent l'Association pour l'Appel de Genève (APAG) avec pour but statutaire: «de diffuser l'Appel de Genève, de favoriser l'information de l'opinion publique sur le choix de société représenté par l'électronucléaire d'une part et les technologies douces, fondées sur les énergies renouvelables, d'autre part [...] et de promouvoir la démocratisation des choix énergétiques fondamentaux par l'ouverture d'un large débat dans l'opinion publique et la consultation des populations concernées.»

L'APAG a publié un Livre jaune sur la société du plutonium == Yellow book on the Plutonium Society (éd. de La Baconnière). Elle a suscité l'organisation d'auditions publiques contradictoires par les autorités genevoises en 1982 dont les compte-rendus ont été publiés sous le titre Enérgie et société. Les surgénérateurs, vrai ou faux problème? (Institut national genevois). Elle a coorganisé avec des associations de consommateurs un cycle de six conférences sur le thème «Quelle radioactivité dans nos assiettes?» en mars 1987. Elle a encoure publié un périodique, la Gazette de l'APAG qui a été remplacé, dès 1990, par Stratégies énergétiques, biosphère et société (SEBES).

L'APAG a également mandaté un expert en matière de sécurité nucléaire (Jochen Beneke) pour effectuer un rapport indépendant sur le niveau de sécurité du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville (France). Avec d'autres composantes du mouvement anti-nucléaire suisse et français l'APAG a pris part au différentes actions judiciaires contre le démarrage et les divers redémarrages du surgénérateur.

Sortir du nucléaire (coordination romande)

  • 287301
  • Collectivité
  • 1989-

Fin années 1980, différents formations issus du mouvement antinucléaire se regroupent sous le nom Sortir du nucléaire afin de soutenir la campagne pour deux initiatives populaires fédérales : « Pour un abandon progressif de l'énergie atomique » et « Halte à la construction de centrales nucléaires (moratoire) ». Le 24 janvier 1989, ce réseau est constitué en association à Lausanne (sortirdunucleaire.ch, 2011). Son but est à la fois d'arrêt du développement nucléaire suisse et de promotion d'alternative, notamment les énergies renouvelables. Dix ans plus tard, deux nouvelles initiatives sont lancées (« Sortir du nucléaire » et « Moratoire plus ») et ensuite rejetées par le corps électoral en 2003. Cependant, l'association n'arrête pas de rassembler plusieurs groupements écologistes (WWF, Greenpeace, Fondation suisse pour l’énergie, Médecins en faveur de l’environnement (MFE), Médecins pour la responsabilité sociale (PSR/IPPNW), Equiterre, ContrAtom, Association pour le développement des énergies renouvelables (ADER), Société suisse pour l’énergie solaire (SSES)), certains partis (Les Verts, Parti socialiste suisse, Parti suisse du travail) ainsi que « de nombreuses autres organisations » (sortirdunucleaire.ch, 2002), tout en renouant en continu ses liens avec les réseaux antinucléaires en Suisse (alliance « Non au nucléaire » publiant le journal L'avenir est renouvelable) et en France (réseau Sortir du nucléaire).
À présent, le siège se trouve à Genève.

Comité d'action syndicale (CAS), Lausanne

  • 304506
  • Collectivité
  • ca. 1973-1979

Le Comité d'action syndicale (CAS), basé à Lausanne, est actif dans toute la Suisse romande. Une large part de son activité consiste en la publication du périodique Lutte ouvrière, éditeur responsable J.-L. Mello. Entre 10 et 12 numéros par an paraissent de 1973 à 1979. Le CAS suit l'ensemble des luttes sur les lieux de travail en Suisse. Dans les cas des conflits qui se déroulent en Suisse romande, il publie également des tracts, des affiches et autres matériels de soutien et de popularisation. Une branche genevoise du CAS (le Groupe d'action syndicale) existe brièvement à Genève.

Collectif Tout va bien

  • 35268
  • Collectivité
  • 1972-1983

Tout va bien est une revue mensuelle créée par des militants de gauche romands ayant traversé Mai 68, non liés à des partis de gauche ou aux groupuscules d'extrême-gauche, mais proches de ces derniers.

Leur but était d'offrir (n° 1, novembre 1972):

  • «une contre-information en rupture avec le discours polluant et mystifiant de la presse asservie et des médias»;
  • «Démonter les mécanismes par lesquels la société capitaliste se reproduit quotidiennement»;
  • «Populariser et décloisonner les luttes locales et nationales et faire ressortir leurs potentialités révolutionnaires».

Dans la période très politisée des années 1970, Tout va bien réussit à percer et s'affirme en Suisse romande comme référence pour le monde militant. Le journal dépasse les 4'000 abonnés et titre à 10'000 exemplaires.

Forts de ce succès, les fondateurs et membres de l'association à but non lucratif - structure juridique qui édite le journal - décident de transformer le mensuel en hebdomadaire. Cette transformation est effective à l'automne 1978.

Cependant, l'augmentation des charges salariales et d'impression que la périodicité nouvelle induit nécessite une croissance équivalente des recettes, c'est-à-dire avant tout du nombre d'abonnés. Dès 1979, cette préoccupation et les efforts de l'équipe pour la promotion du journal vont devenir de plus en plus pesants. En 1982, la publication de Tout va bien doit être interrompue faute de moyens financiers et une souscription est lancée.

La publication reprend en novembre 1982, mais le répit sera de courte durée. A Pâques 1983, Tout va bien sort son dernier numéro et les dernières tentatives de renflouer les caisses restent vaines.

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