« Groupe lié à la Communauté de travail [...] aux organisations de développement suisses ». Information, sensibilisation, réflexion globale sur le tourisme et développement. Source : Émission Ménage-toi du 2 septembre 1987.
Les groupes ORPER ont été fondés à l'initiative de l'Alliance des sociétés féminines suisses. Ils ont pour objectifs de «1) permettre à des femmes de rencontrer d'autres femmes à propos de leur vie quotidienne; 2) faire s'exprimer, se découvrir, se dire des femmes hors de la présence des hommes; 3) permettre à des femmes de prendre conscience d'elles-mêmes et de se situer dans leur contexte familial et social; 4) élaborer les envies et les désirs réels à propos de la vie professionnelle et sociale et réfléchir aux obstacles qui empêchent leur réalisation; 5) favoriser le démarrage d'une activité.»
En 1984, la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales du Jura (FR) entreprend une étude sur le travail frontaliers (assurances sociales, prestations familiales, droit du travail). La FSCG est sollicitée. Une réunion convoquée par Lucile Hanouz est organisée avec des permanents syndicaux et des travailleurs sociaux de Vaud et Neuchâtel, ainsi que du Pays de Gex et de Haute-Savoie. S'en suit la création du Groupe de liaison des travailleurs sociaux transfrontaliers, en octobre 1986.
Né à Sierre (Valais) en 1943, il exerce le métier de typographe à Genève pendant 30 ans jusqu’à accéder à la présidence du syndicat. Il est membre du Syndicat du Livre et du Papier dès les années 1960, président de la section genevoise de 1975 à 1987, membre de la présidence centrale dès 1982 et président du syndicat de 1989 à 2005, puis de Comedia. Il est à l’origine de la grève de 1977 à Genève, conséquence de la fermeture de nombreuses imprimeries dont celle du Courrier en 1977. Cette grève mène, toutefois, le patronat à réduire l’horaire de travail à 40 heures.
Il a également été membre du Parti du travail suisse mais n'étais toutefois pas à son aise dans les partis. Sa première séance avec celui-ci a d'ailleurs été une convocation disciplinaire et sa critique de l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 a conduit à son exclusion du parti. En 1998 il perd la vice-présidence du l’Union syndicale suisse (USS) après avoir lancé un référendum avec le SLP contre le révision de la Loi sur le travail qui permettait la flexibilisation des conditions de travail. L’Union syndicale suisse soutenait cette révision de la loi.
Tirefort est également un théoricien et un intellectuel. Il publie divers articles seul ou avec son ami Éric Decarro, notamment « un bilan critique de l’action des groupes marxistes-léninistes (1977) ». A sa retraite, Tirefort publie, Manifeste pour un nouveau contrat social (2013), où il propose de regarder le travail « comme une « faculté de faire » englobant l’ensemble des activités humaines. Ce changement de regard sur le travail permettrait aux luttes sociales de sortir de la phase de repli dans laquelle le néolibéralisme les a repoussées. ».
D'après :
https://lecourrier.ch/2022/12/21/une-figure-du-syndicalisme-disparait/
https://travail-et-salariat.org/spip.php?auteur2&lang=fr
Deshusses, Frédéric. 2023 "Christian Tirefort" dans Ahémo, Jeunesses en mouvements, Genève : Éditions d'en bas, pp. 161-163.