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Prêtre, aumônier d'Action catholique ouvrière à Genève. Il participe à la constitution du Comité pour l'abolition du statut de saisonnier en 1971 dans le cadre de la commission pastorale pour les migrants.

Participe à la librairie féministe L'Inédite.

Petit séminaire. Maturité classique à Engelberg. A 25 ans, il est nommé vicaire des paroisses de Meyrin Village et Meyrin Cité. Fin juillet 1968, il concélèbre l'eucharistie avec le pasteur protestant Jean-Pierre Zurn. Cet acte lui vaut d'être renvoyé de la paroisse par le nouvel évêque Mgr Pierre Mamie. Il quitte Genève pour Paris où il étudie à l'IRFED. Il y apprend le portugais et tisse des liens avec des militants brésiliens. De retour à Genève, il participe à l'expérience de vie communautaire à la paroisse de la Trinité avec Giovanni Chicherio et entame un apprentissage de mécanicien auto.

Il participe aux actions de Chrétiens du mouvement, puis décide de quitter l'Église. Il est membre du Mouvement socialiste autonome et s'engage à la FTMH où il est nommé délégué au Comité des Métaux. Vie communautaire à Excenevex (1971-1972). Membre de l'Organisation de lutte pour le communisme (1971-1974), puis de la Librairie Que faire? dont il est président. Membre de la Ligue des droits de l'homme, section Genève (1972-2003). Membre du Centre d'études et d'information sur le syndicalisme au Brésil (1980-1990). Dès 1994, membre de SolidaritéS. Il se présente en 1998 au Conseil municipal (législatif municipal) de la Ville de Genève où il siège jusqu'en 2006.

Il travaille successivement au CERN, chez Fiat comme mécanicien, puis devient assistant social et enfin enseignant au cycle d'orientation.

Patrick Moll était un jeune de 18 ans, détenu aux Établissements de la Plaine de l'Orbe, prison pour adulte dont il tente de s'évader le 30 juillet, avant de se faire tuer par un policier qui lui tire plusieurs balles dans le dos. (Source : Infoprisons)

Né à Jérusalem, Chaïm Nissim déménage à Genève à l’âge de 14 ans avec sa famille. Il fréquente le Collège Calvin puis débute des études d’ingénieur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Diplomé en 1973, il va travailler en Israël.
Il revient à Genève au milieu des années 1970 et s’engage dans les luttes antinucléaires, notamment contre la construction du réacteur Superphénix à la centrale nucléaire de Creys-Malville. Il est actif dans le collectif Ramoneur, qui s'intéresse au trafic d'armes et qui publie un périodique éponyme. Il siège au Grand Conseil pour les Verts de 1985 à 1989 puis entre 1993 et 2001.
En 2003, il crée Noé21 (pour Nouvelle Orientation Économique pour le 21e siècle), une association « indépendante des partis politiques » qui « travaille à identifier, évaluer et promouvoir les solutions pour accomplir le tournant énergétique ».
Il décède en 2017 à Genève.

Françoise Othenin-Girard a participé au comité référendaire, puis a été la première présidente de l’AUBP (1987 à 2001). Elle est restée membre jusqu’en 2015. Françoise Othenin-Girard a également réalisé deux films, l’un sur les bains avant leur rénovation et l’autre sur la lutte contre la démolition.