La CRII-RAD est née à l’initiative d’un groupe de scientifiques et de citoyen.ne.s qui souhaitent connaître la vérité sur la contamination radioactive du territoire français suite à l’accident de Tchernobyl. Face à l’impossibilité d’obtenir des informations de la part de l’état et des industriels, l’association met en place un laboratoire d’analyse de la radioactivité indépendant pour réaliser ses propres mesures. La CRII-RAD conduit depuis des études et des analyses dans le domaine de la radioactivité, notamment dans le cadre de la campagne contre le surgénérateur de Creys-Malville.
Le Mouvement antinucléaire du Chablais naît à la suite d'une manifestation nationale à Berne pour un moratoire de quatre ans sur la construction d'installations nucléaires. Il est composé d'habitants "de tout le Chablais" et des "bellerins", des habitants de Bex mobilisés contre la construction d'un site d'enfouissement de déchêts nucléaires dans leur commune. Bien que la lutte s'organise régionalement elle se pense comme solidaire des résidents de 5 autres sites envisagés à travers le pays.
Raymond Sené est physicien CNRS au laboratoire de Physique corpusculaire du Collège de France. Membre de la commission scientifique présidée par Raimond Castaing et chargée d'évaluer les capacités de Superphénix comme outil de recherche, il en a démissionné en mai 1996. Il fait partie du " Groupement de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire ".
Monique Sené, est une physicienne nucléaire, directrice de recherches honoraire au CNRS, et cofondatrice du Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN).
L'appel à la raison est une lettre ouverte signée dans un premier temps par 126 scientifiques considérant qu' "il faut savoir terminer l'expérience Superphénix coûteuse, dangereuse et inutile". L'appel est rédigé par le CECSR et est rendu public en décembre 1993 "car la décision d'arrêt ou de redémarrage de Superphénix doit finalement être prise en 1994".
L'Organisation pour l'information sur l'énergie nucléaire (OOA) était une organisation danoise contre l'énergie nucléaire, fondée le 31 janvier 1974. En 1994 elle participe à organiser une marche de protestation contre le redémarrage de la centrale de Malville à Matignon. L'OOA détenait les droits d'auteur du logo "Nucléaire? Non merci" jusque en 2000.
Le GSIEN est une association créée en 1975, suite à l'appel des 400, appel de scientifiques dont 200 physiciens nucléaires. Composé de scientifiques, d’experts, de travailleurs du nucléaire et de militants, le Groupe surveille l'industrie nucléaire depuis 1976 et intervient régulièrement dans les organismes officiels où il est représenté et répond aux nombreuses demandes du public mais aussi des enseignants, journalistes et associations écologistes. Il travaille aussi directement avec les Commissions Locales. Il publie également un journal "La Gazette Nucléaire" et a édité plusieurs livres.
L'association Vivre sans Malville est basée à Lausanne et active en tout cas en 1991.
Richard Donderer est un physicien spécialisé dans les réacteurs et un opposant au nucléaire. Il a contribué au démantèlement du "surgénérateur" de Kalkar et a enquêté pour le parquet sur la centrale nucléaire d'Obrigheim. Il est également le co-auteur d'un rapport commandé par Greenpeace France sur la centrale de Creys-Malville.
Il commence ses études de physique en 1976 à Brême. En 2022 il est nommé président de la Commission de sécurité des réacteurs en Allemagne (RSK).
Premier président de Contratom (à partir de 1987)