Né à Berne, maturité classique et études de Lettres à Genève, fondateur des Studios Lolos.
Syndicaliste à la CFDT du Pays de Gex (France), Lucile Hanouz s'engage aux côtés des employé.e.s du Centre européen de recherche nucléaire, qu'il s'agisse de défendre les conditions de travail des ouvriers construisant le deuxième anneaux, de la grève des mécaniciens de 19XX ou encore des questions de radioprotection. Cette activité l'amène à nouer des liens du côté suisse de la frontière. Elle est co-auteur de l'ouvrage La Quadrature du CERN: essai indisciplinaire paru en 1984 aux éditions d'en bas (Lausanne).
Elle travaille ensuite au Syndicat interprofessionnel des travailleurs (SIT) qu'elle quitte en 1989 pour fonder un autre syndicat, Espace S qui organise principalement des travailleuses et travailleurs des secteur du nettoyage.
Lucile Hanouz a également été engagée dans des associations environnementalistes visant à préserver le Pays de Gex de l'urbanisation et des pollutions diverses et à dénoncer l'impact environnemental des activités du CERN.
Militante féministe, Isabelle Graf-Junod a été animatrice de l'émission Radio Pleine Lune et a participé au réseau Femmes sous lois musulmanes.
Journaliste, Ariel Herbez a été membre de la rédaction de Tout va bien. Il a été notamment, pour ce journal, l'auteur de l'enquête sur l'usage militaire des avions Pilatus PC-7 exportés par la Suisse. A. Herbez est également spécialiste de la bande-dessinée. Il est l'auteur d'un ouvrage sur les affiches réalisées par des dessinateurs de BD genevois (Affiches BD. Vingt-cinq ans de créations genevoises, Slatkine, 1996).
Pseudonyme de la chroniqueuse cinéma de l'émission Radio Pleine Lune.
Né à Jérusalem, Chaïm Nissim déménage à Genève à l’âge de 14 ans avec sa famille. Il fréquente le Collège Calvin puis débute des études d’ingénieur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Diplomé en 1973, il va travailler en Israël.
Il revient à Genève au milieu des années 1970 et s’engage dans les luttes antinucléaires, notamment contre la construction du réacteur Superphénix à la centrale nucléaire de Creys-Malville. Il est actif dans le collectif Ramoneur, qui s'intéresse au trafic d'armes et qui publie un périodique éponyme. Il siège au Grand Conseil pour les Verts de 1985 à 1989 puis entre 1993 et 2001.
En 2003, il crée Noé21 (pour Nouvelle Orientation Économique pour le 21e siècle), une association « indépendante des partis politiques » qui « travaille à identifier, évaluer et promouvoir les solutions pour accomplir le tournant énergétique ».
Il décède en 2017 à Genève.
Selon le Dictionnaire du théâtre en Suisse elle est membre de l'association Femmes de théâtre.
Née de parents juifs polonais en Italie. Apatride jusqu'à 20 ans, elle vit ensuite en France, puis en Suisse. Entre à l'Université de Genève en 1966. Ses activités militantes débutent en 1969 où elle se rapproche du Groupe des Luttes Internationales (GLI).
En 1973, elle fait partie du groupe Salaire au travail ménager (STM, appelé aussi Collectif pour/contre le salaire ménager selon les époques), un groupe féministe de tendance marxiste, qui travaille sur la question « du rôle des femmes et du travail ménager comme reproduction de la force de travail ». Le groupe s'élargit pour être finalement désigné comme le Groupe L'Insoumise (né du journal éponyme). Fortement inspirées des travaux de Mariarosa Dalla Costa et de Selma James, elles publient le recueil de texte Le foyer de l'insurrection.
A rejoint le MLF – Genève en 1974, et prend part notamment à l'anti-congrès à Berne (1975), à l'occupation du Centre femmes (1976), à l'occupation des locaux du Parti démocrate-chrétien. En 1979, elle fonde avec d'autres féministes l'émission Radio Pleine Lune (1979-1999).
Elle participe au mouvement squat, vit dans des communes (habitats collectifs occupés ou non) et notamment une commune de femmes.
Au niveau professionnel, après plusieurs années d'enseignement dans un Cycle d'Orientation, elle début ses activités en 1981 dans le domaine de la santé au travail et de l'ergonomie, d'abord au sein de l'Université de Genève puis à l'Institut universitaire romand de santé au travail à Lausanne. Elle contribue régulièrement au journal Le Courrier sur ces thèmes.