« 1905 est l'année de fondation du SSP [... quand la] Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats [est créée] au Grütliheim, à Zurich. Herman Greulich, le père des syndicats en Suisse, en est le premier président.
En 1905 également, le 17 juin, est fondée la fédération suisse des employés des tramways, à Zurich.
En 1906, adhésion de la première section romande de notre fédération: celle de La Chaux-de-Fonds.
En 1908, ouverture d'un secrétariat central et parution du premier journal fédératif, dont le titre était «Plus haut – Aufwärts – In alto». Adhésion à l'Internationale professionnelle du personnel des services publics.
En 1917, notre fédération prend pied pour la première fois au Tessin (création de la section d'Airolo)
En 1919, une partie en français est intégrée au journal fédératif.
1920 est l'année de la fusion entre la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats et la Fédération suisse des employé-e-s des tramways.
En 1921, approbation du principe de la création d'un secrétariat romand.
En 1924, la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats prend le nom de Fédération suisse du personnel des services publics (V.P.O.D.). En Suisse romande, le syndicat s’appellera « la VPOD » jusqu’en 1982, année à partir de laquelle il s'appelle « SSP - Syndicat des services publics». » (v. sources)
Né à Prättigau (Grisons), il est médecin interniste et du travail à Genève au sein du Groupe médical des Grottes (cabinet de groupe) depuis 1984. Participe, en tant qu'étudiant, au '68 genevois au sein de différents groupes de base liés à la Faculté de médecine, l'hôpital, Opposition universitaire, etc. Militant de la Ligue marxiste révolutionnaire/Parti socialiste ouvrier (1975-1988), puis des Verts/Parti écologiste genevois (1988-?).
Très actif dans les campagnes sur la politique de la santé depuis les années 1980, membre fondateur de l'Association de médecins progressistes, il est un des principaux animateurs du Forum santé et son premier président (1990-93). A été député au Grand Conseil de Genève pour deux législatures (1989-93; 1993-97) et à l'Assemblée constituante genevoise (2008-2012).
Alain Riesen et Roger Schuler sont ergothérapeutes, ils ont travaillé à la clinique de Bel-Air (aujourd'hui Belle-Idée). Ils ont participé à la création, en 1976, du Réseau romand d'alternative à la psychiatrie, puis à la fondation en 1979 de l'Association pour les droits des usagers de la psychiatrie (ADUPSY). En 1984, ils ont fondé l'Arcade 84 (centre d'ergothérapie et centre de jour) qui est un lieu de vie, de soins et d'activités pour des personnes en souffrances psychiques et qui existe encore aujourd'hui.
En raison de l'existence d'un réseau informel depuis le 1981, le « Comité pour un tarif plus social de la médecin ambulatoire » (contre le "tarif Werner"), dont faisait partie l'Association genevoise de Médecins Progressistes (AMP-Ge), a décidé en 1984 de créer un groupe de discussion et intervention sur la politique de la santé. Il a pris le nom de « Rassemblement pour les droits des malades et pour une politique sociale de la santé ». Le modèle est le « Rassemblement e faveur d’une politique sociale du logement ». La documentation conservé laisse entendre que l'association n'a jamais été formalisée jusqu'à 1989, quand le projet a pris la forme de Forum santé.
Présent depuis 1990 au sein du Comité du Forum santé, le projet d'une permanence pour les droits des patients est développé dès le 17 mai 1999 dans les locaux au 27 du boulevard Helvétique. Officiellement « Permanence de défense des droits des patients et des assurés du Forum Santé », son but était de promouvoir les droits et les intérêts des patients et des assurés en fournissant de l'aide juridique aux cas individuels.
Fondée en 1974 sous la forme d'une transformation du Mouvement socialiste autonome (MSA), l'Organisation de lutte pour le communisme est un groupe marxiste-léniniste, pro-chinois. L'organisation interne est fortement centralisée: le Bureau politique assume clairement des tâches de direction du mouvement et non plus la seule coordination comme ce fût le cas au MSA. Le travail par cellules est introduit.
En octobre 1976, intervient une scission importante: une vingtaine de militant.e.s sur les 44 que compte l'organisation démissionnent en portant tout une série de critiques contre le Bureau politique. En 1977, l'OLC fusionne avec Rupture pour le communisme, la plus grande organisation marxiste-léniniste vaudoise. Le groupe des scissionnistes tentera de remettre sur pied une organisation, sans succès. Une partie d'entre eux s'investissent ensuite au sein de la librairie et maison d'édition Que faire?