Affiche imitant le graphisme des petites annonces immobilières pour annoncer l'ouverture et la rénovation, par l'APAG, d'un appartement 5 pièces au 59 rue du Cercle. L'affiche appelle les potentiels locataires à contacter Mr. Raisin - conseiller municipal, moteur du projet de réaménagement des Grottes - ou son second pour signer un bail pour l'appartement. En bas de l'affiche on peut lire: "Les habitants des Grottes ont ouvert et remis en état cet appartement en étant persuadés que la Ville de Genève assurera un bail d'ici le 17 novembre à l'une des 2000 familles inscrites à sa régie".

Affiche pour une "manifestation fête" le 22 février 1981. L'affiche, probablement peinte à l'encre de chine, représente une petite forêt et des immeubles du quartier en arrière plan, on peut y lire "sauvez cette forêt". La lecture du Canard des Grottes (N°2 et N°9) nous apprend qu'il s'agissait de s'opposer l'abattage de 38 arbres et à la destruction d'un terrain vague dans le haut des Grottes, la bataille est perdue le 31 mars 1981.

Sérigraphie de Georges Schwizgebel pour appeler à voter "oui" à l'"initiative pour la réhabilitation / remise en état du quartier des Grottes". L'auteur laisse volontairement un champ libre pour appeler en son nom à voter "oui", c'est fait ici par "les habitants de la ville et des étudiants solidaires des Grottes". Sur l'affiche on voit un personnage géant vider une maison de ses habitants par le toit en la retournant. L'un des petits personnage évacué dit "Parce qu'en ville il n'est plus tolérable que l'on déloge les gens pour installer des bureaux..." et un autre complète "Allez voter OUI le 12, 13, 14 nov. à l'initiative des habitants des Grottes".

« Deux mois de prison, deux mois de trop ! »
Affiche pour une manifestation en soutien aux « quatre séquestrés de la police fédérale » à Genève. L'affiche représente Helvetia, la tête dans ses bras, appuyée sur un écusson suisse sur lequel se trouve inscrit « loi fédérale de 1934 » (référence à la loi fédérale sur la procédure pénale). Trois anges l'entourent, essayant de la consoler.

Manchette du Courrier pour une exposition autour de la centrale de Creys-Malville. Photographie de trois enfants marchant sur un pont (visiblement le Pont de la Machine à Genève), l'un·e d'eux avec une pancarte « hier : Tchernobyl, demain : Malville ? »

«... démarrage de la ruine de Malville »
Affiche contre le redémarrage de Superphénix à la centrale de Creys-Malville. Photographie des dégâts sur Superphénix.