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Ce dossier contient des coupures de presse et des communiqués officiels ayant trait à la police et en couvrant divers aspect : il est question de violences policières, du port d'armes, de la formation des jeunes policiers, de changements dans la hiérarchie. Le dossier comprend également un tract au sujet du meurtre de Patrick Moll, 18 ans, par des policiers en 1974.

Ce dossier contient des coupures de presses et plusieurs manifestes revendiquant des attentats au cours des années 1970. Sont notamment concernés les attentats contre la représentation de la RFA, près de la Renfile à Vernier, à Sécheron (spécifiquement dans une visée anti-nucléaire), plusieurs lettres - dont certaines à caractère antisémite - et colis piégés, autour du procès Burgos, à l'usine Dupont, au poste de police de Châtelaine, au consulat de Jordanie, à la gravière d'Epeisses, à la mission d'Israël et à Carouge.

Ce dossier contient des coupures de presse couvrant le sujet de la liberté d'expression et d'association des ressortissants étrangers en Suisse, dont les affiliations politiques et syndicales ont pu être surveillées et mener à des sanctions (expulsions, interdictions d'entrer sur le territoire). Il s'agit notamment de la vie politique des Italiens en Suisse, regroupés en plusieurs associations, de même que des groupes de défense de la Palestine, du Vietnam, de l'Espagne ou de l'Angola.

Ce dossier contient des coupures de presse ainsi que le manifeste et une prise de position du groupes des "cent suisses" de 1984. Ce groupe s'oppose à l'immigration et à l'accueil de réfugiés, citant le risque d'une perte de l'identité nationale.

Ce dossier contient des coupures de presse et des communiqués autour du procès, en 1982, de membres des manifestations "Lozâne Bouge" deux ans plus tôt, jugés pour les débordements et dégradations attribués à la manifestation. Des violences policières sont également évoquées.

Ce dossier contient des coupures de presse, des notes manuscrites, des communiqués et des correspondances ayant trait au licenciement de Claude Reymond, président de la commission ouvrière à la Tribune de Genève, et à la grève des typographes qui s'ensuit pour le contester, entre le 7 et 11 février 1983. Certains syndicats, comme le SLP (syndicat du livre et du papier), s'opposent au renvoi de M. Reymond en arguant qu'il se basait sur son activité syndicale; la direction de la Tribune le justifie par l'attribution à M. Reymond de propos injurieux.

Ce dossier contient des coupures de presse au sujet de la résidence à Villeneuve de l'ancien ministre peroniste argentin José Lopez Rega, entre 1976 et 1982, sous une fausse identité fournie par une compatriote du même bord. D'abord acquitté à Aigle pour son usage d'un faux passeport en raison du danger couru par la menace de ses opposants, il est ensuite condamné - en son absence - à deux mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal d'Yverdon. M. Rega a été, pendant son ministère, responsable de nombreuses disparitions et d'exécutions, notamment à travers l'Alliance anticommuniste argentine.

Ce dossier contient des coupures de presse, notes et communiqués concernant la fuite de 550kg de brome de l'usine Firmenich à la Jonction le 8.11.1984, de même que la manifestation qui s'ensuit et des actions légales entreprises par la société civile. Le nuage avait affecté la population, dont l'association de quartier avait porté plainte pour mise en danger de la vie d'autrui - plainte rejetée car les dommages causés n'étaient pas reconnus comme suffisamment graves. Après recours, l'entreprise Firmenich est condamnée à une amende pour négligences et erreurs dans la surveillance. Le nuage de brome n'est pas reconnu comme toxique de par sa fabrication à but utilitaire et non militaire, malgré les demandes et protestations du public.

Ce dossier contient des coupures de presse, des communiqués et rapports officiels, des notes, pétitions et tracts au sujet des risques sanitaires liés à l'entreprise Givaudan et à sa succursale Icmesa. Après l'accident industriel survenu dans cette succursale (accident de Seveso) en 1976, les demandes du public en matière de transparence sur les risques d'accidents sont accrues, et un rapport officiel est publié pour expliquer les limitations en place - en mentionnant toutefois l'impossibilité de contrôler systématiquement l'ensemble des combinaisons chimiques possibles. Sont ensuite mentionnés un incendie contenu à Givaudan en 1977, suivi du désastre de Seveso causé par l'usine Icmesa. Une mauvaise communication à la suite du sinistre entraîne une exposition de la population à des produits chimiques nocifs, ainsi que des ravages écologiques. A Genève, plusieurs associations citoyennes demandent des mesures de sécurité renforcées à la suite de ces événements. Le dossier contient toutefois un article décrivant un autre incendie chez Givaudan en 1984.