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00:00:37 - Annette poursuit la présentation du livre Le pays des asphodèles de Adrienne Durand-Tullou. - 00:03:11

00:12:48 - Lecture d'extraits d'une brochure écrite par des jeunes qui sont partis au Brésil dans le cadre d'un voyage avec l'association Coup de main. La brochure attaque (par le biais de l'ironie) les préjugés sur ce type de voyage humanitaire. Discussion avec Emmannuelle, Olivia et Christophe, présents en studio. Les musiques diffusées pendant l'émission ont été choisies par les invité·es. Récit du voyage et des actions menées sur place.

Poursuite de l'émission sur le choix des jouets.

00:00:51 – Entretien avec une personne qui s'occupe d'un magasin de jouet. Diffusion de prises de son dans des magasins de jouets.

00:09:03 - Reprise de la discussion avec Mesdames Debay et Fäsler, fondatrices de la ludothèque de Thônex.

00:14:24 - Mention d'une brochure de la Fondation romande des consommatrices, intitulée Deux cent jouets sous la loupe des consommateurs. Téléphone avec Madame Ferrari, rédactrice de la brochure.

00:24:34 - Clôture du dossier avec la parole des enfants : rencontrés à la ludothèque ou dans l'immeuble de Catherine.

00:42:30 - L'émission se termine sur la question des musiques diffusées dans l'émission. Catherine explique que la discothèque municipale des Minoteries ne propose presque plus de disques. Dans Le Courrier du jour, on apprend que « 1400 disques ont été jetés » à cause de leur état. Remplacement par des compact disc. Pas de lecteur de cd à Radio Zones. La musique « de femmes » est déjà difficile à obtenir, les animatrices espèrent que les disques retirés des discothèques ont été archivés.

Émission en direct avec Anna Regazzoni et Philippe Besson de l'association Helvetas, sur Mude, un groupe de femmes en République Dominicaine. Discussion avec les invité·es et diffusion d'extraits d'une cassette audio publiée par Helvetas. Il s'agit de poèmes écrits par des femmes en République Dominicaine, interprétés par Xiomara Fortuna.

Fin de l'émission en musique.

Suite de l'émission Cause toujours tu m'intéresses avec Rosiska Darcy de Oliveira, sur son livre Le féminin ambigu. L'invitée vient du Brésil et ce livre est la publication de sa thèse.
Le livre aborde « les deux registres intellectuels et affectifs contradictoires, deux manières d'être au monde, deux cultures contiguës mais étrangères » auxquels sont confrontées les femmes.

Émission Cause toujours, tu m'intéresses avec Martine Chaponnière sur sa thèse : « Devenir ou redevenir femme, le statut comparé dans l'ancien et le nouveau mouvement féministe en Suisse ».

00:03:19 // Une thèse féministe à l'université. Thèse militante. Ancienne présidente de Femmes suisses. Lien avec Émilie Gourd et avec les « anciennes » militantes. Description des bases théoriques de l'ancien mouvement des femmes. Trois postulats : existence d'une « nature féminine » ; nécessiter « d'éduquer les femmes » ; la justice égalitaire. Place de la charité. « Purification de la société ». Mouvement suffragiste. Apprentissage du rôle de femme. Crise de la domesticité. Éducation des enfants. Avancées en terme de scolarisation. Éducation ménagère. // 00:26:12

Émission en hommage à Sylvie, une camarade et amie des animatrices, décédée le 9 mars 1989.

Émission Cause toujours tu m'intéresses sur le travail de nuit, et particulièrement le travail de nuit des femmes, à l'occasion de la Conférence Internationale du BIT, qui traite du travail de nuit et de la « convention 1989 », et d'un symposium contre le travail de nuit qui a lieu le 10 juin à l'Uni Dufour. Table ronde sur le travail de nuit et la santé, avec notamment Andréas Saurer, Gisela Kessler et Ruth Dreifuss.

00:00:01 // Présentation de l'émission. La convention 89 et l'interdiction du travail de nuit pour les femmes dans le secteur de l'industrie. Demande du patronat d'assouplir cette législation. Arguments contre le travail de nuit. Interview de « M. Dumont » du BIT sur le travail de nuit. // 00:25:52

Émission sur les infirmières au Québec, avec la diffusion d'un entretien avec André Petitat à partir de son livre Les Infirmières, De la vocation à la profession.

Émission Des musiques, des musiciennes, qui rediffuse un enregistrement direct d'un concert de Canaille Woman au Festival de la Bâtie. L'enregistrement s'arrête à la fin et reprend sur la pièce C-0319.

« Les mères courages en ont ras le képi », une émission avec Maryelle, Thérèse et Christine de la Commission femmes du syndicat SSP/VPOD, en direct pour parler de l'initiative « pour une Suisse sans armée » lancée par le Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA). Le titre de l'émission reprend le titre d'une brochure publiée par la Commission femmes du SSP/VPOD.

00:02:40 - Pourquoi les femmes doivent se mobiliser pour cet objectif, alors qu'elles ne sont pas directement concernées par le service militaire ? C'est la question que pose l'émission. Premièrement, argumentaire économique : les impôts des femmes financent les coûts élevés de l'armée. Ces fonds (ou une partie de ces fonds) pourraient être alloués à des politiques qui soutiennent les femmes : AVS pour les femmes divorcées, assurance maternité, formation professionnelle et réinsertion, crèches et prise en charge des enfants, accueil des femmes victimes de violences au travail ou au sein de la famille, développement de campagnes antisexistes, financement de la recherche féministe.

00:08:18 - Un téléphone, une femme explique que l'armée n'est pas l'affaire des femmes. Réponse de Maryelle.

00:12:40 - Un autre téléphone, une femme traite les invitées « d'idéalistes » et demande « qui va protéger la Suisse » ? Réponse de Christine : le danger est nucléaire [contexte de la guerre froide], donc « l'armée est par elle-même un danger, supprimez les armées et vous supprimerez les guerres ». Évocation du travail de Monique Pavillon sur le travail des femmes suisses dans l'industrie (notamment de l'armement) pendant la Deuxième guerre mondiale.

00:18:30 - Un autre téléphone, la personne travaille dans une entreprise qui fabrique du matériel pour l'armée. Si l'initiative passe, que se passera-t-il dans ce secteur ? Les entreprises qui fabriquent du matériel militaire licencient aussi. Réinvestir le budget de l'armée dans les secteurs sociaux pour créer de l'emploi.

00:28:39 - La musique diffusée pendant l'émission provient du disque produit par le GSSA. Un nouveau téléphone, une femme soulève la question de l'égalité des droits entre hommes et femmes. Mêmes droits, et mêmes devoirs ? Si les femmes ne font pas l'armée, que peuvent-elles faire pour leur pays ? Réponse : dans cette société inégalitaire, les femmes ont le privilège de ne pas aller à l'armée, le travail de nuit dans l'industrie était interdit, et l'AVS est touché plus tôt. Mais que penser de cette idée d'égalité ? Parmi toutes les inégalités qui touchent les femmes, celle du salaire et la plus flagrante.