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Il s'agit de documentation collectée par Lucile Hanouz au cours de ses différentes activités professionnelles et militantes. Ce fonds permet notamment d'appréhender les difficultés rencontrées par les travailleurs et travailleuses frontalières de la région lémanique pour faire reconnaitre leurs droits, particulièrement lorsqu'ils et elles sont engagées par des entreprises de sous-traitance. Il permet d'étudier les liens et les collaborations entre les syndicats suisses et français dans cette région, notamment dans le cadre des luttes au CERN dans les années 1970 et 1980, pour la reconnaissance de maladies professionnelles et d'accidents de travail. Ces mobilisations pour la santé au travail croisent les luttes écologistes menées contre les extensions des infrastructures du CERN (chantiers des deux accélérateurs LEP et LHC) par Lucile Hanouz, au travers de la CGTF mais également d'associations environnementales telle qu'Echene'vert, ou de groupements d'habitant·es tels que LEP Garanties.

Rassemble la documentation collectée par LH dans le cadre de ses activités professionnelles à la CFDT, à laquelle elle adhère en 1972 et où elle travaille jusqu'en 1984.

Comprend la documentation générale relative à l'Union locale CFDT du Pays de Gex dès sa fondation en 1973, à laquelle Lucile Hanouz participe. Les deux dernières chemises comprennent des suivis individuels de conflits initialement classés tel quel dans deux classeurs.

• Chemise 1: Statuts de 1973, liste des membres du premier bureau, statuts modifiés en 1978, correspondance relative à la fondation de l'UL.
• Chemise 2: Procès-verbaux des réunions du Conseil de l'UL, 1975-1982.
• Chemise 3: Recherche d'un local syndical permanent, 1974-1979.
• Chemise 4: Correspondance interne, généralement des échanges avec d'autres UL, sections ou Unions départementales du syndicat.
• Chemise 5: Comité d’action pour la création d’un hôpital public dans le Pays de Gex, 1974-1975.
• Chemise 6: Chômage, 1975-1980. Documentation relative à des situations collectives ou individuelles liées à la perte d'emploi, au versement des indemnités et aux droits des chômeurs. CONSULTATION RESTREINTE
• Chemise 7: Indemnisation des travailleurs frontaliers au chômage, 1993-1994.
• Chemise 8: Travail frontalier, 1977-1994.
• Chemise 9: Divers. Comprend notamment des PV de réunions de l'UL de 1989 et 1990 (2), de la documentation sur l'appel à la grève générale du 24.5.1977. Un ensemble relatif à la Sécurité sociale, 1981-1983.
• Chemise 10 et 11: Inspection du travail, dossiers de suivis individuels classés par ordre alphabétique d'affaires / non d'entreprise. Battaglia ; Bertschi ; Bétonfer ; Entreprise générale espaces verts ; Lang-FADAP ; Victor Falco ; Franco Suisse ; Gecotra ; Geranto ; Gerland ; Gery ; GOB ; GTM (chemise 10). Hiebel ; Home d’enfant ; Jordan ; Julliard ; Foyer Albert Schweizer ; Landecy ; Lang ; Lecrenier ; Lefevre ; Maio & Cie ; Marzo ; Mathieu ; Nabaffa ; Niogret ; Novotel ; Pez ; Prezioso ; Simoncini ; SGC Esteves ; SOCEA ; Société d’étude et de constructions téléphoniques ; SOGEBAT ; Wattelle fils TP (chemise 11). CONSULTATION RESTREINTE

Conflits au travail, suivis de cas individuels du secteur Construction (BTP en France) de l'UL CFDT du Pays de Gex. CONSULTATION RESTREINTE.

• Chemise 1: entreprise SPEC, 1973-1974 (sous-traitant du CERN). Mention d'une brochure publiée par la CFDT en 1974, intitulée Le CERN, plaque tournante des négriers? sur le travail en intérimaire.
• Chemise 2: entreprise Blatrix, 1976-1977.
• Chemises 3 et 4: Société générale de travaux électriques, 1974-1977 (sous-traitant du CERN).
• Chemise 5: LOCAMEX, 1977-1978 (sous-traitant du CERN).
• Chemise 6: Mappy Construction, 1978-1979.
• Chemise 7: Debalini, 1978-1979.
• Chemise 8: Maillard et Duclos, 1978-1979.
• Chemise 9: Maillard et Duclos, Comité d'établissement (CE), 1983 et bilan social 1982 et 1982.
• Chemise 9bis : Grève à Maillard et Duclos, 1983-19. Le 22 décembre 1983, les ouvriers de l'entreprise Maillard et Duclos (BTP) se mettent en grève pour protester le licenciement de 30 d'entre eux et occupent les bureaux. En mars, ils apprennent que l'entreprise a sous-traité des chantiers à d'autres entreprises tout en prétendant les avoir perdus. Ils se présentent alors sur un chantier pour exiger l'arrêt du travail. Trois délégués syndicaux (CFDT) sont arrêtés lors de l'action et gardés à vue pendant plusieurs jours, puis relâchés sans ouverture d'enquête. L'entreprise Maillard et Duclos n'a pas été directement impliquée dans la construction du LEP mais il est soulevé par la CFDT que le licenciement d'ouvriers engagés par des entreprises locales est « une aberration » au vue du contexte économique favorable lié à l'extension du CERN. Un protocole d'accord entre Maillard et Duclos et la CFDT est signé le 26 mars 1984. Seize travailleurs partent en retraite anticipée. Une dizaine d'autres ouvriers sont engagés par l'entreprise Eurolep.
• Chemise 10: Maillard et Duclos, indemnisations grève, 1983.
• Chemise 11: Maillard et Duclos, Comité central d'entreprise (CCE), 1981-1983.
• Chemise 12: Maillard et Duclos, dossiers individuels, 1984.
• Chemise 13: Maillard et Duclos, comptes et bilans, 1978-1982.
• Chemise 14: Syndicat Construction bois, TRINDEL et Saunier-Duval, 1973-1984.
• Chemise 15: Syndicat CFDT Construction bois du Pays de Gex, divers (Debalini, Julliard, Nabaffa).