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Notice d'autorité
Collectivité

Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501127
  • Collectivité
  • 1974-1985[1990?]

Afin de suivre les travaux de reforme de la Loi sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE ou AMAG en allemand) de 1977-79, un groupe d'étude se met sur pied au sein du CCSI et appelle, en septembre 1978, à la création d'un « Comité d'action contre la nouvelle Loi sur les Étrangers » (convocation séance constitutive du 5 octobre 1978, 22.09.1978, cf. CCSI-S005-SS01-D02-SD01 Assemblée générale) qui prendra le nom de « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi [ou : contre la nouvelle loi ; contre AMAG]) ». A ce comité prend partie, au moins dès la rentrée 1979, le Comité genevois "Être solidaires". Néanmoins, le premier comité devient de plus en plus active aussi par rapport à la campagne en faveur de l'initiative "Être solidaire". En janvier 1981 il est le moteur du nouveau comité genevois en faveur d'Être solidaire, qui vient d'être créé pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de l'initiative quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981, jusqu'au point de suspendre « provisoirement ses propres activités » (cf. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales). La convocation de cette séance prévoyait déjà, pour ce comité, une « existence de courte durée, soit du 29 janvier au 15 avril 1981 ».
Suite à l'échec de la votation populaire, le comité continue ses activités en tant que secrétariat genevois de l'organisation qui avait menée la campagne au niveau nationale, c'est-à-dire la Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui en septembre 1990 est encore formellement en vie, au moins en tant que structure nationale (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

Comité Malville Lyon

  • Collectivité
  • s.d.

Le Comité Malville Lyon fait partie des groupes fondateurs et moteurs du Comité Européen Contre la Surgénération et le Retraitement (CECSR).

Comité populaire de l'Ouest Lausannois

  • 458996
  • Collectivité
  • 1973 - ca. 1978

Le Comité populaire de l'Ouest Lausannois édite notamment le journal Tribune populaire. Il publie en mars 1976 une plateforme.

Dans ce texte, les origines du groupe sont exposées: «La création de TP remonte au printemps 73. Au départ formé d'un groupe de jeunes écoliers, apprentis, étudiants qui menaient la réflexion sur leur propre situation de jeunes dans l'Ouest lausannois; le groupe a bien vite réalisé qu'il ne fallait pas s'isoler entre jeunes, mais établir le contact et mieux connaître la situation des travailleurs, des locataires, ménagères, immigrés et retraités dans la région. Tribune populaire s'est par la suite élargi [...]» (p. 16).

Le groupe précise aussi ses objectifs: «C'est la démocratie par le bas que nous voulons réaliser par notre propre prise en charge de nos conditions de vie, par l'organisation et l'action collective qui nous permettent de faire valoir notre point de vue. La démocratie est pour une chose trop importante pour qu'on la laisse entre les mains de quelques partis politiques [...]» (p. 17).

Le groupe détaille également les moyens qu'il met en oeuvre: les enquêtes, les assemblées, le journal. «Une des choses les plus importantes qui nous caractérise, c'est notre pratique d'enquête.» Les assemblées sont divisées en deux types: celles ordinaires, qui ont lieu chaque lundi et au cours desquelles les groupes présentent leur travail, le journal est préparé et discuté; celles extraordinaires qui porte sur un thème spécifique, présenté par une commission ou un groupe d'enquête (p. 18). Le journal est vendu en porte à porte «pour contacter d'autres personnes que l'on voit moins souvent ou même pour la première fois» (p. 22).

Le Comité populaire de l'Ouest lausannois a été très actif dans les tentatives de jonction entre les luttes paysannes et les quartiers populaires. Il a ainsi organisé plusieurs marchés libres (ventes directes de produits dans les quartiers) et les colonnes du journal Tribune populaire ont été largement ouvertes aux problématiques agricoles.

Comité pour l'abolition du statut de saisonnier

  • 906778
  • Collectivité
  • 1971-?

En 1971, est créée à Genève une commission pastorale pour les migrants au sein de l'Église catholique de Genève. En mai 1972, publication d'une plaquette intitulée Le statut de saisonnier: réflexion - action et en juin lettre au Conseil fédéral interpellant sur l'inhumanité du statut, signée par André Biéler, Jean Queloz, Georges Rossier, Kurt Marti, Hans Muhlethaler et Karl Gmunder.

En novembre 1972, le Comité suisse pour l'abolition du statut de saisonnier est créé à Berne, regroupant des délégués de Vaud, Genève, Fribourg, Jura, Valais, Berne, Bâle, Schaffhouse, Zurich et Saint-Gall. Son existence n'est formalisée que lors d'une séance du 19 septembre 1973 à Berne (compte-rendu dans 002 CP sous-série 108 Saisonniers).

En 1973, un procès-verbal (25 octobre 1973, 002 CP sous-série 108) fait mention des organisations suivantes comme participant désormais au CASS genevois et souscrivant à son objectif, soit l'abolition du statut de saisonnier: Action catholique ouvrière, Jeunesse ouvrière chrétienne, Union générale du travail, Parti socialiste espagnol, Parti socialiste italien, Action commune Tiers-Monde, Syndicats chrétiens, Accueil AGFP, Ministère protestant à l'industrie, Cours de français pour immigrés, Ligue marxiste révolutionnaire, Syntec, FCTC, Mouvement populaire des familles, Parti démocrate chrétien, Colonie libere italiane, Centre social protestant. Dès lors, le CASS est un regroupement d'organisations.

Lors d'une réunion du 22 novembre 1973, une plateforme du CASS genevois est discutée. Deux projets sont présentés, l'un rédigé par A. Muller et l'autre par l'Union générale des travailleurs (UGT) et présentée par M. Sanchez Mazas. Une synthèse des deux projets est adoptée par les organisations présentes (002 CP sous-série 108). Elle précise que le CASS: «est un instrument de coordination, d'information de l'opinion publique et de pression sur les pouvoirs politiques et économiques créé et soutenu par des organisations politiques, sociales et éducatives suisses et des travailleurs immigrés, disposés à lutter par tous les moyens légitimes pour l'abolition du statut de saisonnier, dans le plus bref délai possible.» («Projet de plate-forme politique», 002 CP sous-série 108)

Le Comité publie plusieurs brochures dénonçant le caractère inhumain du statut et des conditions qui s'y rattachent.

Comité référendaire contre la fusion hospitalière

  • 401129
  • Collectivité
  • 1997-1998

Comité référendaire lancé par Forum santé avec l'adhésion de : Alliance de Gauche (PdT, Indépendants, SolidaritéS), Les Verts, Parti socialiste genevois, SIT (Syndicat interprofessionnel des travailleuses et des travailleurs), SSP/VPOD (Syndicat suisse des services publics), Cartel intersyndical de la fonction publique, Association des sages-femmes, GPS (Groupement du personnel soignant de l'Hôpital cantonal), Comité de la CUAE (Conférence universitaire des associations d'étudiantes), Médecins progressistes, ASI (Association suisse des infirmiers). Il s'opposa à la loi relative au concordat instituant le Réseau hospitalo-universitaire de Suisse occidentale (RHUSO, 3.10.1997, K 2 15.0 - 7585).

Commission Avenir différent

  • Collectivité

Créée en 1986, lors de l’assemblée générale de l’Association romande de conseil en orientation scolaire et professionnelle (ARCOSP), la Commission « Filles dans les métiers masculins » a pour objectif de favoriser la promotion et l’accès aux filles dans des métiers dits masculins et, d’une manière plus générale de promouvoir l’égalité dans l’orientation et le libre choix professionnel des femmes et des hommes.

Son mandat lui est confié par l’ARCOSP puis approuvé par la CCO, la Conférence des chefs de l’orientation de Suisse romande et du Tessin.

A sa création, la Commission se donne les buts suivants :

  • Etudier les répercussions pour les filles et pour l’économie de choix non-genrés
  • Déterminer le public à sensibiliser ainsi que les moyens pour le faire
  • Susciter des collaborations avec des organismes ou personnes intéressées par ce sujet

D’abord constituée de conseillers et conseillères en orientation, la Commission s’est rapidement ouverte aux autres professionnel-le-s de l’orientation, les documentalistes, rédacteurs et rédactrices. La représentativité des différents cantons de la Suisse romande est recherchée activement comme l’atteste la correspondance retrouvée dans le fonds.

Réunie 4 à 5 fois par an la Commission doit communiquer un rapport d’activité annuel à l’ARCOSP. Son financement est mis au budget de l’ARCOSP et voté en assemblée générale.

Le travail de la Commission vise autant les jeunes – filles et garçons – que les spécialistes de l’orientation. Tous et toutes sont invité-e-s à réfléchir à ce qui motive les choix professionnels, ainsi qu’aux stéréotypes et préjugés qui les sous-tendent.

Dans un premier temps, la Commission concentre son travail sur l’intégration des femmes dans des métiers traditionnellement masculins. La féminisation des noms de ces métiers en est une conséquence1, la Commission étant convaincue que le langage n’est pas neutre et qu’il véhicule des stéréotypes.

Autre instrument, une bande dessinée, créée en 1989 et destinée à un public d’élèves des 8ème et 9ème degrés2, dans laquelle trois personnages choisissent une voie professionnelle non –traditionnelle. Après sa publication, la Commission est rebaptisée « Un avenir différent » car les garçons sont aussi concernés par les stéréotypes qui classent les métiers selon le sexe.

Une de ses réalisations principales est la résolution votée en assemblée générale de l’ARCOSP le 29 mars 1990. À partir de cette résolution, les documents d’information sur les métiers seront conçus selon le principe de l’égalité, afin que femmes et hommes puissent s’y reconnaître.

Les conférences et exposés organisés par la Commission témoignent de ses liens avec les acteurs et actrices du mouvement féministe suisse et des spécialistes du féminisme à l’étranger.

La Commission est dissoute à l’assemblée générale de l’ARCOSP en mai 2003, à la suite de la démission de l’ensemble de ses membres.

Historique issu du travail de bachelor de Samar ABOU SAMRA NAYO, «L'égalité des femmes et hommes devant le choix professionnel : Pour la mise en valeur du fonds d'archives de la Commission "Un avenir différent"», 2016.

Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD)

  • Collectivité
  • Depuis 1986

La CRIIRAD est née à l’initiative d’un groupe de scientifiques et de citoyen.ne.s qui souhaitent connaître la vérité sur la contamination radioactive du territoire français suite à l’accident de Tchernobyl. Face à l’impossibilité d’obtenir des informations de la part de l’état et des industriels, l’association met en place un laboratoire d’analyse de la radioactivité indépendant pour réaliser ses propres mesures. La CRIIRAD conduit depuis des études et des analyses dans le domaine de la radioactivité, notamment dans le cadre de la campagne contre le surgénérateur de Creys-Malville.

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