Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre. L'objectif est d'informer les habitant.e.s du quartier des Grottes des projets d'urbanisme en cours. Les orateurs sont MM. Claude Ketterer, conseiller administratif (exécutif municipal) de la Ville de Genève; Louis Ducor, directeur de la Fondation pour l'Aménagement des Grottes (FAG); Jean Brülhart, membre du Parti socialiste; Piguet, membre du Parti démocrate-chrétien; Pierre Karlen, membre du Parti du Travail; Planchu, membre du Parti des indépendants, tous membres du Conseil de fondation de la FAG. Ils sont interpellés par des habitant.e.s du quartier.
00'00'' Introduction par le président de séance, présentation des personnes présentes. Le Centre de loisirs des Asters avait lancé une pétition revendiquant la construction d'un Jardin Robinson. Cette revendication n'a pas abouti. Le Centre de loisirs des Asters est très intéressé par les projets de reconstruction du quartier des Grottes. L'assemblée générale du Centre a demandé qu'une séance publique soit organisée à ce sujet. C'est la raison de cette soirée. Elle est publique parce que la Fondation pour l'aménagement des Grottes n'a jamais encore informé publiquement les habitants du quartier dans le quartier. Le président de séance cite un document de la FAG: «la meilleure manière de faire entrer une collectivité dans la modernité, c'est de la faire participer à son devenir quelles que soient les lenteurs que cette action impliquera.» Le Centre de loisirs a trouvé cette phrase contradictoire avec le fait que les habitants n'ont jamais été informés.
06'01'' Introduction des exposés initiaux par Jacques Boesch
06'18'' Exposé initial de Claude Ketterer, Conseiller administratif
16'30'' Exposé initial de Louis Ducor, directeur de la FAG
24'08'' Première question: La dégradation du quartier des Grottes n'est pas accidentelle, elle serait liée à une loi des années 1930.
25'26'' Réponse de Claude Ketterer
28'28'' Relance de la question sur le manque d'entretien
28'55'' Louis Ducor conteste l'existence d'une loi interdisant la rénovation des immeubles
Affiche de la Fédération pour l'Aménagement des Grottes (FAG) annonçant, le 26 mars 1982, l'ouverture de deux centres "d'accueil et d'information", sous mandat du Conseil d'Etat et du Conseil Municipal de la Ville de Genève. Au recto de l'affiche on voit des photographies du quartier des Grottes, toutes en noir et blanc sauf deux, avec un filtre bleu. Au verso on apprend la création des deux centres et les buts qu'ils poursuivent. Le premier centre, au 18 rue des Grottes, est tenu par le SSID (Service de Soin Infirmiers à Domicile, affilié à la Croix-Rouge) et fait office de centre de soins médicaux. Le second, au 58 place des Grottes, se concentre sur l'action sociale avec la participation des principales institutions sociales du canton. C'est dans le second centre que la FAG propose des permanences pour "renseigner sur les travaux entrepris" et répondre aux questions de la population.
Fédération pour l'aménagement du quartier des Grottes (FAG)
Affiche de la Fédération pour l'Aménagement des Grottes (FAG) annonçant, le 26 mars 1982, l'ouverture de deux centres "d'accueil et d'information", sous mandat du Conseil d'Etat et du Conseil Municipal de la Ville de Genève. Au recto de l'affiche on voit des photographies du quartier des Grottes, toutes en noir et blanc sauf deux, avec un filtre bleu. Au verso on apprend la création des deux centres et les buts qu'ils poursuivent. Le premier centre, au 18 rue des Grottes, est tenu par le SSID (Service de Soin Infirmiers à Domicile, affilié à la Croix-Rouge) et fait office de centre de soins médicaux. Le second, au 58 place des Grottes, se concentre sur l'action sociale avec la participation des principales institutions sociales du canton. C'est dans le second centre que la FAG propose des permanences pour "renseigner sur les travaux entrepris" et répondre aux questions de la population.
Fédération pour l'aménagement du quartier des Grottes (FAG)
Affiche pour appeler à une manifestation le 4 décembre [1981] à la place du Molard "Pour le droit au logement, contre la violence policière". On y voit un policier tirer sur une foule pour l'empêcher d’accéder à un bâtiment qu'il tient d'une main où il est écrit "Vide privé". Derrière lui se tient un personnage dont on comprend qu'il est un promoteur immobilier, il a une main sur l'épaule du policier et l'autre bras occupé par plusieurs immeubles modernes.
La sous-série contient des documents relatifs aux différents Centres femmes qui furent situés respectivement à la rue Sismondi (1973-?), aux Grottes (mai 1976-août 1976) et finalement au 7, bd. Saint-Georges (décembre 1976-?). La sous-série est divisée en deux dossiers, le dossier D77 contient des documents relatifs à tous les centres femmes excepté celui des Grottes. le dossier D78 contient des documents relatifs au Centre femmes des Grottes.
Il s'agit d'une affiche (noir sur papier jaune) invitant les femmes à venir au Centre femmes situé au 7, rue des Grottes. Photographie du Centre femmes des Grottes occupé par le MLF de Genève. Plusieurs femmes accrochent des banderoles sur la façade du bâtiment, pendant que des personnes regardent la scène depuis la route. Texte appelant les femmes à venir au Centre femmes. Trois exemplaires.
Affiche pour appeler à l'assemblée des habitants des Grottes - suivie d'un bal - le 17 octobre [1981] dans le but de "décider du lancement de l'initiative populaire pour la remise en état immédiate du quartier". Sur l'affiche on voit une photo de la place des Grottes et un strip de bd humoristique.
« Contre la politique de l'État qui expulse la population du centre ville ! » « Soutien à la relocation forcée d'appartements ! » « Soutien aux personnes qui occupent ! » « Pour la relocation des 150 appartements et des 40 arcades vides, en plein centre et bon marché ! » Affiche appelant à un rassemblement sur la place des Grottes.
Sérigraphie de Georges Schwizgebel pour appeler à voter "oui" à l'"initiative pour la réhabilitation / remise en état du quartier des Grottes". L'auteur laisse volontairement un champ libre pour appeler en son nom à voter "oui", c'est fait ici par "les habitants de la ville et des étudiants solidaires des Grottes". Sur l'affiche on voit un personnage géant vider une maison de ses habitants par le toit en la retournant. L'un des petits personnage évacué dit "Parce qu'en ville il n'est plus tolérable que l'on déloge les gens pour installer des bureaux..." et un autre complète "Allez voter OUI le 12, 13, 14 nov. à l'initiative des habitants des Grottes".