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Notice d'autorité
698004 · Collectivité · 1986-1989

L’ADPS a été fondée le 2 octobre 1986 au pénitencier de Bochuz, à l’initiative de plusieurs détenus dont Jacques Fasel (Procès-verbal du 2 octobre 1986). Le 31 octobre de la même année, des statuts ont été signés. L’association disposait alors d’une case postale à Lausanne.

Le premier but social de l’ADPS est « le respect et fonctionnement du droit d’association en prison ». En couverture du classeur, on lit : « Une première démarche a été d’écrire à Mme Kopp, chef du département de justice et police, pour lui demander son aval à la création d’une telle association. Elle a transmis notre lettre à l’Office fédéral de la justice qui nous a répondu : « Rien n’empêche en principe des détenus de fonder une telle association ».

L'association dispose d'une branche «extérieure» qui regroupe des membres qui ne sont pas détenus.

Howells Spalding, June
603453 · Personne · s.d.

Proche de la Société des amis (Quakers), elle est investie dans la défense des droits des personnes psychiatrisées et enfermées par divers biais. Membre de l'Association pour les droits des usagers de la psychiatrie (ADUPSY). Elle participe à fonder une commission au sein de la Ligue des droits de l'homme (LSDH) sur les lois et réformes légales relatives à l'enfermement psychiatrique (autour de 1977).

A cette même période elle est membre d'Amnesty International et de l'Association suisse contre les abus de la psychiatrie à des fins politiques. En 1982, elle est mandatée par la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH) pour suivre les travaux de la Sous-commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités. Dans cette commission sont traitées un certain nombre de questions relatives à la protection des personnes détenues pour maladie mentale ou souffrant de trouble mentaux.

Riesen, Alain
194266 · Personne · -

Alain Riesen et Roger Schuler sont ergothérapeutes, ils ont travaillé à la clinique de Bel-Air (aujourd'hui Belle-Idée). Ils ont participé à la création, en 1976, du Réseau romand d'alternative à la psychiatrie, puis à la fondation en 1979 de l'Association pour les droits des usagers de la psychiatrie (ADUPSY). En 1984, ils ont fondé l'Arcade 84 (centre d'ergothérapie et centre de jour) qui est un lieu de vie, de soins et d'activités pour des personnes en souffrances psychiques et qui existe encore aujourd'hui.

Feuz, Alec
299807 · Personne

Etudes à l'Institut universitaire des Hautes études internationales (IUHEI) à Genève. Enseignant au cycle d'orientation. Membre du collectif de rédaction et éditeur responsable de Tout va bien, mensuel suisse de contre-information et de lutte et de Tout va bien Hebdo. Il travaille ensuite comme journaliste, notamment à la Télévision suisse romande, pour l'émission Temps présent.

606948 · Collectivité · 1973-1984

La Centrale d'alerte a été fondée à la suite de deux week-end de réflexion de l'Action commune Tiers-monde (ACTM) à l'automne 1972. Il s'agit d'une association au sens du Code civil suisse. L'assemblée générale constitutive a eu lieu le 20 juin 1973 à Lausanne. L'association dispose de statuts et d'un règlement intérieur qui précise les objectifs et les critères de choix des actions soutenues. Les affaires courantes sont gérées par un comité, mais les décision de soutenir une action sont prise par un conseil de décision, différent du comité. L'association a des membres qui sont des groupements souhaitant utiliser ses services.

L'association s'envisage comme un «outil d'amplification». Le principe de fonctionnement est que les membres soumettent une action dont ils voudraient qu'elle soit relayée par la Centrale d'alerte. Celle-ci leur fournit des enveloppes adressées. Elle dispose d'un fichier de plus de 6000 adresses. La prestation est payante: les frais sont facturés (enveloppes, adressage) et la Centrale d'alerte perçoit 3% des montants collectés par la campagne pour assurer son propre fonctionnement. (Document Qu'est-ce que la centrale d'alerte, chemise 1).

Les objectifs de la Centrale d'alerte sont: «Découvrir l'injustice à laquelle nous participons et mettre en oeuvre une solidarité avec les opprimés. Provoquer des changements politiques et économiques, si possible par des moyens légaux; transformer notre société basée essentiellement sur le profit et l'oppression pour instaurer une société plus juste pour tous.» (Règlement intérieur, chemise 1).