Showing 2351 results

Authority record
Donderer, Richard
Person · s.d.

Richard Donderer est un physicien spécialisé dans les réacteurs et un opposant au nucléaire. Il a contribué au démantèlement du "surgénérateur" de Kalkar et a enquêté pour le parquet sur la centrale nucléaire d'Obrigheim. Il est également le co-auteur d'un rapport commandé par Greenpeace France sur la centrale de Creys-Malville.

Il commence ses études de physique en 1976 à Brême. En 2022 il est nommé président de la Commission de sécurité des réacteurs en Allemagne (RSK).

Cudet, Alain
225489 · Person · s.d.

Premier président de Contratom (à partir de 1987)

Benecke, Jochen
Person · 1939 -

Jochen Benecke est un physicien mandaté par l'APAG (Appel de Genève) pour produire un rapport - publié en 1989 - quant à la sûreté de la centrale de Creys-Malville. Il avait précédemment élaboré une expertise ayant contribué à l'abandon de la mise en route du surgénérateur de Kalkar en Allemagne.

Borel, Lucien
Person · 1922 - 2007

Lucien Borel a obtenu son diplôme d’ingénieur mécanicien de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1950. Puis il a exercé une activité dans l’industrie suisse jusqu’à sa nomination en tant que professeur de thermodynamique et de machines thermiques à l’EPFL en 1954. Il y a dirigé le Laboratoire de Thermodynamique et d’énergétique et effectué de nombreuses études dans le domaine de la thermodynamique, des turbomachines et de l’énergie. Il a été professeur honoraire de 1988 à son décès à Lausanne, le 26 septembre 2007.
Il est président de l'APAG (Appel de Genève) en 1989.

Corporate body · 1971 - 2023

Société d'étude de l'environnement (SEDE SA) est une société de "recherche et application des moyens propres à combattre les atteintes à l'environnement". Elle est fondée en 1971 par, notamment, Pierre Lehmann, qui sera plus tard membre de l'APAG.

Democrazia Proletaria
Corporate body · 1975 - 1991

Démocratie prolétarienne (en italien : Democrazia Proletaria, abrégé en DP ; parfois traduit en français en Démocratie prolétaire) est une formation politique italienne de la gauche radicale. En 1987, le leader de l'aile « écolo-pacifiste » du parti, Mario Capanna, est remplacé à la tête de DP par l'un des principaux chefs de l'aile « ouvriériste », Giovanni Russo Spena. La tendance de Capanna, qui souhaite privilégier la création d'un « pôle rouge-vert », scissionne en 1989 et crée une nouvelle formation écologiste, Verdi Arcobaleno, qui rejoint ensuite la Fédération des Verts. Démocratie prolétarienne s'autodissout en 1991 pour former le Parti de la refondation communiste. En 1989 Democrazia Proletaria fait partie du Comité Européen Contre la Surgénération et le Retraitement (CECSR) fondé à l'initiative de Contratom.

448201 · Corporate body · 1979-1994?

En printemps 1979, sous l'initiative des associations des quartier des Eaux-Vives, des Grottes, de St. Jean-Cayla-Av. d'Aïre et de Plainpalais (cf. lettre de R. Pagani, 11.04.1979, 101_RP-SF01-S02), plusieurs associations décident de constituer une fédération des associations d'habitants (ou: de quartier), formellement fondée le 24 juin 1980 avec adresse à la case postale 74, qui a pur but de «lutter contre la dégradation des conditions de vie des habitants, de promouvoir de nouvelles améliorations pour le droit à l'habitat, de développer la solidarité des habitants de tout le canton de Genève, de promouvoir leur droit de décision concernant leur quartier» (Statuts, art. 2, 101_RP-SF01-S01, ch. 1). L'occupation, soit symbolique (Sacré Cœur, novembre 1980) soit afin de trouver une solution de logement (Pré-Naville, 1980), représente une des pratiques de lutte mises en place à côté du lancement de pétition et de différentes initiatives (pétition contre le 1000 logement vides, janvier 1981; IN cantonale "droit au logement", octobre 1981).

Au début de l'année 1983 un texte de Remy Pagani ouvre une «controverse» au sein de la Fédération: à partir des divergences existantes sur la question des occupations, des baux individuels/collectifs, de l'autonomie des associations fédérées etc., il accuse explicitement l'organisation Front rouge et Daniel Marco - majoritaire dans certaines associations comme le Groupe d'Habitants des Eaux-Vives - d'imposer sa propre vision à la FAQH en s'«auto proclam[ant] détentrice de "LA" pensée révolutionnaire» (cf. R. Pagani, Rien ne va plus à la Fédération, 16.01.1983, 072_GHEV_SF01_S01, ch. 1). Par conséquent il lance une grève avec laquelle solidarisent plusieurs associations (Plainpalais, APAG, Jonction et St-Gervais). En revanche, le GHEV, l'Association de défense des habitants du quartier de la Servette, l'Association des habitants du quartier Montbrillant/rue des Gares et le Groupe d'habitants des Pâquis accusent les associations grévistes de «boycottage» et revendiquent la continuité de la FAQH à une nouvelle structure, qui entre-temps déplace son adresse à la case postale 373, sans modifier les statuts. Cette seconde FAQH lance en décembre 1983 une initiative cantonale pour une "loi sur le locaux d'habitation inoccupés", qui aiguise les raisons du conflit. Deux Fédérations existent jusqu'au 1987, quand le Tribunal genevois de Première Instance interdit formellement au deuxième groupe d'utiliser le nome FAQH.