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Notice d'autorité
Genève

Himmelberger, Rolf

  • 203456
  • Personne
  • -*

Membre actif de l'ADUPSY.

Les travailleurs de SARCEM

  • Collectivité
  • 1976

Le 25 mai 1976 les directeurs de l'usine de mécanique SARCEM à Meyrin annoncent qu'ils ne peuvent pas verser les salaires de mai. Le 31 mai, alors que la paye n'arrive pas les employé.es interrompent le travail à 15h30 et se réunissent en assemblée. Ils désignent à ce moment là un comité d'entreprise pour s'adresser à la direction. Le lendemain le patron annonce au comité son intention de déposer le bilan tout en lui proposant de participer à un plan de redressement. Les travailleurs et travailleuses reprennent le travail jusqu'à ce qu'ils apprennent que leur patron a en réalité déjà déposé le bilan. L'occupation immédiate de l'usine est votée à l'unanimité. Elle durera 4 mois, jusqu'au rachat de l'entreprise avec la garantie pour tou.tes les employé.es de conserver leur poste aux mêmes conditions. Tout au long de la mobilisation les ouvriers.ères, organisé.es en assemblée, signent leurs communications "les travailleurs de SARCEM".

CORREF (Centre d’orientation, de réinsertion professionnelle et de rencontre pour les femmes)

  • Collectivité
  • 1975-?

Le Centre d’Orientation, de Réinsertion professionnelle et de Rencontre pour les Femmes (CORREF) est monté à Genève en 1975 par une quarantaine de femmes féministes. Il propose des stages pour des femmes âgée de 25 à 55 ans, sans emploi depuis au moins un an, qui souhaitent reprendre une activité professionnelle.

Le premier stage s'est déroulé du 9 janvier au 10 février 1978 dans les locaux mis à disposition par la Direction des cours commerciaux. Le programme de cette session, (selon la méthode « Retravailler », élaborée par la sociologue française Evelyne Sullerot, spécialiste des problèmes du travail féminin) de 5 semaines comprend durant 4 heures par jour, l'animation d'un groupe de femmes désireuses de s'engager dans la vie professionnelle. Il s'agit de créer le groupe et, à l'aide d'exercices gradués de mémorisation, logique, expression orale et écrite, attention, calcul mental, organisation spatiale, amener les participantes à tester et améliorer progressivement leurs facultés puis à procéder à une auto-orientation professionnelle.(1)

En plus des stages "Retravailler" le CORREF entend pousser l'Etat et les institutions en charge de la formation à adapter les réglements afin de faciliter le retour aux études pour les femmes adultes. En 1980 il soutient une motion pour supprimer l'âge maximum d'admission dans l'enseignement secondaire et en 1982 il est à l'initiative, avec d'autres groupes, d'une pétition visant à changer le système d'octroi des bourses d'études en faveur des adultes.

En 1981 un CORREF lausannois voit le jour. Le centre est toujours actif aujourd'hui mais son activité est désormais étendue à d'autres populations.

(1) Questions au féminin numéro 2 ; Le Centre CORREF et les stages RETRAVAILLER, Jacqueline Berenstein-Wavre

Elisa-Asile

  • Collectivité
  • 1986 à aujourd'hui

L’association elisa-asile s’engage depuis 1986 pour défendre le droit d’asile, conformément à la Convention de 1951 relative au statut des réfugié·e·s. L’association a pour mission d’assurer aux réfugié·e·s un accès à des conseils juridiques gratuits spécialisés en matière d’asile et une défense effective dans le cadre de leur procédure d’asile. Elisa-asile sensibilise également la société civile à la thématique de l’asile et des réfugié·e·s.

Decarro, Eric

  • 550293
  • Personne
  • 1940-2017 (24.04.1940-04.08.2017)

Études en sociologie et économie à l'Université de Genève (1962-67), il est au Mouvement démocratique des étudiants (MDE) et contribue à créer l'Action syndicale universitaire (ASU), puis devient membre de l'Association générale des étudiants. Dès 1965 au Comité directeur du Parti du Travail (auquel il a adhéré en 1962), il est élu avec son père au Conseil communal de Chêne-Bourg. Il passe à la Nouvelle Gauche en participant à la création du Centre de liaison politique (CLP) en 1970, duquel il est expulsé avec Christian Tirefort en 1977. En tant qu'employé de l'Office d’Orientation et de Formation Professionnelle (OOFP) il adhère au SSP en 1967, où il assume ensuite des responsabilités au niveau cantonal et national. Avant de devenir président national de 1995 à 2003, il siège au Comité fédératif (1979-91) et au Comité directeur (1991-95), ayant été élu président de la section genevoise entre 1978 et 1982 et puis de 1985 à 1987. Il est en outre élu président de l'Union syndicale du canton de Genève (USCG), faîtière genevoise des syndicats adhérents à l'USS, donc membre de l'Assemblée des délégué·es (1987-90) et ensuite du Comité de l'USS (2001-03). Il participe aussi à la fondation du parti SolidaritéS, dont il restera membre jusqu'à son décès. « Dès les années 90, Eric Decarro s'est fortement investi dans le mouvement altermondialiste permettant au SSP d'y jouer un rôle actif. Il a participé activement à des mobilisations contre l’OMC, le WEF ou le G8. Il fut également l'un des principaux initiateurs du Forum social suisse » (de À la mémoire d'Eric Decarro, USS, republié par SSP/VPOD, 8 août 2017).

Barone, Anne-Marie

  • 501129
  • Personne
  • 1955-

« [N]ée en 1955 dans une famille de gauche intellectuelle, s’engage à Genève dans le groupe de collégiens du CLP, « Ecole et lutte de classe », dès 16 ans, avant d’intégrer l’organisation politique en 1973. Elle commencera dès 1976 à fréquenter des groupes féministes, notamment le Centre femmes ouvert à Genève. Elle quittera le CLP en mars 1977, avec d’autres, lors d’une scission, en raison de son engagement féministe et du fonctionnement très hiérarchisé de l’organisation, mais elle ne restera que quelques mois membre du groupe « Collectif politique » qui en a résulté. Elle militera ensuite notamment dans différents groupes luttant contre les violences faites aux femmes ou des mouvements de solidarité internationale avec différents pays d’Amérique latine. Après l’obtention de son brevet d’avocate en 1982, elle rejoindra en 1990 un collectif d’avocat-e-s progressistes où elle travaillera durant 10 ans, en charge notamment de dossiers portant sur les violences faites aux femmes et aux enfants et le harcèlement sexuel au travail, puis sera élue magistrate en 2000. » (v. sources).

Fédération des association de quartiers et d’habitants (FAQH)

  • 448201
  • Collectivité
  • 1979-1994?

En printemps 1979, sous l'initiative des associations des quartier des Eaux-Vives, des Grottes, de St. Jean-Cayla-Av. d'Aïre et de Plainpalais (cf. lettre de R. Pagani, 11.04.1979, 101_RP-SF01-S02), plusieurs associations décident de constituer une fédération des associations d'habitants (ou: de quartier), formellement fondée le 24 juin 1980 avec adresse à la case postale 74, qui a pur but de «lutter contre la dégradation des conditions de vie des habitants, de promouvoir de nouvelles améliorations pour le droit à l'habitat, de développer la solidarité des habitants de tout le canton de Genève, de promouvoir leur droit de décision concernant leur quartier» (Statuts, art. 2, 101_RP-SF01-S01, ch. 1). L'occupation, soit symbolique (Sacré Cœur, novembre 1980) soit afin de trouver une solution de logement (Pré-Naville, 1980), représente une des pratiques de lutte mises en place à côté du lancement de pétition et de différentes initiatives (pétition contre le 1000 logement vides, janvier 1981; IN cantonale "droit au logement", octobre 1981).

Au début de l'année 1983 un texte de Remy Pagani ouvre une «controverse» au sein de la Fédération: à partir des divergences existantes sur la question des occupations, des baux individuels/collectifs, de l'autonomie des associations fédérées etc., il accuse explicitement l'organisation Front rouge et Daniel Marco - majoritaire dans certaines associations comme le Groupe d'Habitants des Eaux-Vives - d'imposer sa propre vision à la FAQH en s'«auto proclam[ant] détentrice de "LA" pensée révolutionnaire» (cf. R. Pagani, Rien ne va plus à la Fédération, 16.01.1983, 072_GHEV_SF01_S01, ch. 1). Par conséquent il lance une grève avec laquelle solidarisent plusieurs associations (Plainpalais, APAG, Jonction et St-Gervais). En revanche, le GHEV, l'Association de défense des habitants du quartier de la Servette, l'Association des habitants du quartier Montbrillant/rue des Gares et le Groupe d'habitants des Pâquis accusent les associations grévistes de «boycottage» et revendiquent la continuité de la FAQH à une nouvelle structure, qui entre-temps déplace son adresse à la case postale 373, sans modifier les statuts. Cette seconde FAQH lance en décembre 1983 une initiative cantonale pour une "loi sur le locaux d'habitation inoccupés", qui aiguise les raisons du conflit. Deux Fédérations existent jusqu'au 1987, quand le Tribunal genevois de Première Instance interdit formellement au deuxième groupe d'utiliser le nome FAQH.

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