Coopérative des Jardins de Cocagne

Zone d'identification

Type d'entité

Collectivité

Forme autorisée du nom

Coopérative des Jardins de Cocagne

forme(s) parallèle(s) du nom

  • Jardins de Cocagne (Genève)

Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

    Autre(s) forme(s) du nom

      Numéro d'immatriculation des collectivités

      Zone de description

      Dates d’existence

      1978-*

      Historique

      En 1978, après un séjour en Bretagne dans les milieux proches des Paysans travailleurs du syndicaliste agricole Bernard Lambert (Paysans dans la lutte des classes, 1970), Reto Cadotsch propose à plusieurs maison collectives genevoises (dites communes) d'organiser la production de leur alimentation. Durant la saison 1978, des légumes sont produits sur un terrain à Cartigny (Genève) et dans les jardins des maisons collectives en ville de Genève (avenue Soret et rue Falletti) sur un total de 2'500 mètres carrés environ. La structure fournit des légumes à cinquante personnes environ.

      Le 29 novembre 1978, une coopérative est formellement constituée dans le but d'organiser la production et la distribution des légumes produits. Fin 1979, un terrain de 5000 mètres carrés est trouvé à Corsinge. La coopérative emploie trois jardiniers (Reto Cadotsch, René Biget et François Jourdan) à 60% pendant la saison. Les trois employés sont au chômage pendant l'hiver. La coopérative est divisée en trois unités que chaque jardinier gère de façon indépendante. Les coopérateurs sont aux nombre de 150, ils s'engagent à fournir trois demi-journées de travail par an.

      Après dix ans de fonctionnement, la coopérative s'installe sur un terrain à Sézegnin où elle cultive encore actuellement. Des investissements matériels importants sont consentis (tracteur, charrue, fraise, tunnels maraîchers, hangar). La situation salariale des jardiniers est améliorée.

      En 1996, la coopérative fonde une branche appelée Cocagne Nord-Sud dont la mission est de soutenir (financièrement, techniquement) des projets d'agriculture paysanne en Afrique et en Amérique latine. Une part du chiffre d'affaire de la coopérative est consacrée à ce soutien.

      En 2002, la coopérative compte 400 membres. Elle dispose de terrains à Cartigny, Plan-les-Ouates et Sézegnin.

      Lieux

      Genève, Suisse

      Statut légal

      Fonctions et activités

      Textes de référence

      Organisation interne/Généalogie

      Contexte général

      Zone des relations

      Zone des points d'accès

      Mots-clés - Sujets

      Mots-clés - Lieux

      Occupations

      Zone du contrôle

      Identifiant de notice d'autorité

      192284

      Identifiant du service d'archives

      Règles et/ou conventions utilisées

      Statut

      Final

      Niveau de détail

      Moyen

      Dates de production, de révision et de suppression

      Langue(s)

        Écriture(s)

          Sources

          • « Cocagne à Corsinge », Tout va bien Hebdo, n°11, février 1979
          • « Défricheurs: les nouveaux paysans », Tout va bien Hebdo, n°40, 29 octobre 1979
          • « Petits et grands jardins », Tout va bien Hebdo, n°61, 29-11 avril 1980
          • Jean Steinauer, « Cocagne : par-dessous le marché », Tout va bien Hebdo, n°75, 12 septembre 1980.
          • Marianne Enckell, « The Gardens of Cocagne » in The Raven : Use of Land, n°17, Londres, Freedom Press, 1992, pp. 21-29.
          • Luca Ferracin, Les Jardins de Cocagne : une coopérative maraîchère alternative à Genève 1978-1988, mem. lic. de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, Département d’histoire générale, 2007.
          • Reto Cadotsch et Frédéric Deshusses, Vive les quarante ans de Cocagne! Rester en mouvement: éléments pour réfléchir aux quarante prochaines années de la coopérative, [Genève], 2018.
          • Sabine Bally, Les jardins de Cocagne: regards sur les 40 ans, film numérique, 17 minutes.
          • Site de la coopérative: http://www.cocagne.ch

          Notes de maintenance